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Collection 1

Collection de riddick34

Nombre de vinyles

84

Créée le

15 janv. 2015

Modifiée le

7 août 2023

Vinyles de la collection

Stiff Upper Lip

Stiff Upper Lip

Ac/dc

Ajouté le 21 janv. 2015
Stiff Upper Lip est le 16e album du groupe AC/DC sorti en 2000. Le groupe entame une tournée mondiale au cours de laquelle ils enregistrent un live masterisé dans un DVD : Stiff Upper Lip Live. Cela faisait 5 ans, depuis Ballbreaker, qu'ils n'avaient pas pris le micro dans un studio. Le morceau Stiff Upper Lip est en 2e place mondiale des charts dès la première semaine de sa sortie. La production a été assurée par George Young, grand frère des 2 guitaristes. Les frères Young ne devaient pas être très confiants dans leurs compositions de cet album lors de sa tournée marathon de 2000/2001 puisque trois de ses titres seulement (voire parfois deux) étaient proposés au public, aidant néanmoins à s’en écouler cinq millions d’exemplaires de par le monde. Il avait fallu attendre encore cinq ans avant ce nouvel album, un délai qui allait encore être dépassé après la sortie de ce Stiff Upper Lip pas très convaincant. C’est leur grand frère George Young qui revenait aux commandes de la production, toujours impeccable (même si la voix de Brian Johnson est moins mise en avant), dommage que l’inspiration faisait défaut, comme en témoigne le titre-phare dès la galette tant attendue se mette à tourner, ce « Stiff Upper Lip » à l’air de déjà entendu, comme « Can’t Stand Still » et « Satellite Blues » un peu plus loin. Ca sent aussitôt le réchauffé, mais le fan est rassuré deux plages plus loin par « House Of Jazz » dont le titre les inquiète un peu…, puis définitivement par l’épatant riff de « Hold Me Back » qui rappelle irrésistiblement l’AC/DC cru 1978, et surtout par « Safe In New York City », qui le suit, brûlot sorti tout droit lui de Back In Black, menaçant et tournoyant, qui dégénère en fournaise dès l’introduction du second riff de guitare puis de l’accélération du tempo, entraîné par un refrain entêtant. Une réussite. Dommage pour le public que le groupe et sa maison de disques ait sacrifié à l’astuce marketing qui consistait à publier d’abord un cd classique, suivi peu après du même augmenté d’un deuxième cd « live » composé de six titres et trois vidéos, procédé peu élégant pour les premiers acheteurs fébriles…
The Joshua Tree

The Joshua Tree

U2

Ajouté le 20 janv. 2015
Au cours des années 80, de nombreux artistes décidèrent de se mettre au service d'œuvres caritatives ou de causes qui leur tenaient à cœur. Dans cet élan de solidarité, U2 participe au Live Aid organisé par Bob Geldof en juillet 1985. Annoncé par Jack Nicholson, le quatuor interprète « Bad » et « Sunday Bloody Sunday » et leur performance est l'une des plus saluées de toute la manifestation. Maintenant que la cours des grands leur est ouverte, le groupe compte bien y jouer le plus longtemps possible. The Joshua Tree témoigne d'un accomplissement artistique certain pour les membres de U2. Mais qu'ils parlent d'amour (« With or Without You ») ou de leur vie en général (« Where the Streets Have No Name »), le doute et la peur de l'inconnu restent omniprésents. Toujours décidés à se battre en faveur des opprimés (« Bullet Blue Sky »), leur son n'en est pas moins en perpétuelle évolution et les expérimentations déjà pressenties sur The Unforgettable Fire sont plus clairement exprimées que jamais. Ils peuvent désormais tout se permettre, des accents country de « Running to Stand Still » au gospel de « I Still Haven't Found What I'm Looking For » en passant par le blues de « Trip Through Your Wires ».
Southside

Southside

Texas

Ajouté le 31 janv. 2015
En pleine fascination pour le sud des Etats Unis les membres de Texas, ne se contentent pas de tirer leur nom de Paris, Texas de Wim Wenders. Ils nomment leur premier album « Côté Sud » et Ally McErlaine travaille consciencieusement le maniement du bottleneck à la manière de Ry Cooder. La collision entre l'intro de guitare et la rythmique puissante de McElhone à la basse et Kerr à la batterie, donne à « I Don't Want a Lover » un impact exceptionnel dès sa première écoute. L'apparition du joli minois de Sharleen Spiteri, ex coiffeuse et apprentie chanteuse, emporte définitivement le morceau tant sa voix légèrement voilée contient une sensualité sous jacente. « I Don't Want a Lover » emporte tout sur son passage en 1989, l'Europe entière succombe au charme de ces inconnus de Glasgow qui jouent un blues rock modernisé. Un titre fait rarement un album et Southside possède onze chansons de bonne facture. « Prayer For You » et « Everyday Now » sortent également en simple, ils contribuent à asseoir la crédibilité du groupe en creusant dans un sillon identique. Southside est l'éclatant début d'une bien belle aventure pour des vétérans de la new wave écossaise, acoquinés avec un jeune guitariste plein de sensibilité et une petite brune à la voix et au charisme évidents. Southside est un des albums qui marquent le début des années 1990 et la fin du son des années 1980.
Joshua Tree Lp Picture Disc

Joshua Tree Lp Picture Disc

U2

Ajouté le 23 janv. 2015
Au cours des années 80, de nombreux artistes décidèrent de se mettre au service d'œuvres caritatives ou de causes qui leur tenaient à cœur. Dans cet élan de solidarité, U2 participe au Live Aid organisé par Bob Geldof en juillet 1985. Annoncé par Jack Nicholson, le quatuor interprète « Bad » et « Sunday Bloody Sunday » et leur performance est l'une des plus saluées de toute la manifestation. Maintenant que la cours des grands leur est ouverte, le groupe compte bien y jouer le plus longtemps possible. The Joshua Tree témoigne d'un accomplissement artistique certain pour les membres de U2. Mais qu'ils parlent d'amour (« With or Without You ») ou de leur vie en général (« Where the Streets Have No Name »), le doute et la peur de l'inconnu restent omniprésents. Toujours décidés à se battre en faveur des opprimés (« Bullet Blue Sky »), leur son n'en est pas moins en perpétuelle évolution et les expérimentations déjà pressenties sur The Unforgettable Fire sont plus clairement exprimées que jamais. Ils peuvent désormais tout se permettre, des accents country de « Running to Stand Still » au gospel de « I Still Haven't Found What I'm Looking For » en passant par le blues de « Trip Through Your Wires ».
High Voltage (france)

High Voltage (france)

Ac/dc

Ajouté le 23 janv. 2015
High Voltage est le premier album du groupe australien AC/DC. Cet album est sorti le 17 février 1975 en Australie. Une version sera publiée en 1976 pour l'Europe et les États-Unis reprenant leur deux premiers albums (High Voltage et T.N.T.). Le premier album Australien sur Albert Productions, contenant huit titres. L’album homonyme avec une pochette différente paru chez Atlantic en mai 1976 (le premier à bénéficier d’une distribution mondiale) en contient neuf et est une compilation des deux premiers disques australiens, High Voltage (deux titres) et T.N.T. (sept titres). Pour ajouter à la confusion, le morceau « High Voltage » figurait à l’origine dans l’album T.N.T. ! « High Voltage » est déjà à lui seul la quintessence de la formule d’AC/DC : accords La Do Ré Do. En anglais : A C D C… « She’s Got Balls » (elle a des couilles) : « J’étais marié quand j’ai rejoint AC/DC et ma femme m’a demandé d’écrire une chanson sur elle. Alors j’ai écrit « She’s Got Balls ». Et elle a divorcé. » Quant au blues « The Jack » si attendu en concert et au refrain repris en chœur, il est aussi le prétexte à Angus à montrer ses fesses en scène (au début, ensuite ce fût un slip ou un caleçon aux couleurs relatives à l’endroit où il se trouve). Le texte est à double sens dans la version studio, où il s’agit d’une métaphore sexuelle déguisée en leçon de poker (le « jack » c’est le valet en américain, et la blennoragie en argot) alors que les versions publiques sont nettement plus explicites ! Avoir fait hurler pendant trente ans à des millions de gamins « elle a la blenno ! » relève de l’exploit.
Violator

Violator

Depeche Mode

Ajouté le 24 janv. 2015
Sitôt leur tournée 101 achevée, Martin L. Gore soumet ses nouvelles compositions de ce qui sera leur album le plus célèbre à ce jour. En 1989, les quatre musiciens rentrent en studio à Milan pour travailler sur les maquettes très épurées de Martin L. Gore. David Bascombe n'étant pas disponible, le groupe fait alors appel au producteur Flood afin d'enregistrer ce nouvel album, où l’on retrouve les titres Personal Jesus, Policy of Truth, World in My Eyes, Halo, Waiting For The Night et surtout le single qui reste l'un des plus célèbres du répertoire de DM, et son plus gros hit à ce jour : Enjoy the Silence. Initialement composé comme une ballade (la démo minimaliste de Martin L. Gore était composée sur un harmonium), Flood et Alan Wilder y ont tout de suite décelé un fort potentiel : ils ont alors demandé à Gore de composer une ritournelle mélodique supplémentaire à la guitare (qui sera déclinée à différents octaves et jouée également aux claviers), le rythme fut accéléré et un soin tout particulier fut apporté à la production de la chanson (pour preuve, le titre est le seul qui fut mixé par Daniel Miller et Flood et non par le disc jockey français François Kevorkian qui mixa le reste de l'album). En tant qu'auteur, Gore déclara durant cette période que ses dix thèmes favoris étaient : « les rapports humains, la domination, le désir, l'amour, le bien, le mal, l'inceste, le péché, la religion, l'immortalité »14. Le premier extrait de l'album Personal Jesus paraît sur les ondes dès août 1989, et détone. Avec une chanson rock construite autour d'un riff de guitare blues (façon John Lee Hooker), Depeche Mode est là où on ne l'attendait pas. Cet inattendu mélange au rythme lourd, à la mélodie simple et marqué d'un slogan – davantage qu'un refrain – « Reach out and touch faith » donne le ton. Ne perdant pas de vue le champ d'expérimentation électronique, Personal Jesus se conclut par une phrase instrumentale où les programmations semblent livrées à elles-mêmes, percutées par un rythme lourd. Ce titre est une idée de Gore qui, en lisant une biographie d'Elvis, a appris que Priscilla Presley appelait son mari « mon Jésus personnel ». Par ailleurs les couplets, évoquant une conversation téléphonique « lift up the receiver I'll make you a believer », font en fait écho à l'existence aux États-Unis d'une ligne téléphonique où l'on pouvait joindre un prêtre pour se confesser. Mute n'espérait pas un tel engouement pour Personal Jesus, qui connaît un grand succès international (notamment en Europe et aux États-Unis), misant davantage sur la sortie d'Enjoy the Silence, prévue stratégiquement au moment de la parution de l'album, début 1990 ; baptisé Violator, celui-ci paraît finalement au mois de mars de cette année-là et, propulsé par des ventes records de ses singles (notamment Enjoy the Silence, premier titre de DM à se classer au Top 10 américain et single du retour du groupe dans le Top 10 anglais), devient l'album le plus connu de Depeche Mode, écoulé à près de 15 millions d'exemplaires à ce jour, dont plus de 4 millions pour les seuls États-Unis. Un événement particulier illustre cette immense popularité acquise, notamment sur le sol américain. Le 20 mars 1990, lors d'une journée de promotion à Beverly Hills, 20 000 fans se pressent pour obtenir un autographe, mais cela tourne vite à l'incident public. Rapidement, les vitres du disquaire où se trouve le groupe - qui sera promptement évacué - cèdent sous la pression de la cohue en proie à une hystérie collective, et les autorités, craignant une émeute (qui sera évitée de peu), « envoient sur place plusieurs hélicoptères [et] quatre divisions de police » afin de disperser la foule15 ; plusieurs personnes seront blessées lors de cet incident inédit qui sera largement relayé par les médias, locaux comme nationaux. Afin de promouvoir l'album, Depeche Mode s'embarque pour plusieurs mois dans le World Violation Tour, qui démontre, une fois de plus, la grande renommée acquise par la formation anglaise. Celle-ci joue par exemple dans plusieurs stades aux États-Unis : ainsi 42 000 tickets sont vendus en l'espace de quelques heures pour un concert au Giants Stadium (dans le New Jersey) et 48000 tickets sont écoulés en seulement une demi-heure pour un show au Dodger Stadium (à Los Angeles). En 1991, Depeche Mode contribue, avec le titre The Death's Door, à la bande originale du film Jusqu'au bout du monde, de Wim Wenders. À ce moment-là de sa carrière, le groupe est au faîte de sa gloire, autant plébiscité par le public que par la critique.
Kick

Kick

Inxs

Ajouté le 24 janv. 2015
Après le virage rock de Listen like Thieves sort un album portant bien son nom, «‘Kick’ litterally kicks ass !» pourrait-on dire. C’est l’album qui a fait exploser le groupe en le propulsant au top de la pop mondiale et le plaçant aux côtés des grands groupes de toujours. Dosage parfait des influences rock, funk, pop et punk, il aura valu à INXS de rester premiers dans les charts internationaux pendant de longs mois et de s’assurer un succès populaire mais aussi d’estime. Si on ne doit retenir qu’un album dans la carrière du groupe, ce sera celui-là, mais on prendra soin d’ignorer le sirupeux «Never tear us apart» pour lui préférer des morceaux où la guitare caracole avec bonheur comme «Calling all nations».

