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Hommage à Dave Greenfield : ma collection des Stranglers

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Posté le 22/06/20 à 18:47

stones72 a écrit :
Bravo +
J'ai fait des recherches concernant la version ' Mexicaine ' de Golden Brown...
Un grand mystère ( pour moi ... ) :
Golden ..
EP 4 titres .. Pas d'éditions ( a ma connaissance .. ) uniquement téléchargeable !!
+ que dommage !!!


Ca explique aussi pourquoi je n'en avais jamais entendu parler...

"Sweet smell of success" va faire l'objet d'un second maxi, et ce coup-ci dans une version remixée, intitulée "Indi-pendence mix". C'est le remixer "Judge Jules" qui amène le titre prendre un virage house; ce qui, vous l'aurez compris, ne sied pas du tout aux Stranglers ! En face B, 2 autres remixes dans le même style "Strangled house mix" et "Strangled house dub" enfoncent le clou en ajoutant des pseudos choeurs.

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En 1990, une compilation "Greatest hits" sort, et c'est l'occasion d'un nouveau maxi avec la réédition de "Always the sun" dans une nouvelle version "Long hot sunny side up mix". C'est Michael H. Brauer, remixeur de pas mal d'artistes des années 80, dont Kissing the pink et Sade, qui s'attèle à la tâche. Et alleluïa, le morceau original est respecté : c'est pas mieux, mais juste différent.
En face B, on a droit au traditionnel inédit : "Burnham beeches", un instrumental gentillet, suivi de "Straighten out" en live à Guilford le 19/03/90.


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Posté le 23/06/20 à 18:32
10 août 1992 : sortie du maxi "Heaven or hell". Exit Hugh Cornwell, qui va poursuivre une carrière solo, et c'est Paul Roberts qui le remplace. C'est un très bon titre, et Paul assure au chant. Originellement issu de l'album "In the night", il est ici présenté dans une excellente version extended. L'inédit, c'est "Disappear", tout à fait convenable. Du coup, on ne regrette pas trop le départ de Cornwell. On revient aussi à un Stranglers plus sombre et gothique, à l'image de ses débuts.
La face B nous offre 2 titres en live issus de leur tournée de 1991 en Angleterre : "Brainbox", l'un de leurs nouveaux titres, et "Hanging around" histoire de se remémorer la belle époque.

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On fait un saut jusqu'en 1995, date de sortie du dernier maxi des Stranglers : "Lies and deception". Le titre est issu de l'album "About time". Il s'agit d'un maxi limité à 3000 exemplaires et numéroté (j'ai le n° 747). La chanson ne démérite pas, même si on aurait aimer un peu plus de folie dans la production.
En face B, 2 inédits : "Swim", chanté étrangement assez haut dans les aigus, mais musicalement très classique, et "Cool Danny" plus rock, et parfaitement représentatif de l'univers des Stranglers.

On se retrouve bientôt pour la suite : les 45 tours !

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Posté le 24/06/20 à 19:22
IV - Les 45 tours

Et comme les Stranglers ont été un groupe prolifique, forcément, il y a eu beaucoup de 45 tours !

1977 : leur 1er single, et c'est déjà un carton, avec le génial "Grip", et le très bon "London Lady" en face B.

On continue la même année avec le sublime "Peaches" où guitare et orgue se marient à merveille. En B side, le 1er inédit de leur carrière avec le rock-n-rollesque "Go, buggy, go".

"Something better change" continue sur la même lignée, extrait cette fois-ci de leur second album. "Straighten out", alors inédit, lui est même supérieur, bien qu'en face B. Sur la photo, les 2 pochettes : générique UA et celle du commerce.

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Bien sûr, c'est ensuite au tour du magnifique "No more heroes" de sortir en single. Un incontournable du groupe. Il est couplé à l'inédit (puisque ce titre ne sortira que l'année suivante sur l'album "Black and white" ) "In the shadows", sur lequel la basse de Jean-Jacques fait des merveilles.

En 1978, c'est au tour de "5 minutes" d'avoir son édition 45 tours, bien qu'issu d'aucun album. Assez brut, il s'inscrit parfaitement dans la vague punk. Au verso, "Rok it to the moon" est lui aussi un inédit, plutôt basique mais efficace pour pogoter.


