On entend souvent dire que l'addition de talents ne fait pas toujours une grande équipe...
Quel magnifique contre-exemple !

Très juste.
Faudrait faire un topic sur les pires supergroupes

J'avais écrit il y a quelques années quelques lignes sur cet album. En fait c'est Lion, le patron de Blue Note qui est venu plusieurs fois démarcher Coltrane pour enregistrer un album. Celui-ci enregistrait alors beaucoup pour Prestige en tant que sideman, il jouait alors dans l'orchestre de Thelonious Monk, et donc, tout naturellement, il a signé un contrat avec Prestige.

Lion est venu au Five Spot où jouait Monk pour décider Coltrane à enregistrer pour le prestigieux label. C'est donc avec l'accord de Prestige qu'il enregistra "Blue Train" son second album et aussi le seul pour Blue Note. Ce disque sera considéré comme le premier "classique" de sa discographie. Il enregistrera ensuite pour Atlantique puis Impulse.

Magnifique! celui-ci je ne l'avais jamais écouté, comme tu dis le phrasé est déjà là...

Gunther Schuller - Suspensions 1957

"Réuni par le critique, compositeur et chef d'orchestre Gunther Schuller, un important ensemble avec des musiciens de la classe de Bill Evans, Teddy Charles, Hal McKusick ou Art Farmer, destiné à illustrer un volet néoclassique ou plutôt appartenant au "troisième courant" se situant entre le jazz moderne et l'écriture classique contemporaine.Situations qui ne manque ni d'ambitions ni d'audaces. George Russell parvient à se montrer créatif. Tout en restant sur le fil rouge du jazz, il sait lui donner des volumes et des éclairages qui ne manquent pas d'espaces neufs, d'alliances, de sonorités inhabituelles (audacieuses et discutées à l'époque) et de dialogues contrapuntiques." A.F.

Jazz Messengers & Thelonious Monk: In Walked Bud (1957 )

"Art Blakey qui a souvent donné la meilleure réplique qui soit à Thelonious Monk, l'invite pour une séance qui va renouveler l'approche de l'écoute Monkienne. ces Messengers vont jouer un thème que Monk a dédié à Bud Powell et qui donne au fameux quintette un mordant inhabituel. Johnny Griffin, après Rollins et Trane, y rudoie avec audace son ténor". A.F.

Miles Davis - Gil Evans: Blues for Pablo (1957)

"Nous entrons dans dans un des grands temples sonores construit par Gil Evans pour et avec Miles Davis. Un des plus riches et des plus beaux disques qui soit où toute la minutieuse science d'orchestrateur de Gil est mis au service d'un Miles plus attentif que jamais à contrôler souffle, sonorité et poétique expressive. [...] Nous sommes dans l'un des plus hauts domaines atteint par un jazz pleinement adulte aux reliefs profonds." A.F.

Hommage à Picasso, bien sûr...

Sonny Rollins Quartet - Cutie (1957)

" C'est au tour de Sonny Rollins d'occuper la scène. Sa massive et charnelle sonorité, son sens miraculeux de l'exploitation d'un matériel harmonique - en solo ou avec un diligent trio - sont ici très bien mis en valeur." A.F.

Sonny Rollins (tenor sax), Sonny Clark (piano), Percy Heath (bass), Roy Haynes (drums)

Cecil Taylor quartet: Johnny Come Lately (1957)

"Arrivée d'un jeune pianiste qui est encore dans sa période de recherches actives, mais qui bientôt deviendra un des plus radicaux maîtres du clavier: Cecil Taylor. Il est en compagnie du sopraniste Steve Lacy qui deviendra aussi une pièce importante du jazz dit free...En attendant ils servent bien avec une certaine hardiesse un thème ellingtonien." A.F.

Cecil Taylor: piano
Steve Lacy: soprano saxophone
Buell Neidlinger: bass
Denis Charles: drums
Newport Jazz Festival