Zz Top Eliminator Vinyl Lp

Zz Top

Ajouté le 24 janv. 2015
Non, ce n’est pas le premier album du groupe à ne pas porter de titre hispanique, Billy Gibbons ayant déclaré qu’il fallait comprendre El Iminator !. Le plus célèbre et le plus vendu des albums de ZZ Top est aussi son meilleur. En 1983, ZZ Top a déjà vendu plus de trois millions de ses sept premiers albums aux Etats-Unis, mais sa renommée ne s’est étendue en Europe qu’à l’occasion d’une tournée deux ans auparavant, pour promouvoir sans succès El Loco. Trois facteurs vont concourir à faire du huitième un triomphe planétaire : les morceaux bien sûr, parmi leurs meilleures compositions, de l'overdrive boogie blues aux riffs et refrains accrocheurs et mémorisables, terriblement excitants, et dansants. « Gimme All Your Lovin’ », « Got Me Under Pressure », « Sharp Dressed Man », « Legs », « TV Dinners », « I Got The Six », et même le « slow » « I Need You Tonight ». Le son ensuite : la formule élémentaire basse guitare batterie est rehaussée de nappes de synthétiseurs utilisés parcimonieusement mais avec efficacité, et les parties de guitares sont enregistrées avec un seul micro directionnel situé au milieu des amplificateurs, rendant ce son énorme si distinctif des productions contemporaines. Et enfin les clips vidéo (leurs premiers, ceux des titres antérieurs étant postérieurs à 1983) qui coïncident avec l’éclosion de la chaîne MTV qui les passent carrément en boucle, tellement ils sont novateurs, racontant une histoire, avec des musiciens plus spectateurs qu’acteurs. Et dans une moindre mesure, le thème illustratif récurrent utilisé pour le marketing, un « hot rod » (voir la biographie) confectionné par le guitariste, d’après un coupé Ford de 1934 au moteur V8 Chevrolet gonflé, peint en rouge vif et logotisé ZZ Top. Les puristes admirateurs du groupe jusqu’ici le détestent, mais il a atteint son but, le grand public : Dix millions d’exemplaires vendus aux Etats-Unis, pratiquement autant dans le reste du monde, dont 1,2 million en Grande Bretagne. Et pas une ride (sauf les vidéos !) quand on le réécoute dans sa version « collector » augmentée et remasterisée du 25ème anniversaire.
The Razor's Edge

The Razor's Edge

Ac/dc

Ajouté le 5 juin 2016
En 1990, AC/DC remet le feu aux poudres, avec sa formule inusable : Angus Young plus sautillant que jamais prouve que son style n'a pas pris une ride et illumine les charts du monde entier avec le tapping irrésistible d'un Thunderstruck boosté par des choeurs gutturaux à souhait, dans la droite ligne des hits planétaires gonflés de testostérones de nos sémillants Australiens. Les murs des stades n'ont pas fini de trembler, et Moneytalks et Are You Ready sont autant de nouvelles cartouches qui viennent s'ajouter au chargeur de la sulfateuse à hits du groupe. AC/DC débute en fanfare les années 90. Au moment où la concurrence des groupes de heavy metal se fait encore plus rude, le groupe place encore la barre très haut avec des morceaux taillées pour la scène ; le plus célèbre accord en Si majeur de l’histoire du rock « Thunderstruck » qui ouvre l’album va débuter les concerts des années 90 et sera repris aussitôt en chœur par les auditoires. Le riff permanent est une sacrée trouvaille d’Angus Young, et la rythmique de marteau-pilon (à quand un fan-club du bassiste Cliff Williams ?) ne peut en effet laisser indifférent. Cette fois, aucune composition n’est co-signée par Brian Johnson, les frères Young sont seuls maîtres à bord et se chargent des textes salaces à eux seuls (« Fire Your Guns », « Mistress For Christmas »). La surprise de l’album vient de « Moneytalks » et sa couleur très « power pop », un genre auquel AC/DC n’est pas si éloigné… et c’est un compliment. Il est le seul album réalisé avec le batteur Chris Slade et produit par le Canadien Bruce Fairbairn. Il s'en est vendu dix millions à travers le monde, dont la moitié aux Etats-Unis. La tournée gigantesque de promotion 1990-91 à travers 21 pays et 153 shows, donnera en 1992 le sensationnel double album Live. Tournée qui sera marquée par la tragédie du 18 janvier 1991 où trois spectateurs sont tués lors d’un concert à Salt Lake City. Quant à celui donné le jeudi 28 mars suivant, le P.O.P.B. doit encore en porter les marques…
Afterburner

Afterburner

Zz Top

Ajouté le 31 janv. 2015
Les amateurs du ZZ Top traditionnel ont été déçus par l’intrusion des synthés et le virage pop, tandis que le grand public a été séduit par « ce nouveau » groupe pop bien actuel, aux mélodies et aux riffs immédiatement accrocheurs et si radiophoniques ; cette frange importante du public l’amènera d’ailleurs à vouloir découvrir des musiques semblables, à peut-être se plonger dans le « Blues Rock », ce qui reste tout à l’honneur du trio. Afterburner est un copié-collé de Eliminator, avec moins de bons morceaux, mais qui séduit encore le public qui en redemandait ; l’utilisation des sequencers est dans l’air du temps, sans pour autant aseptiser la musique du trio, qui décroche encore cinq hits en 1985 et 86 qui aident l’album à parvenir à la 4ème place du Billboard et à se vendre à plus de cinq millions de copies, rien qu’aux Etats-Unis : « Can’t Stop Rockin’ », « Sleeping Bag », « Stages », « Delirious », « Rough Boy » et « Velcro Fly ». « Rough Boy » est la plus originale, avec cette atmosphère aérienne, ce tempo mi-lent mi-moyen sur lequel se pose soudain un solo de guitare Blues du plus bel effet ; cette chanson est d’ailleurs la seule incursion de ZZ Top dans le hit parade français, n°25 en novembre 1986.
Mothers Heaven

Mothers Heaven

Texas (1991)

Ajouté le 31 janv. 2015
Avec Mothers Heaven paru en 1991, Texas montrait aux mauvaises langues qu'il n'avait rien d'un groupe éphémère et qu'il avait encore beaucoup de choses à exprimer après l'accueil plus que chaleureux reçu par Southside et le single "I Don't Want A Lover". Ce deuxième témoignage discographique - souvent le plus difficile à réussir - est encore un coup de maître. La formation écossaise semble reprendre l'histoire du rock celtique là où l'ont arrêtée U2, les Simple Minds et Big Country. Plus précisément, sous l'égide d'Ally McErlaine, elle ajoute à ces racines "revisitées" un insistant parfum de blues - ce blues qui pourrait très bien provenir du bon vieux Delta ou du Texas. Sharleen Spiteri, qui plus est, confirme qu'elle est bien une chanteuse de tout premier plan, tandis que Johnny McElhone a gagné de nouveaux galons de mélodiste. De la chanson titre à "Walk The Dust", en passant par "Alone With You" (devenu depuis un classique), Mothers Heaven fait partie de ces disques de rock mâtinés de soul dont on ne se lasse pas.
Religion

Religion

Niagara

Ajouté le 7 févr. 2015
Troquant sa rousseur flamboyante contre une perruque blanche marquant la rupture avec l’album précédent, Muriel Moreno pose sur la pochette de ce Religion étrangement nommé avec une candeur trompeuse. Car si Quel Enfer marquait le tournant rock de Niagara, Religion pourrait presque faire figure d’album de hard-rock tant les riffs de Chenevez sont empreints de l’énergie généralement associée à ce style musical. Ce troisième album est teinté d’une agressivité délayée sur les onze titres. A l’image du marquant « J’ai vu », particulièrement sombre, dont le clip se voit interdire l’antenne – pour excès de réalisme – alors que commence la guerre en Irak.
Breakin' Outta Hell

Breakin' Outta Hell

Airbourne

Ajouté le 30 déc. 2016
Les australiens de AIRBOURNE frères jumeaux gonflés à l'hélium du mythique AC/DC nous sortent un quatrième testament musical en ce début automnal 2016! A cette annonce, j'entends déjà certains raleurs et médisants les décrier, les moquer tant leur musique ressemble beaucoup à celle de la bande à AUGUS YOUNG. Certes AIRBOURNE tire ses essences et son style des frères YOUNG, c'est une certitude mais avec un sacré puta.. de talent! Là ou AC/DC vire à la parodie et à la catastrophe tant leur dernier effort semble très faible sonnant le glas de la retraite des kangourous, celle-ci étant largement méritée, le groupe faisant pour moi parti des cultissimes du HARD-ROCK, AIRBOURNE quant à lui nous explose les tympans avec un BREAKIN' OUTTA HELL sensationnel, sentant bon la bombe à neutron! Et oui le groupe nous offrant once tueries, dont certaines laissent complètement pantois et désarticuler. BREAKIN' OUTTA HELL a été enregistré à domicile en AUSTRALIE comme le tout premier RUNNIN' WILD (2007) sous la houlette du binome BOB MARLETTE/MIKE FRASER (AC/DC, METALLICA). Ca sent déjà bon non? Dès le début comment ne pas se pamer, trépigner des pieds devant l'incroyable duo d'ouverture qu'est le stupéfiant éponyme "breakin' outta hell" qui tabasse sévère! AIRBOURNE enflamme tout sur son passage (le clip) avec une rage folle, ca groove, ca péte tout, un vrai feux d'artifice! Punaise quelle voix! Mais que dire de l'énorme, le colossal "rivalry", le riff d'entrée et ses chœurs sont une tuerie finie. Un hymne à la folie pure. JOEL O' KEEFE y est teigneux, charismatique comme gagné par l'enfer! D'ailleurs la pochette illustre parfaitement le bonhomme et son groupe si, si la ressemblance est édifiante, combustion spontanée..... De plus aucunes faiblesses n'est à signaler pendant ses quarante minutes on ne peut que faire du air band guitar sur l'électrique "thin the blood" ou une nouvelle fois la voix rageuse et magnifique de JOEL O KEEFE (ses intonations sur "never been rocked like this" sont jouissives) fait sensation, la section rythmique balance grave également et danse comme jamais. Du COUNTRY HARD-ROCK pure jus. Sensationnel. Quels sont les anes qui critiquaient et railler au début de cette chronique? AIRBOURN continue d'etre tonitruant et incroyable avec le génial refrain "i'm going to hell for this". Les guitares y sont fantastiques. Arrrgh. Complètement addictif meme pour les plus septiques ou non initiés. Meme la queue de mon Carlin (chien) bat la chamade aux rythmes effrénés des kangourous. C'est pour dire. De plus à l'écoute du succulent "never been rocked like this" on peut y déceler un petit break ambiant (1m38) vraiment extraordinaire que le groupe devrait exploiter beaucoup plus souvent. Crazy vous avez dit crazy il y a qu' à demander et AIRBOURNE s'éclate sur le refrain endiablé de "when i drink i go crazy" avec encore ce break qui permet au titre de respirer pour repartir pour tout détruire sur son passage. Ce nouvel hymne au rock n' roll se termine par le magnifique "it's all for rock n' roll" énième tube de l'album scandé par des chœurs guerriers du plus bel effet. AIRBOURNE réussit là à nous faire oublier son ainé tant sa musique est sublime de bout en bout. RIVALRY tout un symbole. AC/DC n'est plus qu'un mythe et c'est déjà énorme, mais AIRBOURNE reprend le flambeau avec enthousiasme, furie et passion!
Muddy Wolf At Red Rocks By Joe Bonamassa

Muddy Wolf At Red Rocks By Joe Bonamassa

Joe Bonamassa

Ajouté le 7 déc. 2015
Le concert exclusif de Joe Bonamass en hommage à Muddy Waters et Howlin' Wolf Retrouvez l'intégralité du concert incroyable du plus grand guitariste blues moderne, qui s'est déroulé le 31 août 2014 dans le merveilleux décor naturel du Red Rocks Amphitheatre. Face à 9 000 fans, le plus gros show de la carrière de Bonamassa, Joe y joue de nombreux morceaux des deux légendes du blues ainsi que quelques désormais classiques de son propre répertoire. Situé sur les flancs même des Rocky Mountains du Colarado, cette célébration des deux génies du blues nous délivre 2h30 de féérie musicale, une véritable ôde où les guitares lancinantes à se damner se fondent à merveille avec des cuivres entêtants et fantastiques.
Greatest Hits (picture Disc)

