baskerville
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Posté le 26/07/21 à 19:52
Il y a en effet beaucoup de compil, en voici d'autres bien fichu également
Des chansons du tout début.
Celui-ci que j'ai également (mais je ne me souvient pas ce qu'il y a dessus!)
Et celui-ci qui n'est pas une compil, mais ce serai domage de ne pas le mentionner!
manu2
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Posté le 27/07/21 à 18:59
Sympa le "Love you till tuesday", j'ai un laserdisc avec la même pochette.
Le Bertolt Brecht, il arrive, mais dans la section des maxis !
III - Les concerts
Qui dit longue carrière, dit beaucoup de concerts. Mais bizarrement, peu sont sortis à leur époque en vinyl, et il faut attendre les années 2000 pour pas mal de sorties. Je ne vais m'attacher ici qu'aux concerts des années 70 et 80, sortis ces années-là ou après.
La pochette ouvrante de "David live" :
On commence avec un concert de 1974, "David live" au Tower Philadelphia, avec les hits de l'époque : "1984", "Rebel, rebel", "Jean Genie"... ainsi qu'une reprise de "Knock on wood", pas vilaine, mais on connaît tellement par coeur la version de Amii Stewart, même si celle-ci est postérieure, qu'elle reste anecdotique. Le son du concert est très bon, la voix de Bowie mise en avant, avec une excellente instrumentation. Normal, c'est produit par Tony Visconti, le producteur de nombre d'albums de Bowie.
"Ziggy Stardust the motion picture" paraît en 1983, à la suite du succès de "Let's dance". La magnifique pochette masque en fait un concert de... 1973 ! Le son est moins bon que sur le précédent, et il y a un peu moins de morceaux connus, telle cette reprise de Brel, "My death". Ca reste un testament de ce concert donné à l'Hammersmith Odeon de Londres.
La pochette ouvrante de "Ziggy stardust the motion picture" :
baskerville
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Posté le 27/07/21 à 22:21
manu2 a écrit :
Le Bertolt Brecht, il arrive, mais dans la section des maxis !
>
Ah désolé!!
manu2
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Posté le 28/07/21 à 20:01
L'erreur du jour : "Don't be fooled by the name", avec sa pochette trompeuse, est une compilation de titres studio de 1966. Ca nous permet de replonger en plein swingin' London, avec entre autres "I dig everything" ou "Can't help thinking about me", titres sympathiques. Le disque est aussi sorti en 25 cms (il ne dure que 15 minutes !). Ici, le pressage portugais.
"Stage" sort en 1978, et propose sur 2 vinyls une compilation de concerts de la même année, donnés sur le sol américain (Philadelphie, Boston et Providence). On y retrouve des incontournables tels "Station to station" ou "Heroes", alors tout récents ! Le son est très bon, et c'est une fois de plus produit par l'indéboulonnable Tony Visconti. L'album est aussi sorti à l'époque en France, en double vinyls bleus.
La pochette ouvrante de "Stage" :
manu2
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Posté le 29/07/21 à 19:01
En 1982, "David live" fait l'objet d'une réédition... mais en simple disque ! Autant dire qu'il manque un bon paquet de morceaux. On gagne juste une nouvelle pochette avec une photo de Bowie réactualisée qui, même si elle est sympa, ne correspond plus à la date du concert, soit 1974.
On fait un bond dans le temps pour la sortie en 2008 d'un concert de... 1972 ! Il s'agit du "Live Santa Monica '72". Le son est très bon, avec pas mal de titres extraits de "Rise and fall...". Cerise sur le gâteau, on peut écouter le concert entier sur le site officiel de David Bowie :
manu2
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Posté le 02/08/21 à 18:45
On reste dans les éditions récentes de concerts anciens, avec la sortie en 2017 du concert donné à Los Angeles le 5 septembre 1974. C'est, ne rigolez pas, une édition ultra limitée à... 17 000 exemplaires ! La dernière face a la particularité d'être gravée et reprend le logo "Bowie" de la pochette. La qualité sonore est bonne, mais je ne trouve pas l'interprétation des différents titres exceptionnelle.
Une partie de l'intérieur de la triple pochette ouvrante de "Cracked actor" :
Je lui préfère le "Live Nassau Coliseum '76", lui aussi sorti en 2017. Et ce n'est pas anodin si la police d'écriture reprend celle de l'album "Station to station", puisque nombre de titres sont issus de ce superbe disque.
