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Womack Bobby (bobby Womack)
Timmons, Bobby
Bobby Conn
Bobby Goldsboro
Bobby Womack
Joplin, Janis
Bobby Hackett Quartet
Hackett Bobby
Johnson, Bobby
Manset
Dylan
Cristiani Herve
Willie Colon
Vivre/le Soldat
Manowar
Culpeper's Orchard
T2
Black Sabbath
Référence : DRD 1003
Label : Depp Rush Records
Pays : Etats Unis Amerique
Année de parution : 2007
Tracks : 1 Boney Maroney 3:34 2 School Girl 3:51 3 Glad to Get You Back 3:31 4 Howlin Wolf 3:56 5 Knockin' at Your Door 3:18 6 What's Going On 4:20 7 9 Below Zero 4:47 8 What's the Use 3:40 9 You Don't Love Me 4:41 10 I'm Tired 2:53 11 How Long 5:46 12 Uncle Esau 3:57 13 I Got 3 Problems 3:57
Spécificité :
Année d'acquisition : 2014
Provenance : dans un Vide Grenier
Etat d'achat : Non Spécifié
Prix d'achat : inférieur à 5€
Etat actuel du vinyl : M (Comme Neuf) En savoir +
Etat actuel de la pochette : M (Comme Neuf) En savoir +
Est-il à échanger ? Non
Commentaires/anecdotes sur ce disque : Récompensé par de nombreux Awards, tête d’affiche incontournable de toutes les scènes du Chitlin’ Circuit, jusqu’à figurer sur l’excellent film « The Road To Memphis » de Richard Pearce, produit par Martin Scorsese, Bobby Rush est encore, après un demi siècle au service de son art, un des artistes les plus créatif de la musique afro-américaine. Touché par la grâce dans les années 50, dès l’installation de sa famille à Chicago, Bobby Rush ne se raconte pas. Il se découvre au fil d’albums plus surprenants les uns que les autres. Longtemps mis à l’index par ses contemporains pour avoir osé mélanger quelques pointes de funk à son blues, l’artiste est avant tout un showman hors pair, doublé d’un indécrottable provocateur à l’humour salace. En ayant développé un style très particulier, baptisé par lui-même folk funk, tout au long d’une carrière riche en rebondissements et autres figures libres, ce passionné nous invite cette fois-ci du côté du blues des origines, par le biais d’un album acoustique dépourvu de toute faute de goût. Rendez-vous avec une certaine tradition blues, mais aussi avec ce je ne sais quoi de plus qui font les albums dont on a du mal à s’extraire, ces matières premières ne s’écoutent pas à la légère. Assis dans un fauteuil club, ambiance tamisée, accompagné d’un verre de Tennessee Whiskey, là où Bobby Rush nous entraîne, nul besoin d’autre bagage que notre imagination. Immédiatement, ce qui séduit à l’écoute de ce disque, ce sont les images qu’il véhicule. Tous ces souvenirs qui, de Maxwell Street à Chicago, en passant par le Tabby's Blues Box de Baton Rouge, ont fait l’histoire de cette musique en quête d’égalité. Laissant à son harmonica le soin de préciser l’atmosphère, c’est avant tout de l’homme noir dont nous parle cette guitare. De ses doutes, de ses peines, comme des promesses non tenues. Intelligent, allant bien au-delà du texte chanté, Rush nous transporte aux confins du Mississipi, sur les traces de Robert Belfour, des frères Johnson, pour un retour aux sources, à la fois, vibrant de respect et d’une rare homogénéité. En choisissant de revenir sur ses terres, de renouer avec un blues plus épuré, Bobby Rush signe un album que l’on peut, d’ores et déjà, qualifier d’essentiel dans sa longue carrière. Séduisant par l’itinéraire emprunté, faisant sienne la parole des anciens, tel Larry Williams, si l’homme semble s’acquitter parfaitement de l’hommage, en contre-jour, au détour de quelques resonnances de dobro, se dessine une autre rencontre. Cette fois-ci, avec lui-même. Plus précisément, avec un certain Emmit Ellis Jr qui, dès l’âge de six ans, se façonnait une guitare avec un vieux manche à balai.