Greatest Hits (picture Disc)

Guns N Roses

Ajouté le 7 févr. 2021
Pour la première fois disponible en vinyle, le Greatest Hits de Guns N’Rose. La compilation comprend Shadow Of Your Love le dernier hit du groupe sorti en 2018 dans le coffret Appetite For Destruction: Locked N’ Loaded.
Thundermother

Thundermother

Heat Wave

Ajouté le 7 févr. 2021
3e effort de nos 4 guerrières assénant leur hard rock n'roll typé 70s mais pas que, avec force et volonté ! Groovy mais puissant, entraînant mais pas nunuche, efficace mais pas bateau! On retrouve parfois la couleur du hard rock Australien. La musique de THUNDERMOTHER c'est ça ! Du poil, de la bête et de la grâce !A ECOUTER A FOND
Deutchland

Deutchland

Rammstein

Ajouté le 22 juil. 2019
10 ans après leur dernier album LIEBE IST FÜR ALLE DA, le mythique groupe de métal industriel allemand RAMMSTEIN revient avec un nouvel opus. Produit par Olsen Involtini et RAMMSTEIN, ce 7eme album studio sortira le 17 mai prochain Connus pour leur son inimitable et leurs concerts qui multiplient les effets pyrotechniques, les 6 membres du groupe reviennent en force avec un premier titre extrait de l’album : ‘Deutschland’

High In The Saddle

Texas Hippie Coalition

Ajouté le 30 janv. 2021
Larkin Poe

Larkin Poe

Blood Harmony

Ajouté le 7 août 2023
Le dernier album studio "Blood Harmony" confirme tout le bien que l'on pensait déjà de Larkin Poe. Les deux sœurs ont réussi à se façonner une belle identité blues rock, insufflant une nouvelle énergie au genre avec une perspective avant-gardiste et une approche résolument féminine. Elles ont coproduit cet album avec le guitariste texan Tyler Bryant (mari de Rebecca à la ville). Alors que Megan se charge des harmonies vocales et de sa désormais fameuse lap-steel guitar, Rebecca assure le chant, la guitare et des claviers. Membres de leur groupe depuis longtemps, l'on retrouve Kevin McGowan et Tarka Layman, à la batterie et la basse. Principalement enregistré dans le home studio de Rebecca et Tyler, le résultat est électrisant et exploite pleinement cette vitalité que l'on ressent lors des concerts du combo. Chaque chanson est imprégnée d'une sensibilité soul et d'une férocité exaltante. Du jeu de guitare fiévreux de "Bad Spell" à l'émouvant "Southern Comfort", en passant par la brûlante chanson-titre, "Blood Harmony" révèle un groupe en parfait accord avec ses formidables intuitions. Au fil de ce disque Larkin Poe raconte des histoires fortifiées par un son lourd comme le blues, qui touchent l'auditeur droit au cœur.
Rock Or Bust

Rock Or Bust

Ac/dc

Ajouté le 13 juil. 2015
AC/DC fait partie du cercle très restreint des derniers grands groupes de rock encore en activité et, plus rare, encore suffisamment décent musicalement pour légitimer la ferveur de ses fans. AC/DC a même acquis lors les deux dernières décennies une sorte de statut de valeur-refuge et de spectacle quasiment familial, où plusieurs générations pouvaient se retrouver et communier autour des mêmes riffs immuables. Les récents évènements (démence de Malcolm Young, arrestation de Phil Rudd) viennent soudain rappeler que ces presque sexagénaires sont aussi les membres d'un groupe dont le chanteur mythique est mort, étouffé dans les régurgitations de ses libations excessives. Pour ceux qui en douterait, AC/DC est bien un groupe de rock conforme à la définition des années 1970 et non de gentils minets abonnés aux causes humanitaires les plus variées. Quinzième album international (seizième en comptant depuis l'Australie), Rock or Bust est le premier disque du groupe sans Malcolm Young, remplacé par son neveu Stevie Young, qui en est la copie conforme médiator en main. L'appréciation de Rock or Bust peut varier suivant les goûts, certains le trouvant plus plaisant que Black Ice, d'autres le jugeant un peu moins tranchant. Il s'agit là de subtilités car Rock or Bust étant, comme son prédécesseur, un très bon cru du cépage boogie rock australo-écossais. Inutile d'en décrire les saveurs bien connues et présentes ici (voix nasillarde du chanteur, solos déments d'Angus Young, mur du son rythmique), et que tout le monde connaît. Mieux vaut se focaliser sur les quelques variations offertes par les onze chansons (en trente-cinq minutes) de Rock or Bust. « Miss Adventure » fait ainsi preuve d'un lyrisme assez inhabituel chez AC/DC avec des parties de guitare d'une grande finesse. Angus Young paraît d'ailleurs en veine d'inspiration sur « Baptism by Fire », rappelant un certain Alvin Lee. Pour « Rock the House », c'est Brian Johnson qui se plaît à incarner de mieux en mieux l'ultime hurleur du rock. Au bout d'un peu plus de quarante ans, l'aventure AC/DC tire certainement à sa fin. De là à annoncer prématurément que Rock or Bust sera le dernier album du groupe, il y a un pas qui semble difficile à franchir tant le groupe reste affûté et prêt à tout donner, une fois encore, pour le culte du boogie rock.
Scream

Scream

Michael Jackson

Ajouté le 24 déc. 2017
Michael Jackson a toujours adoré les ambiances gentiment effrayantes, les américains ont un mot pour ça, « spooky », que l’on peut traduire par « ce qui fait gentiment peur ». Son clip le plus célèbre « Thriller » en est l’illustration parfaite. A l’approche d’Halloween, ses plus grands tubes « spooky » sont rassemblés pour la première fois sur un album exceptionnel. Pour l’occasion, un inédit vient compléter un tracklist anthologique avec un tout nouveau mash-up du duo de DJ internationalement reconnus The White Panda, basé sur les titres « Blood on the Dancefloor », « Dangerous » et « Leave Me Alone ». Les artworks des deux formats – CD et double vinyle couleur – comprendront un accès à la première expérience de réalité augmentée créée pour un projet Michael Jackson. Le vinyle de « Scream », qui sortira juste avant Halloween, sera une double rondelle en édition limitée dont l’une sera fluorescente dans le noir : spooky ! …Avec en plus un poster exclusif !
Different Shade Of Blue (picture Disc)

Different Shade Of Blue (picture Disc)

Joe Bonamassa

Ajouté le 15 déc. 2015
Le guitariste superstar Joe Bonamassa revient avec une toute nouvelle production en solo: "Different Shades Of Blue" (Mascot Label Group/Provogue) qui sortira le 22 septembre prochain. Si Joe Bonamassa a une actualité discographique riche en sorties et en projets, c'est pourtant son premier album studio depuis maintenant deux ans et le premier de sa carrière à ne comporter que des morceaux originaux. Le résultat est un album encore plus original et aventureux que ses prédécesseurs. C'est en effet un disque de blues qui explore tous les recoins et les différents sons qui façonnent le genre. Dans premier temps, Joe Bonamassa a passé quelques temps à Nashville pour écrire avec quelques pointures du genre, comme Jonathan Cain (Journey), James House (Diamond Rio, Dwight Yoakam, Martina McBride), et Jerry Flowers (Keith Urban). Puis il est parti enregistré aux studios At The Palms à Las Vegas sous la direction de Kevin Shirley, qui a assuré la production des 15 derniers projets studio de Joe Bonamassa. Pour épauler notre super guitariste, Shirley a réuni une équipe de musiciens au talent incontesté : Reese Wynans (organ, piano), Carmine Rojas (basse), Michael Rhodes (basse), Anton Fig (batterie, percussions), Lenny Castro (percussions), Lee Thornburg (trompette, trombone), Ron Dziubla (saxophone), le Bovaland Orchestra (cordes), et Doug Henthorn et Melanie Williams (choeurs). Cette galette, Joe l'a réalisée pour ses fans car il sentait qu'après tant d'années, il leur doit enfin un album de blues entièrement composé par ses soins. Et aussi acharné que Joe sait l'être, il a donc également décidé de pousser ses limites toujours plus loin et de se transcender pour sortir le meilleur de lui-même afin de répondre aux exigences justifiées de ses nombreux fans. Le résultat devrait sans aucun doute, continuer à assoir sa notoriété grandissante en France après deux grands Rex à Paris et une tournée des Zénith en province !
Bad

Bad

Michael Jackson

Ajouté le 19 déc. 2015
Bad a eu la très lourde, l'énorme, la gigantesque tâche de succéder à Thriller (1982), l'album de tous les records. Sorti cinq ans après ce phénomène unique dans l'histoire de la musique, qui a fait de Michael Jackson le seul artiste vraiment planétaire avec The Beatles et Bob Marley, Bad est également produit par Quincy Jones et va encore plus loin dans le métissage entre ce qui était encore considéré à l'époque comme de la « musique noire » (funk, soul et leurs dérivés) et de la « musique blanche » (rock, pop et leurs affiliés). Le moindre des mérites de Michael Jackson est certainement d'avoir contribué à faire exploser cette barrière et d'avoir mis en lumière l'universalité de la musique. À un niveau plus personnel, Michael Jackson durcit son image et prouver qu'il n'est pas qu'un figurant de vidéoclips à gros budget. Avec la chanson « Bad », il revendique clairement une crédibilité de rue et vient marcher sur les orteils de son rival Prince, dont l'image sulfureuse contrastait avec celle du gentil Michael Jackson. Pour « Bad », Michael Jackson va jusqu'à l'auto-parodie dans le clip réalisé par Martin Scorsese, ensuite tourné en dérision par le « Fat » de Weird Al Yankovic. Bien qu'éclipsé par le phénomène Thriller, Bad est également un album à records puisque ses cinq extraits, classés numéro un au Billboard, ne seront égalés qu'en 2010 par Teenage Dream de Katy Perry. Bad renferme aussi quelques morceaux d'exception dont l'incursion africaine de « Liberian Girl », le misogyne et violent « Dirty Diana » ou « Smooth Criminal », préfigurant l'évolution suivante de Michael Jackson vers une soul-R&B futuriste. Il faut également souligner que quelques musiciens de haut niveau ont participé à l'album comme Nathan East, Steve Stevens, Greg Phillinganes et Steve Porcaro. Moins impressionnant que Thriller et moins novateur que Dangerous, Bad est pourtant, au même titre que ces deux là, un album majeur de la trop courte discographie du génie que fut Michael Jackson. - Copyright 2015 Music Story
Weathering

Weathering

Last Train

Ajouté le 26 sept. 2017
Les LAST TRAIN sont LA révélation rock français qu on attendait plus. Ils ont écumé les festivals (Les Vieilles Charrues, Les Eurockéennes, Mains Square, Bourges, Beauregard...), fait 100 concerts en 2016 (dont des 1ères parties de MUSE...), joué à l étranger (Allemagne, Suisse, USA, Chine...), mis à genoux les médias (un dossier de presse dingue, un live au petit journal) et ils commencent à conquérir un public de plus en plus large.
Etienne

Etienne

Guesch Patty

Ajouté le 19 déc. 2015
Rattle And Hum

Rattle And Hum

U2

Ajouté le 19 déc. 2015
Rattle and Hum est le sixième album du groupe de rock irlandais U2, publié le 10 octobre 1988 sur le label Island Records. C'est aussi le titre d'un film réalisé par Phil Joanou, sorti le 27 octobre 1988 en Irlande, le 4 novembre 1988 aux États-Unis et le 23 novembre 1988 en France. Produit par Jimmy Iovine, ce disque aux accents roots rock est composé de 17 chansons. Il mêle neuf nouveaux titres enregistrés en studio ainsi que des reprises et morceaux live d'artistes divers ou de leur propre répertoire récupérés du Joshua Tree Tour. Cet album a été travaillé à différents endroits de la planète : principalement aux Studio Sun à Memphis mais aussi aux Studios A&M et à Ocean Way à Los Angeles, au Point Depot, à Danesmoat et à STS Studio à Dublin. Rattle and Hum a été fraîchement accueilli par la critique, notamment américaine, qui déplore son côté fourre-tout4. Le disque a néanmoins été un grand succès commercial avec environ 15 millions d'exemplaires vendus à ce jour5. Les quatre singles issus de cet album (Desire, Angel of Harlem, When Love Comes to Town, All I Want Is You) ont été bien classés dans les charts du monde entier. Le film, quant à lui, a été laminé par la presse et boudé par le public et a été qualifié de désastre.
For Those About To Rock (we Salute You)

