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Hommage à Florian Schneider : ma collection de Kraftwerk

Non Connecté manu2
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Membre Disque Platine
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Posté le 11/08/20 à 16:48
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Après Mark Hollis, Rachid Taha et Dave Greenfield, je vous propose de découvrir ensemble ma collection de disques vinyls de Kraftwerk. Ceci suite au décès de Florian Schneider en date du 21/04/20.

Fan de longue date, c'est une collection complète que je vais vous présenter : albums et maxis.

I - Les albums


C'est dès 1969, à l'âge de 22 et 23 ans, que Florian Schneider et Ralf Hutter s'associent pour fonder le groupe Organisation, et sortir leur 1er album "Tone Float". Ils sont aidés en cela par d'autres musiciens, et surtout par celui qui deviendra leur producteur attitré sur 4 albums de Kraftwerk : Conrad Plank. L'album ne sort qu'en Angleterre, et y rencontre peu de succès. La musique "choucroute", autrement dite "Krautrock" n'est pas encore très connue outre Rhin.

C'est un disque qui propose un mélange d'expérimentations sonores, plutôt destructurées, avec des instruments classiques (basse, batterie, triangle, tambourin, cloches...). Le titre éponyme de l'album occupe toute la 1ère face pour 20 minutes tantôt calmes, tantôt rythmées et parfois plus élaborées. C'est à mi-chemin entre l'improvisation et les partitions, avec des accents jazzy. Si l'album manque de linéarité, il est loin d'être mauvais.

Sur la photo, c'est une réédition pirate, l'original, jamais réédité officiellement, coûte une blinde ! Compter 1500 € sur Discogs. Perso, je l'avais trouvé auprès d'un particulier il y a plus de 15 ans de ça, et déjà à 600 € à l'époque, trop cher pour ma bourse.

Un détail anodin au dos de la pochette de "Tone Float" : un cône rouge de chantier...

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1970, c'est l'année de leur album suivant, mais cette fois-ci sous le nom qui deviendra célèbre dans le monde entier : "Kraftwerk". Et c'est aussi le titre de l'album. Florian et Ralf étant des musiciens de formation classique, cela s'entend : Florian joue principalement de la flûte et du violon; Ralf, de l'orgue. Seulement 4 titres, mais beaucoup plus personnels et originaux que sur "Tone Float". On se rapproche par moments de la musique industrielle, leur univers, puisqu'ils vivent tous deux à Dusseldorf, dans la région de la Ruhr. Kraftwerk est un nouveau groupe qui s'impose d'ores et déjà au milieu de ses concurrents : Can et Tangerine Dream, entre autres.

L'intérieur de la pochette ouvrante du pressage allemand :

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La réédition pirate couleur en 2015, avec son insert reprenant la pochette :

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Il existe un document vidéo tout à fait exceptionnel : l'enregistrement de l'un de leurs 1ers concerts, devant un public médusé.


Non Connecté saxo59
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Posté le 11/08/20 à 20:00
Effectivement le public fait de drôles de tètes ...

Non Connecté stones72
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Posté le 11/08/20 à 20:39
Les miens.....

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1978

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1977..

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1975..

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1974..

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1973..
Avec le poster bien sur !!!
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Non Connecté manu2
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Posté le 12/08/20 à 16:02
Superbe, le poster ! Je ne l'avais jamais vu.

Extrait de "Le mystère des hommes machines" par Pascal Bussy : (...) une collection de dessins et de photos de ce qui semblait être des femmes imaginaires portant les prénoms de Heidi, Isabella, Tina et Claudia, Eva Maria et Barbara. En réalité, Isabella et Barbara étaient à l'époque les amies de Hutter et Schneider, les autres photos étant celles des soeurs et de la mère de Schneider, tandis que Heidi était la personne qui tenait le magasin de disques qu'ils fréquentaient. (...) Le poster/BD, fut conçu et dessiné par Emil Schult, avec quelques dessins complémentaires de Schneider, qui raconte : "Quand j'ai rencontré Emil pour la première fois, il m'a montré ses bandes dessinées, et j'ai trouvé qu'elles ressemblaient à notre musique".