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Posté le 25/06/20 à 18:38
"Nice'n'sleazy" est le single suivant, avec sa pochette provocatrice. C'est un titre que j'aime beaucoup, posé, avec une très bonne alternance musique / chanson. En face B, un morceau punk très énergique : "Shut up". Mon exemplaire a la particularité de ne pas être imprimé en face A.

Un 45 tours qui aurait pu être présenté en même temps que l'album "Black and white" puisqu'il était présent à l'intérieur de la pochette, en bonus. Il est blanc, histoire de respecter le titre de l'album (avec le 33 tours noir). 3 titres : "Walk on by", "Mean to me" à forte consonnace punk, et "Tits" plutôt bluesy.

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"Walk on by" sort aussi en single dans le commerce, et c'est compréhensible, car c'est une excellente reprise de Burt Bacharach. D'un morceau typique des 70's, mielleux et sirupeux, les Stranglers lui ont donné corps et âme ! 6'22" de plaisir qui lorgnent indéniablement vers la musique des Doors. En face B, on a droit à l'excellent blues "Old codger", et on termine par "Tank" qui clôt admirablement ce 33 tours (sa vitesse de rotation), grâce à son énergie communicative. Une petite remarque sur la pochette car elle reprend celle de l'album à un détail près : Hugh dont on ne voyait pas la tête sur la photo originale, est devenu... une femme !

"Duchess" sort en 1979 : Un titre qui ne dénote absolument pas dans leur discographie, typique du savoir-faire des Stranglers. On reprend très facilement en choeur le "Duchess, duchess, duchess..." final. Par contre, la face B, "Fools" n'est pas folichonne.

Nouveau single, toujours extrait de l'album "The raven", tout comme l'était "Duchess", "Nuclear device (The wizard of Aus)" présente un jeu de mot avec le célèbre conte "Wizard of Oz". Il s'agit d'un pamphlet sur l'Australie. Une caricature du ministre de l'époque en Australie avait même du être retirée de la pochette intérieure de l'album ! Les éditions suivantes omettent donc ce fameux dessin. Les Stranglers ont écrit pas mal de chansons sur les pays traversés par leurs tournées : "Goodbye Toulouse", "Spain", "Sverige"... En face B, "Yellowcake UF6" est un instrumental joué à l'envers.

Une autre prestation TV hilarante des Stranglers pour la sortie de leur single "Nice'n'sleazy", où chacun fait n'importe quoi :


Non Connecté manu2
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Posté le 29/06/20 à 18:46
Normalement, dernière ligne droite cette semaine !

A partir de 1979, certains singles sortent aussi en maxi 45 tours. Je ne vais donc m'attarder que sur ceux qui ne sont sortis qu'en 45 tours, puisque j'ai déjà parlé des autres.

"Don't bring Harry" sort en ep 33 tours accompagné de "Wired", "Crabs" et "In the shadows".

On attaque les années 80 avec l'édition 45 tours de "Bear cage", et son intrigante pochette "nounours muselé". En face B, "Shah shah a gogo".

S'ensuit, extrait de "The gospel according to the men in black", "Thrown away", un titre plutôt déroutant, entre voix grave et musique synthétique légère. La face B ne sauve pas ce single, malgré le fait que ça soit un titre inédit : "Top secret", aurait du le rester !

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"Let me introduce you to the family" remet les Stranglers sur rail : un morceau bien troussé, avec de l'écho sur le refrain entêtant "I love the family", à tel point qu'on commence à en douter sérieusement ! Et le tout sur un rythme extrêmement rapide et dansant. En face B, l'inédit "Vietnamerica" se laisse écouter sans déplaisir.

Toujours en 1981, c'est au tour du tube "Golden Brown", couplé avec "Love 30" de déferler sur les ondes.

En 1982, un autre inédit fait surface : "Strange little girl" qui annonce l'atmosphère de l'album "Feline" : suave, calme et enjoleur. Tout le contraire de la face B, "Cruel game", chanson jazzy qui bien que réussie, est à 1000 lieues du répertoire habituel du groupe.