For Those About To Rock (we Salute You)

Ac/dc

Ajouté le 20 déc. 2015
À ranger sur l'étagère des classiques du rock, ce deuxième album en collaboration avec Brian Johnson offre au groupe un de ses hymnes les plus puissants. Ce titre qui donne son nom à l'album, ravit depuis lors les heureux spectateurs des méga-shows d'AC/DC, joyeusement secoués par les explosions des canons géants disposés sur la scène. Un disque qui, après la tornade « Back In Black », peut paraître légèrement apaisé, mais qui laisse encore poindre quelques riffs affûtés dont le lutin Angus garde jalousement le secret tout au bout de son médiator. Le chaudron toujours bouillonnant fournit quelques très belles pièces de métal lourd, For Those About To Rock, Let's Get It Up et C.O.D tirant plus particulièrement leur épingle du jeu. Cette citation puisée chez Suétone évoque les paroles que les gladiateurs romains prononçaient en défilant devant la loge impériale de l’arène avant de s’étriper : « Ave Cesar, Morituri te salutant ». Ce morceau grandiloquent débute cet album préparé et enregistré en France et sera l’occasion de faire tonner une batterie de canons durant les concerts. Robert Lange pour la troisième et dernière fois concocte un son qui rappelle irrésistiblement celui des stades ou des halls de gare dans lesquels AC/DC se produit désormais, suite aux succès de ses deux derniers disques. Et les compositions sont parfois surprenantes, comme cette « nuit des longs couteaux », allusion à la purge sanglante des S.A. en Allemagne le 30 juin 1934, traitée limite « pop » après une intro menaçante, et le funky « Let’s Get It Up ». « C.O.D. » est de loin le meilleur titre et deviendra un autre classique des concerts. Premier et unique album n°1 d’AC/DC aux Etats-Unis (le lendemain de la Noël 1981), il n’obtint pas le score de ses illustres prédécesseurs avec douze millions seulement, mais aucun album ultérieur n’a encore égalé cette vente.
Faith

Faith

George Michael

Ajouté le 20 déc. 2015
1987 : alors que le monde entier se remet à peine de l'ouragan «Thriller» sorti 5 ans plus tôt aux Etats Unis, la risposte de la perfi de Albion se concrétise : GEORGE MICHAEL sort «FAITH», son premier album solo. L'ALBUM VA SE RÉVÉLER UN TSUNAMI MUSICAL ET COMMERCIAL ! Grâce à des pépites pop tels que : «Faith», «I want your sex», «Father fi gure», ou encore «One more try», l'album se vend rapidemment à plus 20 millions d'exemplaires à travers le monde remportant récompenses sur récompenses (Grammy du meilleur album, 3 American Music Awards,...). Les clips sexy et stylés marquent les esprits et George passe du statut d'ex-chanteur de Wham à celui de Megastar planétaire.fai "Ce serait bon, si je pouvais toucher ton corps." Ces paroles ont une résonance étrange étant donné les mésaventures onanistes de George Michael dans des toilettes publiques de L.A. au début de 1998. Mais elles étaient originales et enthousiasmantes lorsqu'elles passaient sur toutes les radios américaines en 1987. Le fulgurant premier album solo de George Michael, après quatre années dans le gentil duo britannique Wham !, lui permit de vendre sept millions d'albums et de classer six chansons dans le Top 10. Certaines d'entre elles figurent parmi les meilleurs titres pop de la décennie, notamment le titre, ultrarythmé, qui donne son nom à l'album, mais aussi l'émouvant "Father Figure" et l'entraînant "I Want Your Sex". Contrairement à une grande partie de la production des années 80, ce disque a étonnamment bien tenu le coup. Ce que George Michael lui-même n'a pas toujours su faire...
The Very Best

The Very Best

Inxs

Ajouté le 28 juil. 2018
The Pale Emperor

The Pale Emperor

Marilyn Manson

Ajouté le 8 mars 2016
Il a beau se parer de bruits industriels, de paillettes glam metal, de maquillages schock rock ou comme ici revenir à un blues crasseux, Marilyn Manson est bien un groupe de metal. Ce que la personnalité de Brian Warner avait tendance à masquer en mettant l'accent sur l'originalité gothique et visuelle du groupe, l'écoute des albums le rend de plus en plus évident au fur et à mesure que la hype qui entourait le groupe à la fin des années 1990 s'estompe. Sans être tout à fait rentré dans le rang, Marilyn Manson n'a plus aujourd'hui l'aura qui lui permettait à cette époque de chasser au-delà des terres du metal. Marilyn Manson (Brian Warner) est encore plus qu'hier l'incarnation d'un groupe dont il est à vrai dire le seul membre véritable. Une position qui semble l'encourager depuis Born Villain (2012) à revenir à un son plus brut, là où il recherchait auparavant le clinquant. The Pale Emperor est un disque blême, étouffant, malsain, du vrai Marilyn Manson débarrassé du maniérisme qui encombrait ses moins bons disques. Terrassé d'entrée par le blues purulent de « Killing Strangers », le pauvre auditeur n'a ensuite plus aucune bouée pour se raccrocher dans une mer poisseuse de dix chansons écorchées vives. « Warship My Wreck » sonne comme le dernier gospel avant l'Apocalypse, Brian Warner s'imagine certainement descendre Hollywood Boulevard entouré des flammes de l'enfer pour « The Mephistopheles of Los Angeles ». Concis et moins violent que Born Villain, The Pale Emperor constitue une bonne surprise dans le parcours heurté de Marilyn Manson. Le personnage a certes abandonné de sa superbe commerciale et renoncé à devenir une star grand public, il est au moins l'équivalent d'un Ozzy Osbourne ou d'un Alice Cooper pour ceux qui le suivent depuis ses débuts. Un monstre de foire paré d'un génie pour un rock de zombies qui n'a pas fini de combler les amateurs de ses différentes incarnations. -
Highway To Hell

Highway To Hell

Ac/dc

Ajouté le 19 déc. 2016
Qui peut résister à cette boule de feu compacte qui laisse l'auditeur sans répit ni repos tout au long de ces quelque 40 minutes bouillonnantes ? Combien de fois l'avons nous parcouru cet autoroute de l'enfer, pied au plancher, sans s'arrêter aux péages ? Au volant d'un pareil bolide, qui voudrait ralentir ? Aux commandes du dragster, Robert John « Mutt » Lange, donne des ailes à AC/DC qui s'en va conquérir le monde entier. Un courant chaud venu d'Australie transforme alors tous les kids du monde en kangourous épileptiques dont le seul désir est d'exploser la sono sur les riffs de Highway To Hell, Shot Down In Flames, Touch Too Much ou If You Want Blood You've Got It. Sur la pochette Angus, sans équivoque, tient le diable par la queue, le cartable plein de riffs, la casquette encornée, arborant une moue provocatrice laissant apparaître les deux rangées de dents qui s'apprêtent à dévorer la planète. En pleine ascension, les Australo-Écossais s'affranchissent en 1979 de leur premiers mentors, Harry Vanda et George Young (le grand frère d'Angus de et Malcolm, les deux guitaristes de la bande), pour se faire produire par Mutt Lange. Leur hard-boogie y gagne encore en chaleur, et la chanson-titre au refrain irrésistible, placée en ouverture, a tôt fait de devenir un hymne et un hit. La suite sait se montrer à la hauteur, avec des compositions en forme de brûlots qui font mouche à tous les coups, comme "Shot Down In Flames", "Touch Too Much" et "Beating Around The Bush". Pour que le plaisir soit total, les kangourous-rockers n'oublient pas de ralentir le tempo pour finir sur "Night Prowler", un de ces bons vieux blues charnus dont ils ont le secret. C'est, hélas, la dernière occasion de profiter du gosier rocailleux et des joyeuses grivoiseries de Bon Scott, qui disparaîtra tragiquement quelques mois après la sortie de ce qui reste l'un des deux ou trois meilleurs albums d'AC/DC.
Flammes

Flammes

Niagara

Ajouté le 26 sept. 2017
1985. Les groupes comme New Order ou Dépêche Mode font un tabac sur les ondes et dans les discothèques. La même année, la scène française voit poindre, timidement mais sûrement, un groupe qui répond au nom de Niagara. Composé de la belle, et non moins mystérieuse, Muriel Moreno et du ténébreux Daniel Chenevez, ce duo rennais s'impose avec un titre au charme exotique et sensuel "Tchiki Boum" (en référence aux comédies musicales hollywoodiennes des années 40). C'est pour Niagara le début d'une ascension vertigineuse dans l'univers musical du pays, qui donnera lieu par la suite à un enchaînement de tubes. À commencer par ces singles "L'Amour à la plage", "Je dois m'en aller" et "Encore un baiser", unanimement reconnus comme de petits chefs-d'œuvre aux accroches techno-pop, funky, jazzy ou afro-cubaines. Trois ans plus tard, le duo prend un virage à 90° en s'installant dans un style résolument plus rock. "Assez" et "J'ai vu" témoignent de ce changement car la voix de Muriel s'y fait plus rageuse et agressive ; et les guitares de Daniel Chenevez plus mordantes. Finalement le duo Moreno/Chenevez se sépare fin 1993. Flammes ranime nos souvenirs, ceux d'un duo entré depuis dans la légende. Un pur bonheur.
Breakin' Outta Hell

Breakin' Outta Hell

Airbourne

Ajouté le 19 déc. 2016
Les australiens de AIRBOURNE frères jumeaux gonflés à l'hélium du mythique AC/DC nous sortent un quatrième testament musical en ce début automnal 2016! A cette annonce, j'entends déjà certains raleurs et médisants les décrier, les moquer tant leur musique ressemble beaucoup à celle de la bande à AUGUS YOUNG. Certes AIRBOURNE tire ses essences et son style des frères YOUNG, c'est une certitude mais avec un sacré puta.. de talent! Là ou AC/DC vire à la parodie et à la catastrophe tant leur dernier effort semble très faible sonnant le glas de la retraite des kangourous, celle-ci étant largement méritée, le groupe faisant pour moi parti des cultissimes du HARD-ROCK, AIRBOURNE quant à lui nous explose les tympans avec un BREAKIN' OUTTA HELL sensationnel, sentant bon la bombe à neutron! Et oui le groupe nous offrant once tueries, dont certaines laissent complètement pantois et désarticuler. BREAKIN' OUTTA HELL a été enregistré à domicile en AUSTRALIE comme le tout premier RUNNIN' WILD (2007) sous la houlette du binome BOB MARLETTE/MIKE FRASER (AC/DC, METALLICA). Ca sent déjà bon non? Dès le début comment ne pas se pamer, trépigner des pieds devant l'incroyable duo d'ouverture qu'est le stupéfiant éponyme "breakin' outta hell" qui tabasse sévère! AIRBOURNE enflamme tout sur son passage (le clip) avec une rage folle, ca groove, ca péte tout, un vrai feux d'artifice! Punaise quelle voix! Mais que dire de l'énorme, le colossal "rivalry", le riff d'entrée et ses chœurs sont une tuerie finie. Un hymne à la folie pure. JOEL O' KEEFE y est teigneux, charismatique comme gagné par l'enfer! D'ailleurs la pochette illustre parfaitement le bonhomme et son groupe si, si la ressemblance est édifiante, combustion spontanée..... De plus aucunes faiblesses n'est à signaler pendant ses quarante minutes on ne peut que faire du air band guitar sur l'électrique "thin the blood" ou une nouvelle fois la voix rageuse et magnifique de JOEL O KEEFE (ses intonations sur "never been rocked like this" sont jouissives) fait sensation, la section rythmique balance grave également et danse comme jamais. Du COUNTRY HARD-ROCK pure jus. Sensationnel. Quels sont les anes qui critiquaient et railler au début de cette chronique? AIRBOURN continue d'etre tonitruant et incroyable avec le génial refrain "i'm going to hell for this". Les guitares y sont fantastiques. Arrrgh. Complètement addictif meme pour les plus septiques ou non initiés. Meme la queue de mon Carlin (chien) bat la chamade aux rythmes effrénés des kangourous. C'est pour dire. De plus à l'écoute du succulent "never been rocked like this" on peut y déceler un petit break ambiant (1m38) vraiment extraordinaire que le groupe devrait exploiter beaucoup plus souvent. Crazy vous avez dit crazy il y a qu' à demander et AIRBOURNE s'éclate sur le refrain endiablé de "when i drink i go crazy" avec encore ce break qui permet au titre de respirer pour repartir pour tout détruire sur son passage. Ce nouvel hymne au rock n' roll se termine par le magnifique "it's all for rock n' roll" énième tube de l'album scandé par des chœurs guerriers du plus bel effet. AIRBOURNE réussit là à nous faire oublier son ainé tant sa musique est sublime de bout en bout. RIVALRY tout un symbole. AC/DC n'est plus qu'un mythe et c'est déjà énorme, mais AIRBOURNE reprend le flambeau avec enthousiasme, furie et passion!
Comeblack