1972, c'est l'année de leur 2ème album, logiquement intitulé "Kraftwerk 2". On continue dans les expérimentations sonores, dans la lignée de l'album précédent. Le 1er titre, "klingklang" deviendra plus tard le nom de leur studio à Dusseldorf. Il est d'ailleurs curieux que Ralf et Florian aient conservé ce nom, puisqu'ils ont plus ou moins renié leurs 3 premiers albums, notamment en rachetant les droits de diffusion, afin qu'ils ne soient plus jamais réédités.

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L'année suivante, c'est "Ralf and Florian" qui voit le jour et qui forme un quasi triptyque avec les 2 précédents albums, sauf que là nos 2 protagonistes affirment leur identité. Le producteur, c'est encore Conny Plank, qui va travailler avec nombre de groupes célèbres, ou en devenir : Neu!, DAF, Eurythmics, Les Rita, Einsturzende, etc... La pochette est signée Emil Schult, qui sera par la suite l'un de leurs proches collaborateurs, notamment pour le visuel de leurs concerts. L'album va bien se vendre, mais ça reste encore une musique élitiste, déconnectée du quotidien, contrairement à l'album suivant...

L'intérieur de la pochette ouvrante allemande de "Kraftwerk 2" :

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Non Connecté stones72
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4272 messages
Posté le 12/08/20 à 16:46
Superbe, le poster ! Je ne l'avais jamais vu......
Il s'agit de édition d'époque ..
Pour etre franc je ne me souvenais meme pas de son existence !!
A l'époque ce genre d'affiche finissait souvent punaisé sur le mur d'une chambre ....
Il est très bien détaillé ici :
Poster Kraftwerk ..

Non Connecté manu2
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Posté le 13/08/20 à 18:19
1974, c'est l'année du début de leur reconnaissance internationale, avec le superbe "Autobahn". C'est aussi le 1er concept album d'une longue série. L'ajout de percussions électroniques grâce au nouveau membre, Wolfgang Flur, transforme leur musique, en la rendant beaucoup plus mélodieuse et surtout mieux construite à partir de rythmes répétitifs. On perd en improvisation, ce que l'on gagne en homogénéité. L'ajout de paroles rend aussi la musique de Kraftwerk plus accessible, en lorgnant vers la pop.

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L’édition 2020 en vinyl couleur et avec livret photos :

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En 1975, après l'autoroute, c'est la radio qui est mise à l'honneur, grâce à "Radioactivity". Cette fois-ci, c'est tout l'album qui est consacré au thème. Le titre éponyme est juste magique et va définitivement imposer Kraftwerk sur les ondes radiophoniques. En France, Jean-Loup Lafont sur Europe 1 en fait le générique de son émission. Karl Bartos est le nouveau membre et va épauler Flur aux percussions. C'est aussi le 1er album sans Conny Plank à la production. Les titres s'enchaînent pour un voyage musical exceptionnel : Kraftwerk a définitivement trouvé son style.

L’édition 2020 de « Radioactivity », avec vinyl couleur et livret :

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Non Connecté manu2
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Posté le 14/08/20 à 12:29
"Trans Europe Express" sort en 1977. Ce sont les mêmes musiciens que sur le précédent album, mais leur son continue à évoluer pour aboutir au sublime titre éponyme, qui sera par la suite samplé par de nombreux DJ, notamment à Detroit, et deviendra entre autres la base de la techno. Et c'est aussi, en pleine vague punk, les prémisces de la new-wave. "Trans Europe Express" est le premier album du groupe chanté en allemand, en anglais et en français, en fonction des éditions des différents pays. Il y a dorènavant clairement une volonté de sortir hors des frontières allemandes, et toucher un public européen. C'est mon album préféré, même si j'aime énormément le reste de leur oeuvre. Leur musique se fait aussi de plus en plus dansante, à l'image de la chanson "Les mannequins" :

Eins, zwei, drei, vier
Nous sommes immobiles
Dans la vitrine
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins

On nous observe
Nous sentons vibrer notre pouls
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins

Nous regardons alentour
Et nous changeons de pose
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins

Nous commençons à marcher
Et nous brisons la glace
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins

Nous faisons quelques pas
A l'intérieur de la ville
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins

Nous rentrons dans un club
Et commencons à danser
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins...


