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Hommage à David Bowie : ma collection de vinyls

Non Connecté manu2
Inscrit le : 05/03/16
Membre Disque Platine
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Posté le 15/09/21 à 20:09
A gauche, l'insert publicitaire :

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En 1986, David Bowie interprète l'un des rôles principaux dans le dernier film de Julien Temple : "Absolute beginners". Ce réalisateur est surtout connu pour ses clips (Duran Duran, Sade, Depeche Mode...) et pour la réalisation de "La grande escroquerie du rock'n'roll". Mais David Bowie ne se contente pas de jouer dans le film, il y interprète aussi 2 titres : "That's motivation" et la chanson thème. Et si le film ne va pas rencontrer un grand succès, ça ne sera pas le cas de "Absolute beginners", la chanson.

Personnellement, c'est un titre que je classe parmi les chefs-d'oeuvre de Bowie, au même rang que "Heroes", par exemple. Durant 8 minutes, Bowie nous livre une interprétation magistrale sur une musique jazzy, de laquelle émergent des choeurs entraînants et un ensemble de saxophones envoutants.

Et si l'on souhaite se délecter de la perfection de l'instrumentation, il suffit de retourner le disque, car la face B propose la très belle version instrumentale, sous le nom de "dub mix".

La pochette ouvrante de l'édition anglaise :

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Non Connecté manu2
Inscrit le : 05/03/16
Membre Disque Platine
1628 messages
Posté le 16/09/21 à 20:13
Et comme tout est bon pour faire de l'argent, qu'est-ce qui resort en 1986 ? Des titres de 1967 et 1970 ! Sur ce maxi, limité à 7500 exemplaires, on retrouve "London boys", un des bons premiers titres de Bowie, "Love you till tuesday", très mièvre, "Laughing gnome", qui a tout d'une chanson pour enfants... avec ses voix aigües insupportables, et enfin "Maid of bond street", une courte chanson qui manque de relief.

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En 1987, sort "Labyrinth", un film de Jim Henson, le réalisateur de "Dark crystal", et le créateur du "Muppet show". David Bowie y partage le rôle principal avec Jennifer Connelly ("Phenomena" entre autres...), et signe une fois de plus, la chanson titre. Le maxi 45 tours propose en face A une "extended dance version", mixée comme d'habitude par Steve Thompson. Le rythme ne convient pas au chant assez lent et découpé de Bowie, tandis que la musique grandiloquente noie les choeurs.

En face B, le traditionnel "dub mix" tourne dans le vide, tandis que la version instrumentale, certes plus digeste, est gâchée par une batterie pesante.

Non Connecté manu2
Inscrit le : 05/03/16
Membre Disque Platine
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Posté le 17/09/21 à 18:56
Bowie continue à réaliser des BO, et cette fois-ci, c'est pour le film d'animation "When the wind blows". La chanson du même nom est présentée ici dans son "extended mix", et c'est pas folichon. Son rythme destructuré perd rapidement l'auditeur.

En face B, la version instrumentale est monotone, avec un final pompier.

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"Too dizzy" ne sort qu'aux Etats-Unis, en promo ! On retrouve la version album, recto/verso, extraite de "Never let me down". C'est un titre entraînant et agréable, mais un poil brouillon, qui bénéficie pourtant d'une belle dynamique, relevée par des notes de saxo.

Non Connecté fred36
Inscrit le : 08/05/14
Membre Disque Diamant
4480 messages
Posté le 18/09/21 à 16:23
Toujours aussi impressionnants et instructifs tes sujets !

Non Connecté manu2
Inscrit le : 05/03/16
Membre Disque Platine
1628 messages
Posté le 20/09/21 à 19:33
Merci fred !