Comeblack

Scorpions

Ajouté le 19 déc. 2016
"Comeblack" est un exercice périlleux mais finalement assez réussi. Il est peu évident en réenregistrant de vieux titres, de restituer intact le feeling qui envahissait les productions d'un âge d'or. Les musiciens, s'ils ont forcément vieillis ont aussi évolués, et les formations sont souvent différentes. Mais ça le fait au moins sur "No One Like You" et sur un "Rhythm Of Love" à la rythmique plus heavy. On entend bien à l'écoute de ces titres que les préoccupations des Scorpions ne sont plus les mêmes, qu'il n'y a pas de marché en visée, et qu'ils sont débarrassés des pressions commerciales. A l'aide du duo de producteurs de "Sting In The Tail", qui leur ont vraiment concocté un gros son, on perçoit que "The Zoo" à quand même perdu un peu de son coté malsain et envoûtant, qui faisait quand même beaucoup dans l'ambiance de ce killer. Une question de feeling qui a évolué, reste que la grosse version proposée tue encore. On note que les guitaristes se sont lâchés, multipliant les interventions, souvent judicieuses. "Rock You Like A Hurricane" est doté d'une production avec une vraie batterie. Sur "Blackout" on sent un Klaus moins agressif que sur l'original, qui n'apparaît pas supérieur à sa version d'origine. "Wind Of Change" est peut-être la reprise la plus dispensable, et figure sans doute ici plus pour des histoires de droits. "Still Loving You" n'apparaît pas non plus dans une relecture supérieure à l'original, reste que de bonnes chansons restent de bonnes chansons, et qu'elles s'écoutent avec plaisir ce qui est le principal. La deuxième partie du CD est faite de reprises (sympa), illustré par un clip fun & hot, de titres qui ont influencé le tandem Schenker/Meine. Des reprises de Gloria Jones, de T-Rex, des Beatles, des Small Faces, des Kinks et des Rolling Stones. "Comeblack" ne s'impose pas comme un album majeur, et est plutôt destiné aux die-hard. Il est aussi regrettable de ne pas voir les Scorpions reprendre encore plus de leurs vieux titres, mais il existe différentes versions de l'album avec une cover des Yarbirds, une relecture de "Big City Nights", mais aussi une version d'un "Still Loving You".
Live: Greatest Hits From Around The World

Live: Greatest Hits From Around The World

Zz Top

Ajouté le 19 déc. 2016
You And Me

You And Me

Joe Bonamassa

Ajouté le 19 déc. 2016
Cet album sorti en 2006 est excellent de bout en bout, Joe Bonamassa nous entraine dans un blues rock riche et copieux où il déploie tout son talent puisqu'on y trouve des blues lents, lourds, rapides, dansants, langoureux, rockeurs, accoustiques, plaintifs, hargneux. Techniquement impeccable, il appuie ses attaques de Gibson Les Paul avec ses belles qualités de vocaliste. Un vrai de vrai. Peut-être le meilleur depuis Stevie Ray Vaughan. Dès le premier titre "high water everywhere" de Charlie Patton, Joe nous fait frissonner par une ligne de guitare fluide et claire et que dire de l'extraordinaire "bridge to better day" ! un chef d'oeuvre de blues-rock où la Gibson éclate en solis mordants ou coulants ! Notre artiste devient raffiné dans "Django", un titre intimiste plein d'émotion. Et si je vous dis que Jason Bonham, le fils du cogneur du feu Led Zep, officie tout au long de l'album, vous comprendrez et apprécierez la reprise "tea for one" on s'y croirait ! 11 titres pour plus de 50mn de blues varié, jamais lassant, où l'artiste crée un style qui pourrait bien devenir, au fil des années, une référence incontournable. Un album jubilatoire indispensable !
Sting In The Tail

Sting In The Tail

Scorpions

Ajouté le 30 déc. 2016
Il fallait au groupe allemand un chant du cygne digne de ce nom. Plus de quarante ans de carrière, pas loin de cent millions d’albums vendus à travers la planète… un succès et une longévité qui ont fait rêver plus d’une formation en quête de reconnaissance. Seulement, Scorpions a décidé de se retirer après un ultime album. Pas de tensions internes, point de problèmes financiers, juste l’envie de poser ses valises. Le 24 janvier 2010, Schenker, Meine et consorts lâchent l’info qui touche les fans en plein cœur : Sting in the Tail sera le dernier témoignage studio des ressortissants de Hanovre. Après une très longue tournée qui devrait les emmener sur les routes jusqu’en 2012 ou 2013, les Scorpions tireront leur révérence. Comment partir en beauté après être devenu aux yeux du plus grand nombre le groupe de hard rock spécialiste de la ballade pour slows langoureux ? En renouant avec son glorieux passé sans baigner dans le passéisme à tout bout de champs. Certes, Scorpions a tenté de se racheter une crédibilité certaine en laissant rugir les guitares des années après « Still Loving You » et « Wind of Changes » mais sans jamais renouer avec le colossal succès commercial de ses plus belles années (entre 1980 et 1990). Alors pourquoi Sting in the Tail fait-il autant plaisir à entendre ? Tout simplement parce que l’album fait la part belle à de véritables morceaux de rock fédérateurs comme « Raised on Rock », « Spirit of Rock » ou l’excellent « Rock Zone ». Trois fois le mot "rock" en trois titres ! La couleur est annoncée. Des plans classiques mais à la production ample et moderne donnant à ce disque une saveur nostalgique sans jamais verser dans le has been. Bien que deux des inévitables ballades restent prévisibles et sans véritable intérêt (l’arpège de « Sly » étant du pur Scorpions taillé pour serrer les filles), le « The Best Is Yet to Come » final sonne comme un magnifique adieu susceptible de faire dégainer quelques mouchoirs pour la bonne cause. On ne part pas ainsi sans laisser couler une petite larme. Scorpions s’en va, un vrai album digne de ses plus belles années en guise de dernier adieu. Partir sur une bonne impression... ils le méritaient au nom des services rendus à la cause du hard rock.
The Best Of (volume 1)

The Best Of (volume 1)

Depeche Mode

Ajouté le 30 janv. 2021

Family Tree

Black Stone Cherry

Ajouté le 28 juil. 2018
Voilà maintenant une bonne douzaine d'années que Black Stone Cherry a fait son apparition sur la scène Métal, et après 5 albums, les voici de retour avec un Family Tree qui devrait combler les amateurs du groupe. Six albums en 12 ans, cela se souligne, et six albums avec le même line-up, cela se souligne encore plus, preuve de l'excellente entente des quatre membres du groupe. Œuvrant toujours dans ce mix de Heavy Southern Classic and Modern Métal, le groupe apporte toutefois avec ce nouvel opus, un peu plus de variété dans ses tempos et ajoute quelques éléments tels piano, percussions ou encore chœurs gospel. Que les accrocs à la six cordes se rassurent, le travail des guitares est tout simplement monstrueux et à mon sens le meilleur tous albums du groupe confondus. Chris Robertson continue de délivrer cette voix, tantôt rageuse, tantôt douce, reconnaissable d'emblée. Quant à la section rythmique, ça ronronne du côté de la basse et ça frappe comme une mule côté batterie. Difficile de ne ressortir qu'un ou deux morceaux tellement l'ensemble est de grande qualité. Mais après trois ou quatre écoutes, j'ai craqué sur les "Bad Habit" (quelle ouverture d'album), "Burnin'" et ses guitares très sudistes, "Carry Me On Down The Road" et son solo couinant de grande classe, "My Last Breath", ballade magnifique aux chœurs tout aussi magnifiques, "Dancin' In The Rain" avec Mister Warren Haynes qui y va de ses petites notes magistrales et de sa voix chaude, et enfin un "Family Tree" que je qualifierais d'anthologique. Pour conclure simplement et brièvement, totale réussite!
Who I Am

Who I Am

Cory Marks

Ajouté le 30 janv. 2021
Power Up

Power Up

Ac/dc

Ajouté le 30 janv. 2021
LE NOUVEL ALBUM DU LEGENDAIRE GROUPE DE ROCK SORTIRA LE 13 NOVEMBRE AC/DC, le groupe légendaire du rock, sortira son dix-septième album POWER UP le 13 novembre 2020. Le premier depuis 2014. Angus Young [guitare principale], Brian Johnson [chant principal], Cliff Williams [guitare basse], Phil Rudd [batterie], et Stevie Young [guitare rythmique] font jaillir une nouvelle fois La foudre ! Pour l'album, le groupe a retrouvé le producteur Brendan O'Brien qui a tenu la barre de Black Ice en 2008 et de Rock Or Bust en 2014. Remonté à bloc pour au moins une décennie, AC/DC a enregistré douze nouveaux titres pour l'album, conservant fièrement leur signature sonore et toute leur puissance ! POWER UP sera disponible sous multiples formats qui enthousiasmeront les collectionneurs et les fans inconditionnels, y compris des versions numériques, CD et deluxe. L'édition limitée, unique en son genre, transformée en boîte de luxe POWER UP est une réelle pièce de collection pour les fans. Appuyez sur le bouton situé sur le côté de la boîte et regardez le logo AC/DC clignoter pendant que "Shot In The Dark" résonne via le haut-parleur intégré. À l'intérieur de la boîte se trouve le CD complet dans un emballage souple avec un livret de 20 pages qui contient des photos exclusives et un câble de chargement USB permettant à la boîte de rester allumée. Le disque vinyle sera pressé sur un vinyle de 180 grammes et logé dans une pochette gatefold. Des variantes en édition limitée du LP seront disponibles chez certains détaillants dans tout le pays, ainsi que sur la boutique en ligne du groupe. L'album sera disponible sur toutes les plateformes numériques le 13 novembre. AC/DC sont de retour en 2020.
Cachemire

Cachemire

Dernier Essai

Ajouté le 29 oct. 2022
Il y a 7 ans, Cachemire entrait dans le rock à coups de talons dans la porte, lançant par la même occasion un pavé dans la mare des puristes prouvant que celui-ci n’était pas l’apanage du phrasé anglais. Avec son nouvel album Dernier essai, le groupe ne fait dans les messages moralisateurs mais nous propose de « regarder » 14 courts métrages. Parce que oui, Cachemire ne juge pas, ne donne pas de leçons. Mais il observe, constate, ressent et nous pose une question très simple : qu’est-ce qu’on fait maintenant pour que la galère ne devienne pas épave ? Et bien, on l’ouvre. On crie. On hurle. On se décomplexe. En force et en riffs. Les aficionados retrouveront le piquant, le sel, la pâte abrasive « punk rockienne » du groupe. Ça joue. Fort. Ça cadence. Vite. Pas de temps morts. Pas de relâchement. C’est nerveux dans l’os. Tendu dans l’artère. Ce Dernier Essai est un album d’amplitude, un coup de maître dans le plexus et donne, par la même occasion, un très bel aperçu du champ des possibles qui s’offre désormais à Cachemire. Parce que croyez-le, les 4 garçons n’ont pas fini de nous montrer qu’ils en ont sous le capot.
Hardware

Hardware

Billy Gibbons

Ajouté le 20 mai 2022
Billy Gibbons, le légendaire guitariste et chanteur de ZZ Top dévoile son 3ème album solo 'Hardware'. Il livre ici un album explosif qui retourne aux sources du Blues Rock qui lui est cher. Hardware présente 11 compositions originales inédites ainsi qu’une reprise de “Hey Baby, Que Paso,” des Texas Tornados. Il s’entoure pour cet opus du même groupe que pour son précèdent opus Big Bad Blues, dont Matt Strotum, batteur de Guns’N’Roses.
The Names Lives On

The Names Lives On

Texas Hippie Coalition

Ajouté le 7 août 2023
The Final Album

The Final Album

Shaka Ponk

Ajouté le 7 août 2023
Après 20 ans d’existence, Shaka Ponk fait ses adieux avec une dernière tournée ‘’The Last Fucked up Tour’ en tête d’affiche des festivals et des Zeniths Sold-out ainsi qu’un 8ème et dernier opus. Shaka Ponk ne rend pas les armes pour autant, et en guise d’adieu choisit de rompre le statu quo et de redonner au rock son insolence, sa colère, sa liberté. Une photo de pochette qui en résume l’esprit : radical, sans concession. Un disque pour la première fois majoritairement en Français afin de choisir une expression sans artifice et comprise par le plus grand nombre et dénoncer les dysfonctionnements de notre société actuelle : surconsommation, pollution industrielle, déni politique, extinction des espèces… Dix chansons qui se rebiffent, choisissent l’électrochoc à l’anesthésie, l’espoir d’une révolution par le rock. Un cri d’amour de la nature et un appel à la résistance : Droit au but.
Chronicles Of The Kid