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La réédition 2020 avec vinyl couleur et livret photos :

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Après le thème du train, en 1978, Kraftwerk s'attaque à un sujet qui va leur coller à la peau : les robots. L'album "Die mensch maschine" ou "L'homme machine" en français va faire un carton, avec notamment les singles "The robots" et "The model". Kraftwerk est alors à l'apogée de sa créativité, de son perfectionnisme, et de son image. Sur la photo du haut, c'est le pressage allemand, avec les chansons chantées en allemand, et sur la photo du bas, l'édition française couleur de 1978, avec les textes chantés en anglais :

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L’édition 2020, avec vinyl couleur et livret photos :

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Non Connecté manu2
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Posté le 15/08/20 à 16:02
En 1981, ce sont les ordinateurs qui sont à l'honneur dans "Computer world". On retrouve la même recette que dans les 2 précédents albums, à savoir : une version anglaise et une version allemande, Bartos et Flur aux percussions, textes simples chantés au vocoder par Hutter, musique 100 % électronique. L'album est un peu moins varié dans ses sons que ne l'était "The man machine", mais ça reste un excellent album. Même s'il y a un léger essoufflement perceptible à la sortie de "Computer world", plus aussi novateur, c'est surtout le début des années 80 qui rattrappe les sonorités de Kraftwerk, avec l'explosion de la new-wave et ses synthés de plus en plus abordables.

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En 2020, la réédition couleur de l'album avec livret photos, ici la version allemande :

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Il va falloir attendre 5 ans pour que le nouvel album sorte : "Electric Café" paraît en 1986. Honnêtement, c'est un disque que je n'ai pas aimé à l'époque, car surproduit par François Kevorkian. Egalement, beaucoup moins de mélodies au profit de rythmes omniprésents. L'absence de thème clair a aussi été un frein pour moi. Et cependant... à force de l'écouter, j'ai appris à l'apprécier. Les sons sont clairs, précis, et tout est arrangé à la perfection, un peu comme si chaque note avait son importance dans la construction du morceau. Kraftwerk a rompu la continuité des précédents albums, pour s'ouvrir à une musique plus abstraite.

L'intérieur de la pochette ouvrante de "Electric Café" :

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A l'origine, l'album devait s'appeler "Technopop", mais a été retardé, pour sortir 3 ans plus tard sous le nom d'Electric Café.

Extrait de "Le mystère des hommes-machines" : "Technopop était tiré d'une description de la musique faite par Paul Alessandrini (le titre initial était en réalité "Technicolor", mais le nom étant déposé, il ne pouvait être utilisé)".

En 2020, la réédition couleur de l'album avec livret photos, ici la version allemande, et avec le nom d'origine :

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Non Connecté manu2
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Posté le 16/08/20 à 16:40
Ralf Hutter et Florian Schneider sont des fans de cyclisme, et pratiquent tous les 2 assidument le vélo. Donc, rien d'étonnant à ce que leur passion commune devienne d'abord l'objet d'un single en 1983, puis beaucoup plus tard, le fruit d'un album en... 2003, soit 20 ans plus tard ! C'est un grand plaisir de les retrouver avec un concept album dénommé "Tour de France soundtracks". C'est un thème qui les a visiblement inspirés, avec une musique qui à défaut d'être révolutionnaire, est très bien produite. Cet album très agréable, dont les morceaux s'enchaînent parfaitement, va permettre au groupe de revenir sur le devant de la scène. C'est leur 10ème album et malheureusement le dernier. Kraftwerk se contentera alors de donner des concerts. Karl Bartos et Wolfgang Flur avaient déjà quitté le bateau après "Electric café", tandis que Florian Schneider s'arrête à son tour en 2008.

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Suite à la tournée 3-D, 2 albums live paraissent en 2017, l’un en anglais, l’autre en allemand. On retrouve les titres incontournables du groupe, parfois réarrangés, qui reprennent des extraits de leurs 8 albums, à partir d’Autobahn.

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L’intérieur de la pochette ouvrante de « 3-D » :

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D’autres albums live voient aussi le jour : en 2005, « Minimum maximum » avec 4 vinyls et en 2016, « 3D – Der catalog » en 9 vinyls. Ils valent chacun une blinde et du coup, je ne les ai pas.

A suivre : les compilations.

Non Connecté manu2
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Posté le 17/08/20 à 12:06
II - Les compilations

En 1975, leur toute première compilation sort en France. Elle est intitulée "Exceller 8", un jeu de mot avec "Accelerate", car elle sort après le succès d'Autobahn. Elle comprend donc 8 titres extraits des 4 premiers albums, soit la période Konrad Plank. Ce sont majoritairement des versions courtes ou extraites de 45 tours, donc différentes des versions albums.