1er extrait de l'album "Never let me down", c'est le single "Day in, day out" qui sort en 1987. Déjà que je ne suis pas fan de l'album, ce n'est pas ce single qui va me faire changer d'avis. La chanson est une critique de la gestion des sans-abris par le gouverment aux Etats-Unis. Le thème me paraît déjà bien prétentieux de la part de Bowie... l'anglais.
Sur cet "extended dance mix", la musique, je n'arrive même pas à la décrire, c'est du n'importe quoi... Tantôt le son augmente, tantôt on ajoute des boucles... Et puis de temps en temps quelques choeurs. C'est pourtant retravaillé par Shep Pettibone, qui n'est pas un novice, puisqu'il est l'auteur de nombreux remixes de la scène électro des années 80, tels Pet shop boys, Depeche Mode, Communards...

En face B, on retrouve l' "extended dub mix", toujours par Pettibone. Le souci, c'est qu'on en peut déjà plus après la face A... et cette version n'apporte rien de plus, le rythme n'y est tout simplement pas, et les boucles vocales sont juste immondes.

"Julie" vient clore ce maxi, un titre forcément écoutable après tout ce gloubi-boulga sonore. Pas original pour un sou, mais de belles paroles sur la jalousie d'un homme envers l'amant de la dénommée Julie.

Like a mirror, Sunday morning
When the dark clouds hung above
I saw you kneeling 'neath a garden
I saw the grim and stood above
What kind of meaning in a gun shot
It doesn't matter what they say
I never felt I aimed at no one
And who's gonna take the gun away

Julie
Pretend for me
That I'm someone in your life

Julie
I'm yours till the end
All the days and memories


A gauche, un beau pressage US, qui sonne inutilement bien :

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Les maisons de disques aiment à prolonger les massacres... la preuve cette nouvelle version de "Day-in, day-out", sobrement intitulée "remix". Ici, c'est Paul-Groucho-Smykle (remixer de Black Uhuru, Bob Marley, Grace Jones...) qui est appelé à la rescousse... et il n'y a décidément pas de miracle ! Quand le soufflé n'est pas préparé avec la bonne recette, eh bien, ça ne souffle pas !

La face B est identique au premier maxi.


Non Connecté manu2
Inscrit le : 05/03/16
Membre Disque Platine
1628 messages
Posté le 21/09/21 à 18:47
On enchaîne sur "Never let me down", le titre qui a donné le nom à l'album, et sa version "extended dance remix". C'est une chanson chantée dans les aigus par Bowie, qui contraste avec un rythme assez lourd, et une musique insipide. Bref, c'est selon moi, encore un raté, même si ça s'écoute.

En face B, " '87 and cry", un titre pêchu, raconte le retour amer de Bowie en Angleterre. Suivent 2 autres versions de "Never let me down" : la version "dub", plutôt douce à l'oreille, débarassée de ses ajouts artificiels, va à l'essentiel; tandis que la version "acapella" minimise la musique au strict minimum.

A droite, le promo US :

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D'autres versions sortent aux Etats-Unis, en plus de celles citées au-dessus : "7" remix edit", est une version écourtée de l' "extended dance remix", ainsi qu'une version "instrumental" plutôt sympathique.

Non Connecté manu2
Inscrit le : 05/03/16
Membre Disque Platine
1628 messages
Posté le 22/09/21 à 18:54
3ème single extrait de "Never let me down", c'est "Time will crawl", dans une version "extended dance mix". Et c'est le producteur de l'album qui se charge ici en personne du remix. Il s'agit de David Richards, producteur et remixer entre autres d'Iggy, Queen, Chris Rea... C'est une honnête version longue, même si elle manque complètement de surprises et de folie.

En face B, on retrouve la version single, ainsi que le titre "Girls" en "extended edit" (si, si, ça existe !). C'est une chanson en demi-teinte, tantôt calme, tantôt rythmée, qui porte un regard mélancolique sur l'amour.

Girls
They come and they go
Like spirits
They vanish at dawn
My heart
Suspended in time
Like you
Vanish like tears in the rain


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En Angleterre, "Time will crawl" sort en version "dance crew mix". C'est Chris Lord Gale, remixer entre autres de Madonna et Kool & The Gang, qui se charge du boulot, et le résultat est pas mal du tout ! Le titre gagne en équilibre entre musique et paroles, avec des portions plus calmes qui permettent de mieux mettre en valeur celles plus rythmées, tandis que le saxo vient subtilement souligner ces instants de répit.