Chronicles Of The Kid

Ayron Jones

Ajouté le 7 août 2023
Riffs de guitare explosifs et voix rocailleuse, caractérisent les titres de ‘Child Of The State’, le 1er album d’Ayron Jones, sorti en 2021. Le chanteur et guitariste originaire de Seattle, signe son retour cette année avec un nouvel album, intitulé ‘Chronicles of the Kid’.
Stiff Upper Lip

Stiff Upper Lip

Ac/dc

Ajouté le 5 févr. 2015
Lorgnant sérieusement vers le blues, "Stiff Upper Lip" traduit pleinement le regain de goût d'AC/DC pour le blues, style qui l'a toujours influencé, sans toujours avoir été mis en avant. Pas aussi bon que Ballbreaker, il se hisse malgré tout à un très niveau qualitatif, à l'image du titre éponyme en guise d'ouverture, qui ravage tout sur son passage. Je n'estime pas ce disque comme indispensable si l'on désire être ultra-sélectif quant à un choix sur la discographie du groupe. par contre, cet opus reste incontournable pour tout fan qui se respecte !!! la production est exemplaire, le niveau technique aussi, quant à l'inspiration, c'en est à se demander comment ils font pour pondre des hits à la queue-leu-leu...
On Every Street

On Every Street

Dire Straits

Ajouté le 7 févr. 2015
Le groupe de Mark Knopfler et David Knopfler compose en 1977 le titre "Sultans of Swing", c'est un succès (guitare léché, son à la Shadows). La multinationale "Phonogram" est éblouit par leur dextérité et les signe pour cinq albums. Le premier album, "Dire Straits" sortit en 1978 est un succès immédiat. Je m'en rappelle, dans nos "boums", il tournait en continue. Mark Knopfler, signe tous les titres et avec le son cristallin de sa guitare, il est à l'opposé des Punks qui à l'époque étaient les rois de la scène rock. A mon avis, il a été influencé par des mecs comme "Duane Eddy", "Link Wray" mais également par "J.J. Cale". Mark Knopfler ne jouait que sur une Fender Stratocaster, c'est quand même un signe. le second album du groupe, "Communiqué" est un immense succès. Après il y aura "Making Movies" en 1980 et "Love Over Gold" en 1982. En 1985, sort "Brothers in Arms" qui est le cinquième et le plus gros succès du groupe avec le fabuleux "Money for Nothing". Début 1990, Dire Straits,(David a quitté le bateau) sort "On Every Street" avec le fabuleux "calling Elvis". Cet album avec bien sur leur premier "Sultans of Swing" et tous les suivants est excellent (rien à jeter). Ecoutez: "Heavy Fuel", "Ticket To Heaven" ou encore le très country "How Long". Petit coup de coeur pour "Calling Elvis". Calling elvis, is anybody home, calling elvis, i'm here all alone, did he leave the building or can he come to the phone, calling elvis i'm here all alone. Pour conclure, le groupe de Mark knopfler étaient (ne parlons pas au passé), un très bon groupe qui nous proposait d'excellentes mélodies et de très bons rocks.
Ac/dc Live At River Plate

Ac/dc Live At River Plate

Ac/dc

Ajouté le 4 févr. 2015
Déjà sorti en DVD en 2011, Live at River Plate est le fidèle reflet des trois concerts donnés par AC/DC à Buenos Aires en 2009 lors du Black Ice World Tour. Le double CD est en tout points identique au DVD, avec exactement le même tracklisting. Aucun bonus ne vient compenser l'absence d'images d'une version audio qui ne révèle pas de surprise. Reste ce que l'on sait depuis longtemps, c'est à dire qu'AC/DC est un monstre de longévité et un monstre scénique. Une fois encore à l'écoute de Live at River Plate, difficile de déceler que ces braves gens approchent de la soixantaine et des quarante ans de carrière. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'AC/DC est bien loin des baudruches essoufflées et autres rockers cacochymes qui prétendent de temps à autres monnayer encore ce qui leur reste d'énergie sur scène en faisant titrer la langue à des gorilles. D'accord, tout est prévisible dans le set de Live at River Plate avec la présence de classiques qu'aucun fan ne supporterait de voir absents (« Whole Lotta Rosie », « The Jack », « Let There Be Rock », « Highway to Hell », « T.N.T. »), ainsi qu'avec le choix de titres percutants du dernier album en date (« Rock 'n' Roll Train » et l'impressionnant « War Machine »). Une sélection de dix-neuf titres pratiquement idéale servie par cinq musiciens toujours aussi unis et puissants dans leur sobriété même. Tout juste remarquera t'on que Brian Johnson a définitivement écartée l'ombre de Bon Scott et est devenu la gargouille la plus sympa du rock. Porté par la ferveur des fans argentins dans le Stade Monumental qui accueille d'habitude les exploits du Club Atlético River Plate, AC/DC donne le meilleur de lui-même. Il ne sait d'ailleurs pas faire autrement, et n'a peut être jamais été aussi bon que lors de ce Black Ice World Tour. AC/DC est même tellement satisfait de ses dernières prestations qu'il envisage désormais un album supplémentaire suivie de l'indispensable tournée. Annoncé mort à maintes reprises et aujourd'hui objectivement mal en point, le rock 'n' roll possède avec AC/DC son dernier défenseur de poids, l'un des seuls - le seul ? - à la crédibilité intacte. Demandez donc aux deux cent mille argentins qui ont assistés aux trois shows dont est tiré Live at River Plate ce qu'ils en pensent.
Live From Texas

Live From Texas

Zz Top

Ajouté le 7 févr. 2015
Bien que publié par un label intitulé "Back On Black Rock Classics", ce double album en vinyle n'est en rien la réédition d'un "classique du rock" mais la transcription vinylique opportuniste, en 2011, de la bande son presque intégrale d'un DVD/Blue-Ray de 2008 (cf. Live From Texas') résultant d'une captation de nos chers plus ou moins barbus, en direct et en public, le 1er novembre 2007, au Nokia Theatre de Grand Prairie (Texas). Si la set-list constitue un "best of" des premières années du groupe (avec accent sur la période 1973-1985, de 'La Grange' à 'Rough Boy'), et si le public texan est tout acquis (il connaît les paroles de 'Tube-Snake Boogie'), comme certains clients l'ont souligné dans leurs commentaires du DVD / Blue-Ray, le son n'est pas bon. A la seule oreille, il rappelle le son de bootlegs de qualité à peine supérieure. Ce constat n'est déjà pas très "raccord" avec les standards posés par la discographie "officielle" du groupe. Mais il faut ajouter que la musique est jouée comme pour un stade, donc de manière exagérée et sans fioritures, que la voix de Billy est plus qu'abimée, et que la division du concert en quatre rondelles a été opérée à la hache. Je sais bien qu'aussi vrai que "You Don't Mess With Texas", "You Don't Mess With ZZ Top", mais pour les néophytes, et pour les moins absolutistes des fans du groupe, mieux vaut probablement en rester à la version DVD / Blue-Ray de ce concert (que je n'ai pas visionnée).
The Big Bad Blues

The Big Bad Blues

Billy Gibbons

Ajouté le 20 mai 2022
Blood Harmony

Blood Harmony

Larkin Poe

Ajouté le 2 mars 2023
Le dernier album studio "Blood Harmony" confirme tout le bien que l'on pensait déjà de Larkin Poe. Les deux sœurs ont réussi à se façonner une belle identité blues rock, insufflant une nouvelle énergie au genre avec une perspective avant-gardiste et une approche résolument féminine. Elles ont coproduit cet album avec le guitariste texan Tyler Bryant (mari de Rebecca à la ville). Alors que Megan se charge des harmonies vocales et de sa désormais fameuse lap-steel guitar, Rebecca assure le chant, la guitare et des claviers. Membres de leur groupe depuis longtemps, l'on retrouve Kevin McGowan et Tarka Layman, à la batterie et la basse. Principalement enregistré dans le home studio de Rebecca et Tyler, le résultat est électrisant et exploite pleinement cette vitalité que l'on ressent lors des concerts du combo. Chaque chanson est imprégnée d'une sensibilité soul et d'une férocité exaltante. Du jeu de guitare fiévreux de "Bad Spell" à l'émouvant "Southern Comfort", en passant par la brûlante chanson-titre, "Blood Harmony" révèle un groupe en parfait accord avec ses formidables intuitions. Au fil de ce disque Larkin Poe raconte des histoires fortifiées par un son lourd comme le blues, qui touchent l'auditeur droit au cœur.
Rob Zombie

Rob Zombie

Venomous Rat Regenartion Vendor

Ajouté le 20 mai 2022
Il sera difficile pour Rob Zombie de se révolutionner, tant son style lui est propre. Et nous l'aimons, ce style, même si au fil des albums un effet de déjà-vu se fait de plus en plus sentir. Aussi, si l'auditeur ne peut miser sur l'effet de surprise, il peut tout au moins s'en remettre à l'inspiration du bonhomme (qui a écrit tous les textes) et de son équipe, héritée intégralement du team Marilyn Manson, notamment John Five, qui a co-écrit la musique, prenant au fil des ans une place de plus en plus prépondérante dans la création, le patron étant pas mal pris par ailleurs avec le cinéma comme l'on sait. Le style général s'en ressent nettement, pour ceux qui connaissent l'oeuvre du guitariste en solo : sa télécaster fait des merveilles, engendrant pléthore de riffs puissants, à l'instar de l'impressionnant Teenage Nosferatu Pussy qui ouvre les hostilités en slow-mid-tempo très, très lourd. Superbe entrée en matière, qui tranche justement avec l'habituel et laisse penser à un renouveau chez la Zombie family. Le chapelet qui suit reste dans la veine que l'on connait, avec en tête un Dead City Radio bondissant et efficace, un Revelation Revolution technoïde bien puissant, tout comme le Ging Gang Gong De Do Gong De Laga Raga avec la voix de Rob passée au Vocoder. Pas vraiment révolutionnaire, on détecte néanmoins dans la cuvée 2013 du Zombie une envie notable de proposer quelque chose de nouveau. A son niveau, cela ne peut évidemment pas se traduire par un renversement total de la vapeur, mais de nombreuses petites touches ça et là témoignent de cette démarche de ne pas s'endormir sur ses lauriers : on notera globalement un durcissement du ton et une accélération des tempi : mis à part le titre d'intro, tout le reste bastonne sévère, relativement riche, ne laissant aucun répit à l'auditeur, jusqu'à l'excellent final qu'est Trade In Your Guns for Coffin. D'autre part, si l'ensemble est comme toujours allègrement truffé de samples tirés de vieux films d'horreur de série Z, mais aussi de touches électroïdes bien placées, on appréciera le saupoudrage d'orgue hammond, fait assez nouveau chez Rob & Cie. Le son est énorme, rien à redire. Quant au chant, une certaine variété caractérise le disque, soulignant là aussi l'intention du boss d'apporter un peu de vent frais. L'inspiration est donc au rendez-vous.
Greatest Hits (picture Disc)

Greatest Hits (picture Disc)

Guns N Roses

Ajouté le 25 févr. 2021
Pour la première fois disponible en vinyle, le Greatest Hits de Guns N’Rose. La compilation comprend Shadow Of Your Love le dernier hit du groupe sorti en 2018 dans le coffret Appetite For Destruction: Locked N’ Loaded.
Une Nuit En Enfer

Une Nuit En Enfer

Bande Originale Film

Ajouté le 20 mai 2022
From Dusk till Dawn: Music from the Motion Picture' is the soundtrack album for the 1996 action-comedy-horror film, 'From Dusk till Dawn', directed by Robert Rodriguez and the screenplay was written by the legendary Quentin Tarantino. The album is predominantly Texas blues, featuring such artists as ZZ Top, Stevie Ray Vaughan and his brother Jimmie Vaughan. The film's score was composed by Graeme Revell, and two short excerpts of his work are featured on the album. There are also extracts of dialogue from the film. The Chicano rock band Tito & Tarantula, who portrayed the band in the Titty Twister bar, appears on the soundtrack as well. This record, never before released on vinyl, contains a 6 panel insert and a secret bonus track.
That Little Ol Band From Texas

That Little Ol Band From Texas

Zztop

Ajouté le 21 mai 2022
RAW est le nouvel album de ZZ Top comportant la BO du documentaire "That Little Ol' Band From Texas", un documentire qui retrace l'histoire du groupe. "RAW" reprend plus précisment les prises live du groupe au Gruene Hall, la plus ancienne salle de danse du Texas.
High Voltage Blues