L'intérieur de la pochette ouvrante de "Live Nassau Coliseum" :
manu2
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Posté le 03/08/21 à 19:45
En 2020, sort l'exécrable "I'm only dancing", un double album reprenant 2 concerts : Detroit, le 20/10/74 et Nashville le 30/11/74 pour les 3 derniers titres. C'est une honte de sortir ça : on retrouve un David Bowie qui a clairement une angine, et souffre le martyr tout au long du concert de Detroit. Pour palier cela, les arrangeurs ont cru bon de rajouter de l'écho sur la voix de Bowie, et pas qu'un peu ! Du coup, ça tourne encore plus au massacre ! Et c'est bien dommage, car musicalement, c'est vraiment au top.
L'intérieur de la pochette ouvrante de "I'm only dancing" :
manu2
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Posté le 04/08/21 à 22:04
En 2018, c'est un concert de 1978 à Londres qui resort des tiroirs. L'album intitulé "Welcome to the blackout", avec sa magnifique pochette trifold toute en noir et blanc, est juste excellent ! On y retrouve avec un superbe son tous les hits du moment sur pas moins de 3 vinyls.
Une partie de la pochette ouvrante de "Welcome to the blackout" :
On termine cette énumération des concerts officiels de David sur la période 70-80, par les sessions données à la BBC. 39 chansons interprétées de 1968 à 1972, sont réunies sur 4 vinyls, rassemblés dans un luxueux coffret. Cerise sur le gâteau, un superbe livret couleurs accompagne le tout. Classées par ordre chronologique, on retrouve dans les premières sessions un Bowie jeune, avec certes la voix pas aussi profonde et ample que par la suite, mais déjà prometteur. Les titres peu connus ("London bye ta-ta" que j'aime beaucoup) côtoient les succès ("Space oddity" ). Un véritable document sonore !
Une double-page, extraite du livret dans le coffret "The best of the BBC radio sessions 68-72" :
A suivre : les laserdiscs !
manu2
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Posté le 05/08/21 à 18:42
IV - Les laserdiscs
"Love you till tuesday" propose quelques extraits en coulisse avec Hermione, sa copine de l'époque, et 9 chapitres, avec une séquence mimée, ainsi que des titres rares ("Ching-a-ling" ou connus ("Space Oddity".
"David Bowie in Ziggy Stardust" est en fait le "Ziggy Stardust - the motion picture" sorti en vinyl. 19 titres en concert. Ici, le pressage japonais.
Toujours en pressage japonais, le "Serious moonlight concert 1983". C'est un concert enregistré à Vancouver, avec 23 titres dont les succès du moment avec "Let's dance" et "China girl".
"Jazzin' for blue jean" est un long clip vidéo de 22 minutes du titre "Blue Jean", sorti en 1984. Dirigé par Julien Temple, le réalisateur entre autres de "La grande escroquerie du rock'n'roll".
Le Glass Spider tour de 1987 fait lui aussi l'objet d'une sortie en laserdisc, sous le titre racoleur "Perfect live". Il s'agit des concerts donnés à Sidney en Australie les 7 et 9 novembre 1987. Filmé par David Mallet, l'auteur entre autres de clips ou films pour Queen et Pink Floyd.
2 pressages japonais :
"The video collection", comme son nom l'indique reprend tous les clips de 1972 à 1990, c'est-à-dire de "Space Oddity" à la resortie de "Fame '90".
En 1983, c'est un 8" qui est édité, et qui reprend les clips des tubes de cette année : "Let's dance", "China girl" et "Modern love".
Pour être exhaustif, je vais aussi citer 2 laserdiscs japonais que je ne possède pas :
- "Ricochet" sorti en 1986, et qui propose un extrait du concert donné à Hong-Kong en 1983:
- "Day in - Day out", édité en 1987, avec le titre éponyme en version courte, et longue, ainsi que le clip de "Loving the alien".
A suivre : les maxis !
manu2
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Posté le 06/08/21 à 16:39
V - Les maxis
1977, 1er maxi de Bowie, avec "Beauty and the beast" en version longue. Morceau rythmé, dansant, funky, avec la voix un peu déformée de Bowie, c'est plutôt original et réussi. On reste dans le funk avec en face B, "Fame", un titre que n'aurait sûrement pas renié Prince. Ici, le pressage espagnol.