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En 1976, exclusivement en France, sort "Kometenmelodie 2", une nouvelle compilation dans une série économique "Atout collection". Elle ne propose que 4 titres, puisque "Klingklang" occupe toute la face B, et omet leur "tube" de l'époque, "Autobahn".

Non Connecté manu2
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Posté le 18/08/20 à 16:25
En 1979, c'est une double compilation qui voit le jour, nommée "Autobahn". Elle reprend une fois de plus uniquement les titres période Plank, et aucun des nouveaux titres de Kraftwerk. C'est un peu décevant pour l'époque, même si ça reste une bonne compil, avec cette fois-ci "Autobahn" en entier.

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L'intérieur de la pochette ouvrante de "Autobahn" :

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En 1991, c'est encore un double vinyl, intitulé "The mix". Discogs considère ce disque comme un album, moi comme une compilation. C'est en fait les 2 ensemble. Explication : Ralf et Florian ont décidé de numériser tout leur catalogue de sons, afin de resortir leurs titres à succès réarrangés et remis au goût du jour. "The mix" propose donc leurs principaux titres nouvellement mixés. Parmi eux : "The robots", "Radioactivity", "Autobahn"...

Honnêtement, était-ce vraiment nécessaire ? Je dirais que non, d'autant plus qu'entre 1987, date de la sortie de l'album précédent "Electric café" et 2003, date de la sortie de l'album suivant "Tour de France soundtracks", il s'écoule 15 ans. "The mix" joue donc plus les bouche-trous. Par contre, même si j'ai été déçu à l'époque de cette sortie par rapport à l'absence de nouveauté (où est passé le groupe si prolifique et si novateur ?), les nouveaux mixages installent Kraftwerk dans les années 90 et leurs permettent de ne pas être démodés. Mais c'est aussi le disque de trop pour Bartos et Flur, qui quittent ce groupe qui stagne depuis bien trop longtemps dans son studio, trop occupé à tout remasteriser.

L'intérieur de la pochette ouvrante de "The mix" :

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En 2020, réédition en vinyl couleur avec livret photos. Ici la version allemande :

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Puis en 2022, paraît une compilation de 3 vinyls uniquement composée de remixes, intitulée… « Remixes ». Elle présente peu d’intérêt, car elle reprend beaucoup de remixes récents facilement trouvables par ailleurs. Et puis le gros bémol, c’est qu’un vinyl est entièrement dédié aux remixes de « Expo 2000 ». Je pense qu’il aurait mieux valu panacher avec des titres plus anciens. Même la pochette n’est pas novatrice, puisqu’elle reprend celle de « Expo 2000 ». Bref, une compil bâclée.

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Non Connecté manu2
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Posté le 19/08/20 à 15:52
III - Les bootlegs

Il y a eu un paquet de bootlegs sortis pour Kraftwerk. Je ne vous présente ici que ceux que je possède en vinyl.

"Kometenmelodie 3" propose sur vinyl blanc marbré un concert de Cologne du 22 mars 1975. Même s'il manque de basse, le son est bon puisque c'est un enregistrement radio de la WDR. 4 titres seulement : "Ruckzuck", "Kometenmelodie" 1 et 2, et "Autobahn". A noter que, comme sur l'enregistrement du 20/05/75 à Denver, "Autobahn" a du mal à démarrer.

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"Central Passage" présente sur double vinyl bleu, le concert du 19/05/81 à l'Apollo Theatre à Firenze en Italie. Le son est très correct. On retrouve tous les titres phares à partir d' "Autobahn".



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Posté le 20/08/20 à 12:49
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"Live at Tribal Gathering" ne propose que 6 titres, issus d'un concert donné le 24/05/1997 dans un festival à Luton en Angleterre. Le son est bon, malgré le bruit de la foule.

Et afin de couvrir l'ensemble de leur période, le "Live at the Museum Of Modern Art". Un concert du 13/04/12, enregistré à New-York, avec un bon son, sur double vinyl blanc marbré. On retrouve l'ensemble de leurs tubes dans les dernières versions live.