High Voltage Blues

Anthony Gomez

Ajouté le 2 mars 2023
Le célèbre guitariste de blues-rock Anthony Gomes sort son 13e album studio High Voltage Blues via Rat Pak Records. High Voltage Blues est un album de compilation qui fait suite à son album à succès de 2020, Containment Blues, qui a atteint la première place du classement Billboard, et comprend trois nouvelles pistes studio, onze chansons préférées des fans nouvellement enregistrées, et des apparitions en tant qu'invités du bassiste légendaire Billy Sheehan, du batteur de KoRn Ray Luzier, de la chanteuse renommée Bekka Bramlett, et de la candidate de The Voice™ Wendy Moten. "Nous nous sommes beaucoup amusés à balancer ces chansons", déclare Anthony ; "Pour moi, en tant qu'artiste, c'était génial de revenir à certains de mes travaux antérieurs et de les regarder sous un angle différent. Billy et Ray ont vraiment poussé la façon dont je joue de la guitare, et ils ont ajouté un tout nouvel élément, avec un peu de folie", dit-il en riant. "Quand les gens me demandent à quoi je ressemble, je réponds : "Si B.B. King était dans AC/DC, c'est ce que nous essayons de capturer". C'est du blues à haute tension en un mot." Des rythmes endiablés de Painted Horse, qui ouvre l'album, au classique déchirant Darkest Before The Dawn, il est clair que le jeu de guitare blues caractéristique d'Anthony constitue la base de son dernier effort solo. Produit par Peter Carson et mixé par Chris Collier, High Voltage Blues offre toute la puissance et le punch que l'on est en droit d'attendre de cet artiste de blues de premier plan.
Orianthy

Orianthy

Rock Candy

Ajouté le 2 mars 2023
Orianthi, artiste disque de platine présente son nouvel album studio, "Rock Candy". "Rock Candy" fait suite à l'album studio de 2020, "O", qui, à l'époque, était son premier nouvel album studio en sept ans et sa première nouvelle musique en tant qu'artiste solo en six ans. Orianthi est accompagnée par le talentueux Jacob Bunton, qui a produit l'album. En outre, il joue de la guitare, de la basse, du clavier, du piano et du violon tout au long de l'album. Jacon Bunton est connu dans le monde du rock pour son travail avec Steven Adler, entre autres, mais c'est un compositeur, auteur-compositeur, producteur et multi-instrumentiste récompensé par un Emmy Award, qui a notamment travaillé avec Mariah Carey, Steven Tyler, Smokey Robinson, Akon, Pop Evil et bien d'autres. Le batteur Kyle Cunningham complète l'équipe de "Rock Candy".
Thorbjorn Risager & The Black Tornado

Thorbjorn Risager & The Black Tornado

Navigation Blues

Ajouté le 2 mars 2023
Le 13ème album studio du plus célèbre blues rocker danois. Au programme : toujours ce mélange exaltant de soul, Chicago blues, boogie,et de rock'n'roll avec une voix haute en couleur quelque part entre Ray Charles, Van Morrison et Billy Gibbons des ZZtop. Cet album serait la BO parfaite pour un film de Tarantino avec des couchers de soleil en plein désert !
Violator

Violator

Depeche Mode

Ajouté le 20 janv. 2015
Sitôt leur tournée 101 achevée, Martin L. Gore soumet ses nouvelles compositions de ce qui sera leur album le plus célèbre à ce jour. En 1989, les quatre musiciens rentrent en studio à Milan pour travailler sur les maquettes très épurées de Martin L. Gore. David Bascombe n'étant pas disponible, le groupe fait alors appel au producteur Flood afin d'enregistrer ce nouvel album, où l’on retrouve les titres Personal Jesus, Policy of Truth, World in My Eyes, Halo, Waiting For The Night et surtout le single qui reste l'un des plus célèbres du répertoire de DM, et son plus gros hit à ce jour : Enjoy the Silence. Initialement composé comme une ballade (la démo minimaliste de Martin L. Gore était composée sur un harmonium), Flood et Alan Wilder y ont tout de suite décelé un fort potentiel : ils ont alors demandé à Gore de composer une ritournelle mélodique supplémentaire à la guitare (qui sera déclinée à différents octaves et jouée également aux claviers), le rythme fut accéléré et un soin tout particulier fut apporté à la production de la chanson (pour preuve, le titre est le seul qui fut mixé par Daniel Miller et Flood et non par le disc jockey français François Kevorkian qui mixa le reste de l'album). En tant qu'auteur, Gore déclara durant cette période que ses dix thèmes favoris étaient : « les rapports humains, la domination, le désir, l'amour, le bien, le mal, l'inceste, le péché, la religion, l'immortalité »14. Le premier extrait de l'album Personal Jesus paraît sur les ondes dès août 1989, et détone. Avec une chanson rock construite autour d'un riff de guitare blues (façon John Lee Hooker), Depeche Mode est là où on ne l'attendait pas. Cet inattendu mélange au rythme lourd, à la mélodie simple et marqué d'un slogan – davantage qu'un refrain – « Reach out and touch faith » donne le ton. Ne perdant pas de vue le champ d'expérimentation électronique, Personal Jesus se conclut par une phrase instrumentale où les programmations semblent livrées à elles-mêmes, percutées par un rythme lourd. Ce titre est une idée de Gore qui, en lisant une biographie d'Elvis, a appris que Priscilla Presley appelait son mari « mon Jésus personnel ». Par ailleurs les couplets, évoquant une conversation téléphonique « lift up the receiver I'll make you a believer », font en fait écho à l'existence aux États-Unis d'une ligne téléphonique où l'on pouvait joindre un prêtre pour se confesser. Mute n'espérait pas un tel engouement pour Personal Jesus, qui connaît un grand succès international (notamment en Europe et aux États-Unis), misant davantage sur la sortie d'Enjoy the Silence, prévue stratégiquement au moment de la parution de l'album, début 1990 ; baptisé Violator, celui-ci paraît finalement au mois de mars de cette année-là et, propulsé par des ventes records de ses singles (notamment Enjoy the Silence, premier titre de DM à se classer au Top 10 américain et single du retour du groupe dans le Top 10 anglais), devient l'album le plus connu de Depeche Mode, écoulé à près de 15 millions d'exemplaires à ce jour, dont plus de 4 millions pour les seuls États-Unis. Un événement particulier illustre cette immense popularité acquise, notamment sur le sol américain. Le 20 mars 1990, lors d'une journée de promotion à Beverly Hills, 20 000 fans se pressent pour obtenir un autographe, mais cela tourne vite à l'incident public. Rapidement, les vitres du disquaire où se trouve le groupe - qui sera promptement évacué - cèdent sous la pression de la cohue en proie à une hystérie collective, et les autorités, craignant une émeute (qui sera évitée de peu), « envoient sur place plusieurs hélicoptères [et] quatre divisions de police » afin de disperser la foule15 ; plusieurs personnes seront blessées lors de cet incident inédit qui sera largement relayé par les médias, locaux comme nationaux. Afin de promouvoir l'album, Depeche Mode s'embarque pour plusieurs mois dans le World Violation Tour, qui démontre, une fois de plus, la grande renommée acquise par la formation anglaise. Celle-ci joue par exemple dans plusieurs stades aux États-Unis : ainsi 42 000 tickets sont vendus en l'espace de quelques heures pour un concert au Giants Stadium (dans le New Jersey) et 48000 tickets sont écoulés en seulement une demi-heure pour un show au Dodger Stadium (à Los Angeles). En 1991, Depeche Mode contribue, avec le titre The Death's Door, à la bande originale du film Jusqu'au bout du monde, de Wim Wenders. À ce moment-là de sa carrière, le groupe est au faîte de sa gloire, autant plébiscité par le public que par la critique.

Quel Enfer

Niagara

Ajouté le 13 avr. 2015
L'aventure Niagara commence bien loin du Canada et de ses chutes éponymes. C'est à Rennes que Muriel Moreno (née Muriel Laporte en 1963), alors étudiante en histoire de l'art et DJ amatrice, fait la rencontre de Daniel Chenevez, organiste dans plusieurs formations locales. Attiré par le potentiel que représentait la voix à la fois grave et sensuelle de la jeune femme, Chenevez lui propose d'intégrer un groupe fondé avec le guitariste José Tamarin, baptisé du surnom du plus célèbre vilain de l'univers de Bob Morane : L'Ombre Jaune. Un nom bien étrange pour une formation pop, mais qui a le mérite de renvoyer au champ lexical déjà exploré par Indochine, dans son titre « L'Aventurier ». Comme quantité de formations à l'époque, L'Ombre Jaune fait un usage intensif du synthétiseur, plus en évidence que les autres instruments. La voix de Muriel Moreno se prêtant aux compositions du duo Chenevez/Tamarin, le jeune groupe commence à tourner sur la scène régionale et apparaît même aux Transmusicales de Rennes en 1982. Un véritable luxe pour une formation composée avant tout d'étudiants qui n'ont pas abandonné les bancs de la fac et pour qui la musique reste une activité annexe. Participant à un concours local intitulé Coups de talent dans l'Hexagone, et organisé par le Ministère de la Culture pour dénicher de nouveaux talents dans la variété française, L'Ombre Jaune, qui se présente sous le nouveau nom de Niagara l'emporte et obtient le sésame pour enregistrer un premier single : « Tchiki boum » (septembre 1985). Le morceau plaît aux radios, qui le diffusent abondamment cet automne-là. Calibré pour les discothèques, ce titre est un succès et Niagara entame alors la tournée des boîtes de nuit pour se produire en public. Trio devenu duo après le départ de Tamarin, Niagara poursuit sur sa lancée et compose un autre titre clairement orienté pour viser les habitués des pistes de danse des années 80 : « L'Amour à la plage » (mai 1986). Il est suivi du dynamique « Je dois m'en aller » en octobre, autre succès. Muriel, jouant à la perfection son rôle de femme fatale à la rousseur incendiaire dans les clips et sur scène est, bien évidemment le premier atout de Niagara, mais les créations de Chenevez collent également aux goûts des spectateurs venant de plus en plus nombreux aux shows du duo. Le compositeur - devenu producteur - ne s'arrête pas à la musique, puisqu'il décide de prendre en main tous les aspects visuels du duo : clips vidéo, pochette d'albums et affiches de concert. Encore un Dernier Baiser est le premier album à sortir, en novembre 1986. Le public a alors l'opportunité de découvrir non seulement un album de pop rafraîchissante teintée de funk dans le paysage plutôt sombre du rock français, mais également un duo scénique qui tient la route et est accueilli par un triomphe à l'Olympia en mars 1987. Un an après paraît Quel Enfer !, disque aux sonorités plus dures et nettement marquées par le rock où les titres parlent d'eux-mêmes : « Assez ! », « Flammes de l'enfer ». Le duo expérimente la censure télévisuelle, le clip de « Baby Louis », volontairement flou, étant jugé inesthétique. Cela n'entame guère la popularité de Niagara qui commence à s'exporter et s'engage dans de grandes tournées en France (La Cigale et le Zénith de Paris) et à l'étranger (les pays du Maghreb puis l'Amérique en 1989), laissant sur les rotules Muriel, qui supporte durement les longs voyages. La tendance se durcit en avril 1990 à la parution de Religion, pur album de rock crée une certaine polémique, car il sort au moment où les premières bombes commencent à tomber sur Bagdad. Le clip du titre « J'ai vu », montrant des images de conflits autrement plus sanglantes que celles diffusées sur les chaînes de télévision est interdit d'antenne. Il est cependant à noter que la chanson n'avait rien à voir avec les événements du Golfe, traitant du sujet de la guerre et ses conséquences sur les populations civiles. Seul un morbide concours de circonstances a violemment mis la chanson en rapport avec l'actualité. D'autres titres tirés de l'album comme « Pendant que les champs brûlent » ou « Psychotrope » connaissent aussi une exploitation réussie sur le marché des singles. Niagara est alors l'un des rares groupes francophones à séduire le public anglo-saxon et la promotion, dure et de longue haleine à tendance à se focaliser sur Muriel, qui s'en lasse d'autant que le rythme des tournées devient de plus en plus difficile à supporter pour la chanteuse. La chute de Niagara La Vérité, qui sort en 1992, est le dernier album du groupe, même si au moment de sa sortie, seule Muriel Moreno en est réellement consciente. Plus abouti et nettement moins joyeux que ses prédécesseurs (ce qui n'est pas peu dire car Religion et Quel Enfer n'incitaient déjà pas vraiment à l'hilarité), l'album ne rencontre qu'un succès d'estime, malgré un casting international (la chanteuse soul P.P. Arnold dans les choeurs). La tournée qui suit se révèle cahotique quand la chanteuse devient aphone avant un concert en Suède. Les dates suivantes sont annulées ou reportées à la saison suivante, et le groupe obtient finalement un triomphe au Canada - sans toutefois glaner de hit notable. Pour Muriel Moreno, c'est un signe : Niagara a fait son temps et il est l'heure de mettre fin à l'aventure. D'autant que la rouquine a plusieurs projets personnels en réserve. C'est sur un ultime concert dans le sud de la France en 1993 que s'achève l'histoire d'un groupe qui a marqué près d'une décennie. La redécouverte du duo rouge et noir a lieu en 2002, à l'occasion de la sortie de la compilation Flammes, mais aucune reformation du groupe n'est envisagée.
Alone