"Boys keep swinging" sort en 1979. C'est une fois encore un titre pêchu, repris dans sa version album, issue de "Lodger". En face B, un titre court mais agréable, "Fantastic voyage", lui aussi provenant de "Lodger".
manu2
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Posté le 07/08/21 à 19:06
En 1978, exclusivement aux Etats-Unis, sort "Star", un maxi promo blanc. On retrouve 3 titres live extraits de l'album "Stage". Sur la face A, "Star", une chanson pop/rock honnête, et en face B, "What in the world" très rythmée, suivie d'une excellente version de "Breaking glass".
manu2
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Posté le 23/08/21 à 20:25
Allez, on reprend le rythme après une pause !
Bien avant "Let's dance", David se frotte déjà à la dance, grâce au titre "John I'm only dancing". Nous sommes en 1979, et il faut bien sûr une version disco en face A de 6'59", très agréable et... dansante ! Oui, mais la new-wave commence à émerger et remplacer peu à peu la disco, alors que faire ? Eh bien, mettre une "new wave version" en face B ! De New-wave, il n'y en a en fait que le nom, car il s'agit de la version originale de 1972, un titre pop, bien moins intéressant selon moi, que son alter-ego de la face A.
Extrait de l'album "Scary monsters", c'est le superbe "Fashion" qui sort l'année suivante, dont l'intro est reconnaissable entre 1000. En face B, "Scream like a baby" permet de remplir le disque, avec sa musique martiale et basique.
Fashion, turn to the left
Fashion, turn to the right
Ooh fashion
We are the goon squad and we're coming to town
Beep-beep, beep-beep
manu2
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Posté le 24/08/21 à 22:30
A gauche, le promo US de "Fashion", au son excellentissime !
Bowie, alors en état de grâce, sort "Ashes to ashes", une superbe ballade désenchantée, qui se veut plus ou moins la suite de "Space Oddity", car reprenant l'histoire de Major Tom. En face B, reprise d'une chanson écrite par Bertolt Brecht et Kurt Weill : "Alabama song", que personnellement, j'ai toujours cru écrite par les Doors ! J'ai beaucoup de mal avec la version de Bowie, tellement j'ai pu écouter celle des Doors, très différente.
manu2
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Posté le 25/08/21 à 20:21
"Scary monsters (and super creeps)" sort en 1980. Un titre assez étrange, avec une voix macabre pour Bowie, et une musique assez indéfinissable, puisque la basse est très lourde avec un rythme rapide. Le tout en fait un morceau pesant, mais attrayant. En face B, un titre plus léger et anecdotique : "Because you're young".
En 1982, l'un des chefs-d'oeuvre de Bowie, sorti initialement en 1977, fait l'objet d'une réédition en maxi. Il s'agit bien sûr de "Heroes", mixé avec sa version allemande "Helden" pour la face A, et mixé avec la version française "Héros" pour la face B. Un titre intemporel qui nous transporte instantanément.
manu2
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Posté le 26/08/21 à 18:35
Exclusivement aux Etats-Unis, paraît en 1981, en maxi, le titre "Up the hill backwards". C'est assez lourdaud et pataud, avec une musique datée. Et du coup, on est content que le titre ne fasse que 3'14" ! En face B, un joli instrumental, tout mimi, intitulé "Crystal Japan", nous fait nous évader notamment grâce à ses sonorités asiatiques.
Cette édition est accompagnée d'une planche de timbres, spécialement colorée par David Bowie.
manu2
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Posté le 27/08/21 à 19:03
Toujours dans les rééditions tardives en maxi, il y a "Space Oddity" qui fait son come-back en 1982. Il s'agit d'une nouvelle version plus dépouillée et au rythme ralenti. Pas forcément mieux que l'originale ! Ce titre figure sur la face B, car en fait, la face A, c'est "Alabama song", et surtout "Amsterdam", le titre de Jacques Brel, dont Mort Shuman a assuré la traduction en anglais.
Sortie originellement en 1976, c'est au tour de "Wild is the wind" de faire l'objet d'une édition maxi en 1981. La voix de Bowie est juste parfaite sur ce titre absolument magnifique. On retrouve en face B le non moins génial, "Golden years", lui aussi issu de "Station to station". Ca recycle, mais pour la bonne cause !
manu2
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Posté le 30/08/21 à 20:10
En 1982, après 157 représentations de "Elephant Man" au théâtre, pièce dans laquelle il tient le rôle principal, David Bowie joue dans une pièce de Bertolt Brecht, mais cette fois-ci pour la télévision. Il s'agit de "Baal" qui raconte, je cite, "la vie dénuée de sens d'un jeune poète maudit, Baal, cherchant à combler un vide existentiel en se nourrissant de sexe et de poésie". 5 titres chantés par Bowie avec beaucoup d'emphase sur une musique plutôt grandiloquente, se retrouvent sur cet ep.
