Kinks (the)
The Kinks
Kinks
Fiction - Ray Davies
Référence : Non Spécifiée
Label : PYE
Pays : Inconnu
Année de parution : Non Spécifiée
Tracks :
Spécificité :
Année d'acquisition : 1976
Provenance : dans un Vide Grenier
Etat d'achat : d'occasion
Prix d'achat : On me l'a offert
Etat actuel du vinyl : VG+ (Bon état) En savoir +
Etat actuel de la pochette : VG- (Moyen) En savoir +
Est-il à échanger ? Non
Commentaires/anecdotes sur ce disque : The Kinks (2) Les disques rayés | Le 14/10/2011 à 00h00 François Gorin Comment s'y retrouver quand on se mettait aux Kinks vers 1975 ? Leurs disques étaient dans une pagaille indescriptible. Pas un album sixties ne se présentait dans ses habits d'origine, à croire qu'une décennie faisait la guerre à l'autre. Il fallait se débrouiller avec des compiles aléatoires, parfois moches, et des pochettes dépareillées. Je me jetais sur des sous-produits, comme ce The Kinks en collection « Plaisir Double » du label Pye. Face 1, planquée juste derrière Sunny Afternoon, m'attendait Sitting on my sofa. L'ai-je aimée tout de suite ? Elle m'amusait. All alone… sitting on my sofa… sipping at my soda… oh oh oh… Ray Davies et sa voix traînante, un peu canard. Un tralala de guitare, cette phrase idiote, serinés ad libitum… ad nauseam ? Non, hélas. J'en reprendrais bien 3 minutes. Il n'y aurait que ce bout de chanson remis plusieurs fois comme un disque qui saute, ça ferait déjà une chanson, et plus radicale encore, car Davies a transigé avec un genre de couplet pour casser la monotonie. Mais cette monotonie fait tout le sel de la chose. C'est du punk avachi. Primitif subtil, disais-je. Mais où est la subtilité là-dedans ? Eh bien… Et vous voyez Such a shame ? C'est du même tonneau caché dans un coin de la maison Kinks. Encore un morceau faible au charme fou. Je connaissais un fan absolu de cette chanson. Les gens avaient de drôles de rapports avec les Kinks. Certains aînés se souvenaient, parfois vaguement, de deux ou trois tubes des « Kings ». Les autres allaient à la pêche. Un tel désordre était triste et joyeux. Aujourd'hui, on trouve Sitting on my sofa en bonus d'une réédition de Kink Kontroversy. Pochette anglaise. Ah oui, pour tout arranger, les jaquettes variaient selon les pays, les titres aussi. A l'origine, la chanson est sur Kinkdom, un album de 1965 réservé aux Américains. Fichu puzzle… Rien n'était normal avec les Kinks et c'était si bon d'avoir mauvais goût avec eux, d'adorer des rogatons sublimes.