Sur la B side, 2 titres : "Time will crawl" en version dub, plutôt fidèle à l'originale, qui reste agréable à l'écoute, et à nouveau "Girls", mais cette fois-ci dans une "Japanese version", donc chantée... en japonais ! Une curiosité...

Non Connecté manu2
Inscrit le : 05/03/16
Membre Disque Platine
1628 messages
Posté le 23/09/21 à 18:41
En 1988, 2 monstres sacrés se rencontrent le temps d'un concert : David Bowie et... Tina Turner ! Pour la reprise de leur titre commun, "Tonight", qu'ils interprètent avec justesse et harmonie.

En face B, 2 titres de Tina : le très bon "Let's stay together", et "River deep, mountain high", tous les deux en live.

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Sur la fin des années 80, c'est le projet Tin Machine qui remplace Bowie en solo. Quelques maxis vont sortir sous le nom du groupe, et on ne retrouvera Bowie qu'en 1990, pour une resortie de "Fame" qui fait partie de la BO du film "Pretty woman". Cette chanson de 1975 se retrouve destructurée en versions "house mix", "hip hop mix" et "gass mix". Comme je veux terminer sur une note positive, je ne dirais donc pas ce que je pense des 2 premisers remixes... La version "gass mix", du nom de son auteur, conserve le rythme funky, et c'est bien là le principal !

Cela clôt la longue liste des maxis de Bowie sur la période 70/80.

A suivre : la conclusion !

Non Connecté manu2
Inscrit le : 05/03/16
Membre Disque Platine
1628 messages
Posté le 24/09/21 à 18:58
VI - Conclusion

Ca y est, cette présentation de la discographie de Bowie sur la période 70/80, est arrivée à son terme. Il y a bien sûr les 45 tours, très nombreux, dont je n'ai pas parlé, vu que je ne les collectionne pas, et certainement plein de pressages promos, ou bien des éditions non officielles qui pourraient encore enricihir la discographie très fournie de David. J'ai personnellement pris beaucoup de plaisir à resortir mes disques pour les chroniquer ici, et j'espère que cet intérêt a été partagé.

Pour celles et ceux qui voudraient approfondir leur connaissance de cette star hors normes, je vous présente les livres que je possède :

- Any day now de Kevin Cann, qui réalise un tour de force : relater au jour le jour la carrière de Bowie de 1947 à 1974. C'est très riche en documents et anecdotes. Une vraie bible !

- David Bowie super star : Une compilation de textes de différents auteurs, du coup c'est un poil brouillon. De belles photos, mais pas mises en corrélation avec le texte, c'est dommage.

- David Bowie de Jean-Paul Bourre : Un court bouquin qui relate la vie de Bowie jusqu'en 1984, la date de sortie du livre. Vaut surtout pour ses photos.

- Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur... David Bowie : un livre au format poche, avec un texte dense mais plaisant à lire, même si peu documenté.

Il ne faut pas oublier les livres cités plus haut par Baskerville : Les 2 tomes de "Rainbow Man", par Jérome Soligny, qui m'ont l'air particulièrement intéressants.

Et enfin, le double DVD indispensable, qui reprend tous ses clips et quelques extraits de concerts : "Best of Bowie". Les titres sont par ordre chronologique, ce qui permet d'apprécier l'évolution de l'artiste, depuis "Oh you pretty things" jusqu'à "Survive", sorti en 2002. J'imagine que depuis, il y a du y avoir d'autres DVD encore plus complets, mais celui-ci couvre déjà une belle période.

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Pour rappel, la liste des différents hommages publiés sur Vinyl-Collection :

Mark Hollis
Rachid Taha
Dave Greenfield
Florian Schneider
Freddie Mercury
Daphné Hendricks
George Young

La suite devrait être sur... Jim Morrison !
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