La même année, David Bowie interprète la chanson principale du film "Cat people" sur une musique de Giorgio Moroder. C'est une vraie réussite ! La voix juste et posée de Bowie sur les sonorités électroniques de Moroder fait mouche. On retrouve la très belle version longue de 6'41" en face A, et "Paul's theme", un instrumental agréable signé Moroder, sur la face B.
manu2
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Posté le 31/08/21 à 20:18
Les chefs-d'oeuvres existent ! La preuve, cette édition exclusive à l'Australie. En face A, la version single de "Cat people", et en face B, une version longue absolument renversante de ce même titre, qui s'étend sur 9'21" de bonheur auditif. L'intro est revue et corrigée, des percussions sont rajoutées, une longue section est dédiée au saxo, et du piano vient adoucir le tout. Les choeurs ne sont pas en reste, et viennent subtilement sublimer la voix de David. Magique !
Toujours en 1982, ce sont 2 titres chantés lors d'une performance TV en 1977 qui font l'objet de leur première édition sur disque. Il s'agit d'un duo de Bowie avec l'ex crooner Bing Crosby, qui interprètent 2 chansons de noël : "Peace on earth" et "Little drummer boy". Si le résultat laisse un peu dubitatif, il faut davantage prendre cela comme un document sonore, puisque Bing Crosby décèdera peu de temps après, d'une crise cardiaque. En face B, on retrouve le toujours plaisant "Fantastic voyage" de Bowie, en solo cette fois-ci. La seule édition de ce maxi est anglaise, et en picture disc !
Et il ne faudrait pas que j'oublie un autre duo, celui de 2 monstres sacrés, sorti en 1981, et qui réunissait David Bowie et Freddie Mercury. "Under pressure", un maxi dont j'ai déjà parlé lors de mon hommage à Queen.
manu2
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Posté le 01/09/21 à 20:17
Et si David Bowie a eu du succès jusqu'à présent, ce n'est rien à comparer de ce qui va arriver. Nous sommes en 1983, et la déferlante "Let's dance" submerge les radios, les TV et les dance floor. 7 minutes 38 de funk dansant, produites par le très Chic, Nile Rodgers. C'est l'un des nombreux coups de génies dans la carrière de David : savoir s'entourer des meilleurs, et écrire des textes imparables sur des musiques percutantes.
La face B propose curieusement le très bon, mais déjà sorti précedemment dans une version longue, "Cat People", ici en version album.
En cette année 83, les succès s'enchaînent pour Bowie, avec encore un excellent titre : "China girl". Il s'agit en fait de la reprise de la chanson qu'il avait co-écrite avec Iggy Pop, et que ce dernier avait déjà interprétée en 1977 sur son très bon album "The idiot". La version de Bowie est plus sensuelle et rythmée.
En face B, un remix de "Shake it", très funky, mais pas vraiment convaincant.
Le clip, signé David Mallet :
manu2
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Posté le 02/09/21 à 19:15
Ci-dessous, le pressage hollandais de "China girl", dont la pochette diffère du pressage UK :
Toujours extrait de l'album "Let's dance", voici "Modern love", un titre enlevé très addictif et au refrain accrocheur. En face B, on retrouve la version live, enregistrée le 13/07/1983 à Montréal.
walks beside me
(Modern love) walks on by
(Modern love) gets me to the church on time
(Church on time) terrifies me
(Church on time) makes me party
(Church on time) puts my trust in God and man
(God and man) no confession
(God and man) no religion
(God and man) don't believe in modern love
manu2
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Posté le 03/09/21 à 18:32
A gauche, le promo US de "Modern love" qui ne propose que la version live, recto/verso :
Et en 1984, qu'est-ce qui ressort ? Eh bien, "1984", logique ! Ca reste un excellent titre de 1974, qui n'a pas pris une ride et qui sert à promouvoir la compilation en date, "Fame and fashion". Une p'tite version maxi pour le coup, aurait quand même été la bienvenue ! En face B, on retrouve "TVC 15", titre de 1976, extrait de "Station to station".