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IV - Les maxis

On commence en 1977, avec le pressage UK de "Showroom dummies" qui propose en face A la version album de 6 minutes, et en face B le certes classique, mais excellent "Europe endless".

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Puis sort en 1978, "Neon lights", un titre extrait de l'album "The man machine". C'est un morceau chanté lentement et doucement, mais au rythme accrocheur et dansant. La face B propose la version 45 tours de "Trans Europe Express", ainsi que leur tube passé "The model". Sur la photo, la version anglaise, avec un disque luminescent qui est sensé briller dans le noir, mais personnellement, même en le laissant des dizaines d'heures à la lumière, il n'a jamais brillé.

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Posté le 21/08/20 à 12:35
Toujours en 1978, "Showroom dummies" sort en maxi en Angleterre. C'est la version anglaise des "Mannequins" en français. Curieusement, il n'y a pas d'édition allemande, alors que le titre a bien été chanté en allemand. "Spacelab" et "Europe endless" complètent le disque. "Showroom dummies" est un très bon titre, très électronique, tiré de l'album "Trans Europe Express", même si la pochette du maxi reprend celle de leur nouvel album"The man machine".

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La même année, c'est "Das model" qui a droit à une édition maxi. En face B, on retrouve la version anglaise. Globalement, c'est la même recette que pour "Showroom dummies", avec une mélodie qui reste en tête grâce à des accords parfaitement liés aux percussions électroniques.

En Allemagne, sort un vinyl rouge, avec 4 titres : "Das model", "Neonlicht", "Die roboter" et "Trans Europa Express". Un régal pour les oreilles !

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Un très bon clip réalisé par la WDR pour "Die roboter" avec un superbe montage et une excellente prestation du groupe. On peut imaginer le choc visuel à l'époque.


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Posté le 22/08/20 à 12:41
En France, une version remix de "The model" sort en maxi promo, en 1982, couplée à "Computer love" en face B. Bah, en fait de remix, c'est exactement la même version que celle de 1978 !

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Toujours en 82, "Showroom dummies" ressort en Angleterre dans une version écourtée de 2'38". En face B, "Numbers" et "Pocket calculator", extraits de leur dernier album à ce moment là. Il est curieux de voir que les sorties de singles n'ont pas coincidé avec les albums, et que les succès étaient liés aux albums passés.


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Posté le 23/08/20 à 16:14
C'est en 1981, la même année que l'album dont le titre est issu, qu'est édité le single "Pocket calculator". En Angleterre, la version japonaise "Dentaku" fait l'objet de la face B. Et "Numbers" vient compléter le disque.

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Tandis qu'en France, nous avons droit à "Mini calculateur", la version française du titre. La face B contient quant à elle "Pocket calculator" et "Numbers". Le titre phare est fort sympathique, avec un rythme léger et entraînant. En concert, les spectateurs pouvaient participer à l'élaboration de la musique en direct, grâce à des boîtiers reliés avec fil, et tendus par les membres du groupe au public. La simplicité des paroles va de pair avec le minimalisme de la musique.


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Il joue une petite mélodie
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Posté le 28/08/20 à 19:10
Après une semaine hyper chargée, je reprends la suite !

Toujours en 1981, c'est le 2ème maxi single extrait de l'album "Computerworld" avec le titre "Computer love". Et on a droit à un mélange des genres, puisque c'est rigoureusement le même disque qui paraît avec 2 pochettes différentes. En face B, on retrouve l'indémodable "The model". "Computer love" bien que possédant d'énormes qualités, n'a pas l'impact mélodique et rythmique de "The model", d'où certainement le fait que le disque ait été réédité avec une pochette pour promouvoir la face B.

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Posté le 29/08/20 à 15:28
La version allemande de "Computerlove", intitulée "Computerwelt", va faire l'objet d'un excellent remix. Et c'est aussi le tout premier remix pour Kraftwerk : voix avec écho, rajout de percussions, rythme ralenti et mélodie en retrait. L'ambiance légère et insouciante du titre originel en est complètement transfigurée.