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Posté le 30/06/20 à 18:49
Fin 82, sort "European female", chanté une fois n'est pas coutûme, par Jean-Jacques Burnel. Ce dernier a par ailleurs débuté une carrière solo en 1979, avec l'album "Euroman cometh" aux accents new wave, plutôt réussi. On ne va pas se voiler la face : Burnel n'a pas de voix. Mais le morceau calme qu'est "European female" va plutôt bien à son timbre. En face B, l'inédit de service, c'est "Savage breast", une quasi berceuse !

Sortent ensuite des 45 tours qui feront tous l'objet d'un maxi : "Paradise" / "Pawsher", "Skin Deep" / "Here and there"...

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..."No mercy" / "In one door", Let me down easy" / "Achilles heel", "Nice in Nice" / "Since you went away".

Un peu dans le désordre, car ce sont des achats plus tardifs par rapport à la rédaction initiale de cet article : "Who wants the world ?" / "The meninblack" paraît en 1980. Puis en 1981, "Just like nothing on earth" couplé avec l'inédit "Maninwhite", chanson sur un pseudo prêcheur qui vous assistera le jour de votre mort et qui pourrait bien être le Pape. Le superbe "La folie" / "Waltzinblack" sort quant à lui, en 1982.

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La même année, on a droit à un picture disc de "European female" et l'édition raccourcie, 45 tours oblige, de "Midnight summer dream" / "Vladimir and Olga".


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Posté le 01/07/20 à 18:14
On poursuit avec les sorties 45 tours de "Always the sun" / "Norman normal", "Big in America" / "Dry day", "Shakin' like a leaf" / "Hit man"...

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..."All day and all of the night" / "Viva Vlad", "Strange little girl" live / "Golden brown" live et en 1989 "Grip'89" / "Waltzinblack". Ce dernier titre a été utilisé à l'époque comme générique d'une émission TV de cuisine, car le présentateur était fan des Stranglers !

Non Connecté manu2
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Posté le 02/07/20 à 18:30
Ultime salve de 45 tours période Cornwell : "Grip'89" / "Waltzinblack" fait l'objet d'une édition en vinyl rouge, "96 tears" / "Instead of this"...

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Et enfin, "Sweet smell of success" / "Motorbike".

A suivre : les picture discs !

Non Connecté manu2
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Posté le 03/07/20 à 19:45
Aujourd'hui, on termine en beauté la présentation de ma collection de vinyls des Stranglers avec...

V - Les picture discs :

Ils ont été plutôt nombreux : "No mercy", "Shakin' like a leaf", "Nice in Nice"...

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"Big in America", "Always the sun"

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…et deux vinyls interview bootleg :

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VI - Conclusion :

Les Stranglers ont marqué de leur empreinte la musique durant 4 décennies, avec un line-up qui a changé et un style qui a évolué. Et même si leur dernier album date de 2012, ils n'ont jamais cessé de tourner. J'ai eu l'occasion de les voir en concert au Bikini, à Toulouse, fin des années 90 ou début 2000, avec le chanteur Paul Roberts, qui avait remplacé à l'époque Hugh Cornwell. J'en ai gardé un souvenir inoubliable : très bonne énergie (le chanteur qui se roule sur scène torse nu), voix admirablement juste, et panel de chansons parfaitement appropriées au live. Avec l'obligatoire "Goodbye Toulouse" jouée uniquement pour l'occasion.

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Pour découvrir une autre facette du groupe, je vous invite à regarder le dvd live "Friday the thirteenth", un concert au Royal Albert Hall de 1997, où ils sont accompagnés d'un orchestre de cordes. C'est magique !

Pour terminer, je citerai Hugh Cornwell à propos de leurs 1ères années de succès :

Je ne nous vois pas comme des punks. Nous étions plus comme The Police et The Jam. Nous avions le côté énergique du punk, mais c'était trop malin, trop accompli pour être seulement ça. Nous étions à la marge du punk et c'est pourquoi nous avons pu survivre.


Non Connecté sudiste45
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Posté le 04/07/20 à 11:09
Bravo Manu pour cette présentation complète de ce groupe mytique

Non Connecté stones72
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4261 messages
Posté le 13/07/20 à 17:45
Une découverte !!! pour moi ....
Golden Brown


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