Sur la photo, il s'agit du pressage US.
manu2
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Posté le 06/09/21 à 18:45
Aïe ! Nous y voilà, la période faiblarde de Bowie... "Blue jean" sort en extended version en 1984. Le sujet de la chanson, c'est "Blue jean", qui est en fait... une fille, pour laquelle Bowie en pince. Malgré le remix (eh oui, car on rentre aussi à partir de maintenant dans les années de remixes), de John Benitez (Eurythmics, Pat Benatar, Peter Tosh...), on est face à un titre très pauvre textuellement, et musicalement indigent.
Mais pas autant que la face B, qui propose 2 versions (une seule n'était pas suffisante ?) de "Dancing with the big boys". Une "extended version" qui fait prendre un coup à notre affection pour l'oeuvre de Bowie, et une "special bonus dub mix" qui si elle a le mérite d'évincer une partie des paroles creuses, met en exergue le manque d'inventivité musicale. Et le tout se termine par une véritable cacophonie où se mélangent choeurs et instruments...
La même année, sort "Tonight" en "vocal dance mix". C'est un titre sympathique, au rythme reggae chaloupé, même si on se demande ce qui amène soudainement Bowie dans ce style de musique. C'est ici Steve Thompson, remixer notamment de la scène new-wave de l'époque (Talk Talk, Ultravox, Aha...) qui s'occupe du remix. Pour les choeurs, on reconnaîtra facilement la voix de... Tina Turner !
En face B, figure le lourdaud "Tumble and twirl" en "extended dance mix". C'est encore Steve Thompson qui essaie de réaligner les planètes, mais c'est peine perdue : la chanson originelle manque cruellement de finesse.
Et pour la légéreté, le maxi se clôt sur la version dub de "Tonight", plutôt agréable, même si dispensable.
manu2
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Posté le 07/09/21 à 19:42
La pochette ouvrante de "Loving the alien" :
Heureusement, Bowie relève le niveau avec une très belle version extended de "Loving the alien", un thème qu'il affectionne. C'est toujours Steve Thompson aux manettes, qui réalise ici une excellente version, très instrumentale qui nous transporte littéralement.
En face B, c'est "Don't look down", lui aussi extrait de l'album "Tonight" qui a droit à son "extended dance mix". Sur un faux rythme reggae, c'est plutôt très poussif. Enfin, un "extended dub mix" de "Loving the alien" vient clôre tout en douceur et volupté ce disque.
A droite, le picture disc :
Le poster inclus dans l'édition limitée UK :
manu2
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Posté le 09/09/21 à 18:34
"Les Rolling Stones sont finis, Arnold Corns va les remplacer !" Voici ce que déclare Bowie en 1971... Et qui est Arnold Corns ? Tout simplement le duo Bowie / Freddi Buretti, ce dernier étant le concepteur des vêtements de... Bowie ! Mick Jagger n'a même pas eu à frémir car le disque fait un flop... mérité !
Et curieusement, en 1985, "Man in the middle" ressort en maxi 45 tours. C'est très moyen, avec Freddi Buretti, qui n'a pas de voix, au chant... En face B, un inédit qui aurait pu rester dans les tiroirs : "Looking for a friend". C'est un morceau mal mixé, à la musique surannée. Et enfin, le meilleur des 3 titres, et de loin, une version de "Hang on to yourself" chantée par Bowie, différente de la version album "The rise and fall...".
Et puisqu'on parle de Mick Jagger, c'est justement en 1985, que Bowie s'acoquine avec ce dernier pour la chanson "Dancing in the street". C'est une fois de plus Steve Thompson qui assure un remix efficace pour un titre assez rock, qui ne fait pas dans la dentelle. Au verso, la version dub délaisse quelques riffs de guitare au profit du tempo. Puis une version "edit" clôt la face B. Les royalties sont reversées au "Live Aid", une initiative caritative de Bob Geldof, en faveur de la lutte contre la famine en Afrique.
manu2
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Posté le 14/09/21 à 20:05
C'est en 1985 que sort le somptueux "This is not America". David Bowie se consacre au texte et à l'interprétation, tandis que le Pat Metheny group s'occupe de la musique, comme d'ailleurs de toute la bande originale du film "The falcon and the snowman" dont est extraite cette chanson. C'est une vraie réussite aussi bien vocale que musicale, grâce à des choeurs tout en douceur qui soulignent très justement la magnifique voix de Bowie; et cette dernière est subtilement mise en valeur grâce à l'enrobage d'un mid-tempo synthétique, auquel s'ajoutent parcimonieusement un peu de guitare et de batterie.
La version instrumentale vient agrémenter la face B.
A gauche, l'édition UK, et à droite, le pressage allemand :
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