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En 1983, à défaut de nouvel album, c'est un single qui sort : "Tour de France". Ce titre marque le début de la collaboration entre Kraftwerk et François Kevorkian. Ce dernier, né en France, devient rapidement DJ et remixeur renommé aux Etats-Unis. Il travaillera notamment pour U2, Depeche Mode, Yazoo et Jean-Michel Jarre.
Le maxi propose 3 versions de "Tour de France" : celle intitulée "remix" de 6'47" prolonge le titre avec un rythme saccadé et rapide, à l'image d'un cycliste qui fournit un effort intense. En face B, celle nommée "version" accentue et parfois destructure la respiration pour un assez bel effet. On clôt le disque avec la version 45 tours.
Puis, un 2ème maxi sort en Angleterre, toujours avec la même pochette, mais avec 2 nouvelles versions : "Tour de France" version longue en face A, étend le morceau sans grande surprise, tandis qu'en face B, on peut écouter la version 45 tours, ainsi qu'un mix intitulé "2ème étape", uniquement instrumental.

L'enfer du Nord Paris-Roubaix
La Côte d'Azur et Saint-Tropez
Les Alpes et les Pyrénées
Dernière étape Champs-Elysées

Galibier et Tourmalet
En danseuse jusqu'au sommet
Pédaler en grand braquet
Sprint final à l'arrivée

Crevaison sur les pavés
Le vélo vite réparé
Le peloton est regroupé
Camarades et amitié


Mais, ça ne s'arrête pas là ! 2 autres maxis avec de nouvelles versions sortent, malgré des pochettes rigoureusement identiques. Pour les différencier, il faut déchiffrer les chiffres de matrice inscrits autour du label. Sur l'un, on peut écouter 2 versions longues de 6'30", en allemand puis en français; tandis que l'autre propose 2 versions "New York club mix" également en allemand puis en français. Les différences entre toutes ces versions sont subtiles, mais bien réelles. Je me suis d'ailleurs fait un tableau récap pour savoir quelle version sur quel maxi !

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Posté le 30/08/20 à 14:45
En 1986, le 1er single extrait de leur nouvel album "Electric café", c'est "Musique non stop". La version longue en face A propose un mix entre "Boing Boom Tschak" en intro, et "Musique non stop". Rythme saccadé, vocoder, paroles minimalistes, tous les ingrédients kraftwerkiens sont présents pour passer un bon moment. En face B, c'est la version courte "radio edit".

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La même année, "The telephone call" est édité en maxi single. La face A propose une version remix de 8"14", plutôt fidèle à l'original. Au verso, "House phone" est une version quasi instrumentale, plus intéressante grâce aux modifications sonores des percussions. Et on termine par la version allemande du 45 tours : "Der telefon anruf".

Et en parlant de version allemande, on a l'inverse qui sort en Allemagne : une version longue chantée en allemand en face A, et en face B, "House phone" suivi de "The telephone call" version edit en anglais.

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Posté le 01/09/20 à 19:06
Extrait de "The mix", en 1991, "Radioactivity" revient sur les ondes après une sérieuse cure de rajeunissement. Le groupe, dans les années 70, a été pas mal affecté que ce titre soit considéré comme un éloge aux centrales nucléaires. Pour sa resortie, Kraftwerk décide donc de marquer le coup, en changeant le refrain : différents sites de centrales sont énumérés (Hiroshima, Tchernobyl...), associés au leitmotiv "Stop radioactivity". Personnellement, je trouve cela dommage, et le titre perd beaucoup de son authenticité.
Le maxi propose 3 versions : La "Kervorkian 12" remix", assez basique avec un rythme poum-poum-poum, suivie du "7" remix". En face B, c'est William Orbit qui s'occupe du remix. C'est loin d'être un inconnu, puisqu'il a travaillé notamment avec Madonna, U2, et... Etienne Daho ! Mais sa version de "Radioactivity" reste elle aussi assez poussive.

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C'est ensuite au tour de "Die roboter" à subir la cure de Jouvence. 3 remixes, plutôt modernes et énergiques nous sont proposés : "Robotnik", "Die roboter" et "Robotronik" jouent la carte de l'électro à fond, et même si ce n'était sûrement pas indispensable, ces remixes permettent à Kraftwerk de rester dans la course et d'affronter les années 90.

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Posté le 02/09/20 à 18:55
La version UK, c'est bien sûr "The robots" avec ses versions "Robotronik", "single edit" et "lp version".

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En 1990, "Trans Europe Express" ressort aux US en version originale, couplé à un morceau de rap des Boogie Boys qui claque bien : "A fly girl".

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Posté le 04/09/20 à 18:27
On fait un bond jusqu'en 1999, année où "Tour de France" refait surface ! C'est pratique, avec un titre comme celui-là, il est toujours d'actualité ! En face A, la "kling klang analog mix" est très proche de la "long version" de 1983, et en face B, on retrouve la version remix de Kevorkian, sortie elle aussi en 83.

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En 2000, c'est à nouveau un single qui n'est lié à aucun album, qui est édité : "Expo 2000". C'est à l'origine un jingle publicitaire pour la foire de Hannovre, en Allemagne. Ce titre va être décliné en de multiples remixes. Et on commence par le maxi promo, qui propose la version "kling klang mix" 2000, 2001 et 2002 ! Cette dernière est de loin la meilleure, grâce à l'ajout de son rythme syncopé, les autres étant bien mollassonnes.

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Posté le 05/09/20 à 12:48
Ci-dessous, les pochettes sorties dans le commerce, au contenu identique au promo, à une différence près : le pressage allemand (à droite) propose en plus une version "radio mix", soit une version courte de "Expo 2000".

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La "prestation" télévisée de Kraftwerk pour la promotion du single , avec un présentateur tout droit sorti des 70's ! :


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Posté le 06/09/20 à 12:51
Des remixes en veux-tu, en voilà, sur ce double maxi de "Expo 2000". On commence par le "DJ Rolando mix", qui en fait un titre dansant pour les clubs, puis le "Ur thought 3 mix", pour un titre planant qui écarte toute percussion. En face B, le "Underground resistance mix" rajoute des sonorités électroniques bontempi, tandis que le "UR infiltrated mix" destructure le rythme. Sur la face C, on a droit au "François K + Rob Rives mix", un remix très carré et robotique. Et enfin, la face D propose le "Orbital mix", qui donne de faux airs à "Expo 2000" de "Trans Europ Express". Pour l'anecdote, Orbital, un duo qui fait de la techno, remixera plus tard Karl Bartos.

Personnellement, je trouve le titre originel très faible, pour ne pas dire insignifiant. Ici, ce sont les remixes qui sauvent ce morceau, notamment le "kling klang mix 2002" évoqué dans le post précédent, et le "UR infiltrated mix", malheureusement trop court (3'23" ).

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Et en 2003, quel est le titre indémodable de Kraftwerk qui fait l'objet d'une resortie ? "Tour de France" bien sûr ! 2003, c'est non seulement la sortie de l'album "Tour de France Soundtracks" mais c'est aussi la commémoration des 100 ans du Tour de France. Ca tombe bien ? Ce maxi propose 3 nouvelles versions numérotées 1, 2 et 3, avec pour la circonstance de nouvelles paroles.

Radio Tour information
Transmission télévision
Reportage sur moto
Caméra, vidéo et photo
Les équipes présentées
Le départ est donné
Les étapes sont brûlées
Et la course est lancée
Tour de France

Les coureurs chronométrés
Pour l'épreuve de vérité
La montagne les vallées
Les grands cols les défilés
La flamme rouge dépassée
Maillot Jaune à l'arrivée
Radio Tour information
Transmission télévision
Tour de France


La "long distance version 2", est un mix rallongé qui rappelle beaucoup les versions longues de 1983, mais la voix n'est plus passée au vocoder et cela enlève beaucoup d'impact au titre. Les 2 autres versions, très similaires, sont plus représentatives du savoir-faire du groupe.

Non Connecté manu2
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Posté le 07/09/20 à 18:41
2ème single extrait de "Tour de France Soundtracks", c'est "Aerodynamik". Et, tout comme le single précédent, on a droit à une flopée de remixes ! Le "Kling klang dynamix" prolonge agréablement le titre initial; le "Alex Gopher / Etienne De Crecy dynamik mix" retravaille les sonorités et le rythme à destination des clubs. Pour rappel, ces ingénieurs du son et remixeurs français, issus de la "french touch", ont remixé entre autres Air, Moby, Vanessa Paradis, Les Négresses vertes... Autant dire, que le titre de Kraftwerk, est certes transfiguré, mais l'essentiel est conservé, et c'est vraiment bien !
Pour finir la face B, le "François K aero mix" garde la structure rythmique du morceau pour une version minimaliste basée sur les percussions.

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Toujours en 2004, un double maxi promo propose ces mêmes versions, augmentée du "François K aero mix instrumental".
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