Alone

Will Barber

Ajouté le 13 déc. 2018
Greatest Hits

Greatest Hits

Lenny Kravitz

Ajouté le 13 déc. 2018

Quel Enfer

Niagara

Ajouté le 11 juil. 2015
Avec ce deuxième album, paru en 1988, Niagara rompait déjà avec la pop du premier album. Ici pas de "Tchiki Boum", mais plusieurs titres qui révélaient en Muriel Moreno et Daniel Chenevez d'authentiques artistes de rock - peut-être même les Annie Lennox et Dave Stewart "made in France". Il suffit de citer "Assez", "TV Addict", "Soleil d'hiver" ou "Flammes de l'enfer" pour s'en convaincre. Mais si le duo s'inscrit dans une démarche musicale new-wave, celle-ci est enrichie d'heureuses influences rhythm'n'blues, au point que l'on pourrait croire Quel enfer ! enregistré à New York ou à Los Angeles, alors qu'il l'a été à Bruxelles...
Driving Towards The Daylight: Picture

Driving Towards The Daylight: Picture

Joe Bonamassa

Ajouté le 11 juil. 2015
Après son succès en duo avec beth hart, la nouvelle pépite du guitariste de génie ! "Driving Towards The Daylight" est le 13ème album studio de Joe Bonamassa mais aussi l'occasion d'une nouvelle collaboration fructueuse avec le producteur Kevin "Caveman" Shirley (Led Zeppelin, Aerosmith, Black Crowes). Shirley était en effet déjà aux manettes des deRniers disques de Joe ("Black Rock", "Dustbowl"), Des albums de Black Country Communion, et enfin de "Don't Explain", le fabuleux album de reprises en duo avec Beth Hart, qui a déjà vendu plus de 25 000 copies en France ! A noter la présence de Jimmy Barnes, l'emblématique chanteur de Cold Chisel sur le dernier morceau. "Too Much Ain't Enough Love". En soutien de son album, Bonamassa va comme à son habitude, entamer une énorme tournée mondiale avec notamment un retour très attendu chez nous, puisqu'il nous gratifie de 2 shows exceptionnels, dans l'hexagone, en acoustique l'été prochain ! Gageons que les récents succès de "Don't Explain" et de Black Country Communion vont immanquablement attirer l'attention du "grand public" sur ce guitariste (et chanteur) d'exception ! Si tant est que cela signifie encore de nos jours quelque chose, le treizième album de Joe Bonamassa s’appuie avant tout sur une histoire de copains, pour tout dire une aventure en studio qui rassemble des musiciens qui partagent les mêmes émotions (le blues, le rock vintage), et une empathie commune (après s’être croisés à maintes reprises, au gré des concerts ou des sessions). Ainsi, Driving Towards the Daylight a été produit par le fidèle Kevin Shirley (qui a fait ses quenottes sur le bois des consoles pour le compte de The Black Crowes ou Aerosmith), et bat entre autres le rappel du guitariste d’Aerosmith Brad Whitford (son rejeton Harrison est également présent au même pupitre), ainsi que de l’étonnant claviériste Arlan Schierbaum, qui n’a pas son pareil pour faire sonner son orgue de la manière la plus charnue qui soit. Et c’est une star, Jimmy Barnes, qui s’arroge les vocalises conclusives, sur une reprise de son propre hit, « Too Much Ain’t Enough Love ». Le répertoire retenu s’articule en fait peu ou prou à parité sur des compositions originales (dont un « Dislocated Boy » en ouverture, de la main du patron en personne, belle introduction poisseuse et rampante au programme), et un choix parfaitement tempéré de reprises. Le blues reste naturellement l’inspirateur prioritaire, avec des versions complètement convaincantes du « Stones In My Passway » de Robert Johnson, ou d’un « Who’s Been Talkin’ ? » de la plume d'Howlin’ Wolf. Un détour vers l’électricité chicagoane s’imposant, a également été retenu un hit de Koko Taylor, « I Got All You Need » de Willie Dixon, académicien du genre, et, pour faire bonne mesure, le très parfumé « Somewhere Trouble Don’t Go » du compositeur et chanteur country Buddy Miller figure également dans la sélection. Plus contemporains, se signalent en outre à l’attention des adaptations de « New Coat Of Paint » (Tom Waits), un emprunt au répertoire de Whitesnake (« A Place in My Heart »), ainsi qu’une visite du « Lonely Town Lonely Street » du soul-man Bill Withers. Un beau – et excitant – panorama d’une synthèse parfaitement digérée de racines blues, et de ce rock britannique des sixties, au fumet joyeusement épais, si caractéristique : particulièrement prolixe – en solo ou en compagnie de son groupe Black Country Communion - ces dernières années, Joe Bonamassa réalise l’exploit de ne jamais décevoir dans les canons qu’il s’est fixés à lui-même.
The Look

The Look

Roxette

Ajouté le 11 juil. 2015

Delta Machine

Depeche Mode

Ajouté le 12 juil. 2015
13ème et très attendu album studio enregistré à Santa Barbara et New York et produit par Ben Hillier et mixé par Flood. « Ecrire cet album a été incroyablement intimidant puisque je voulais que le son de ces titres soit très moderne. Je veux que les gens se sentent bien en écoutant cet album, qu'ils y trouvent une sorte de tranquillité. Il s'est passé quelque chose de magique. » - Martin Gore Dave Gahan ajoute : « Avec cette sortie, nous avons complètement changé notre façon de créer un album. Quand nous avons réalisé que l'album allait sonner trop normal, on a tout remis à plat et on a donné un son organique, à la Depeche Mode. » Un album au son résolument moderne ! On y retrouve le fameux son « Depeche Mode » mais le groupe a su se renouveler, et même brillamment se renouveler. Pionniers de la période post-punk, DEPECHE MODE est devenu un des groupes les plus influents de la musique actuelle, avec plus de 100 millions d'albums vendus à travers le monde. Formés en 1981, DEPECHE MODE - Martin Gore, Dave Gahan et Andy 'Fletch' Flechter - rencontrent toujours aujourd'hui avec succès un accueil critique et commercial mondial, aussi bien en studio que sur scène. Les 12 albums déjà sortis du groupe ont tous été classés dans le Top 10 de plus de 20 pays, dont la Grande Bretagne et les Etats-Unis. Leur dernier album 'Sounds of The Universe', sorti en 2009, s'était directement classé # 1 dans 14 pays. Le contingent de Basildon qui enflammait le Palais Omnisports de Paris-Bercy en 1985 a fait son chemin (de croix) et traversé mille épreuves pour conquérir le statut qui est le sien, celui d'un groupe majeur et influent sur tout un pan de la scène rock et electro. Si les grands se reconnaissent aux traces qu'ils laissent sur leurs contemporains, alors Depeche Mode est de ceux là avec un titre emblématique comme l'est « Personal Jesus », repris à la fois par - remarquable grand écart -, Johnny Cash et Nine Inch Nails. Être l'auteur de tant de classiques et se renouveler sans se répéter a de quoi donner les foies à Martin Gore, Dave Gahan et Andy Fletcher, revenus de toutes les péripéties qui soudent un bataillon. Celui qui a repris le « John The Revelator » de John Lee Hooker retourne sur le terrain du « blues électronique » qui est devenu sa marque de fabrique et entend bien dépasser le terne Sounds Of The Universe par une succession de nouveaux étendards dont font d'emblée partie « Angel » et « Heaven », après un « Welcome To My World » introductif débarassé des « démons » et des « anti-dépresseurs » qui régentent la vie du trio depuis si longtemps. Les accords décharnés de « Slow » en sont le meilleur exemple. De la lutte des classes à la recherche de spiritualité, il y a un monde que Depeche Mode a parcouru sans jamais paraître ridicule. Les marques d'aspiration à la sérénité sont légion dans un album qui marie avec excellence guitares et machines dans un savant magma d'électricité déployé par le sorcier Ben Hillier. Un parcours en treize étapes semé de mystères (« Secret To The End ») et de doutes (le magnifique « Broken », son double « Alone »), obsédé par la recherche d'un absolu qu'il atteint par endroits (« Should Be Higher »), avant de finir sur un « Goodbye » porteur d'interrogations. Encore loin d'avoir fait le tour de ses sujets de préoccupation, l'entité à trois têtes révèle de nouvelles facettes de son univers à travers le squelettique et expérimental « My Little Universe », le puissant « Soft Touch/Raw Nerve » ou le blues pénétrant de « Goodbye ». Ces nouveaux stigmates que dévoile DM à travers une palette riche et épineuse en forment l'une de ses oeuvres-maîtresses.
Back In Black

Back In Black

Ac/dc

Ajouté le 12 juil. 2015
19 février 1980, le monde du rock a l'une des plus grosses gueules de bois de son histoire. Emporté par ses excès, Bon Scott vient de quitter la scène définitivement. Le groupe décide alors de continuer l'aventure en recrutant presque immédiatement un nouveau chanteur, en la personne de Brian Johnson, dont les caractéristiques vocales sont étonnamment proches de celles de Bon Scott. La tâche n'est pas aisée, mais avec « Back In Black », AC/DC surmonte la mort de Bon Scott et se transcende, accomplissant une oeuvre à la hauteur du magistral « Highway To Hell ». Brian Johnson, plus qu'un remplaçant de luxe, s'avère un interprète passionné et investi, et réussit, quatre mois seulement après la disparition de son illustre prédécesseur, à faire entrer AC/DC dans une autre dimension, réalisant alors un des albums rock les plus importants de tous les temps. Avec ce qui pourrait passer pour l'énergie du désespoir, le combo enchaîne les hymnes et rajoute à son imposant palmarès quelques merveilles comme Hells Bells, Back In Black, You Shook Me All Night Long ou Rock'n'Roll Ain't A Noise Pollution qui feront bonne figure au panthéon du rock.
Blues Of Desperation

Blues Of Desperation

Joe Bonamassa

Ajouté le 5 juin 2016
La star de la guitare redéfinit le blues rock avec un superbe nouvel album ! Voici enfin le nouvel album studio de Joe Bonamassa qui est le digne successeur de « Different Shades of Blue », qui était entré directement top 8 des charts du Billboard lors de sa sortie aux Etats-Unis en 2014. Produit par le talentueux Kevin Shirley (Led Zeppelin, Iron Maiden, Aerosmith), le disque comporte 11 nouvelles chansons originales composées par Joe et son groupe de musiciens de haute volée. L'album a été enregistré avec maestria en 5 jours à Nashville, au Grand Victor Sound Studios (ex-RCA Studio A), dans un esprit spartiate afin de tirer le meilleur de l'artiste et de le pousser au fond de ses retranchements et d'éviter de céder à une certaine forme de facilité. Aux côtés de Bonamassa, on retrouve Anton Fig à la batterie (Bob Dylan, Mick Jagger, BB King.), Greg Morrow également à la batterie(Billy Gibbons, Johnny Cash), Michael Rhodes à la basse( Dolly Parton, Randy Travis), Reese Wynans aux claviers(Stevie Ray Vaughan, Buddy Guy, John Mayall), ainsi qu'une section de cuivres composée de Lee Thornburg, Paulie Cerra et Mark Douthit, et avec les trois chanteuses Mahalia Barnes, Jade McRae et Juanita Tippins aux choeurs. Depuis le début de sa carrière solo en 2000, Joe Bonamassa est rarement resté plus de quelques mois sans rien faire. Depuis 2013 et sa collaboration pourtant pas si lointaine avec la chanteuse de blues rock Beth Hart, le natif d’Utica, dans l’État de New York, avait même trouvé le temps de réserver à ses fans un... onzième album studio, le convaincant Different Shades Of Blue, paru en 2014. Aussi, la sortie rapide de Blues Of Desperation est tout sauf une surprise. Une nouvelle fois, le guitariste s’est associé au producteur Kevin Shirley pour repousser toujours plus loin les frontières de son jeu aussi versatile qu’incisif. Enregistré en moins d’une semaine à Nashville, Blues Of Desperation, sulfureux, poisseux et tranchant à souhait, est probablement à ce jour le meilleur opus de Joe Bonamassa. Les ambiances y sont variées, comme l’illustre le passage inattendu entre le bien-nommé « Mountain Climbing », au riff explosif et aux guitares suintantes, et le plus calme « Drive », parfait pour traverser la Route 66 avec ses fines guitares en son clair, à peine relevées d’un souffle de distorsion et de chœurs féminins enivrants. Une ambiance à nouveau explorée quelques plages plus loin par le petit bijou acoustique « The Valley Runs Low ». Mais si Joe Bonamassa démontre une nouvelle fois tant la dextérité de son jeu que sa précision technique diabolique, il est ici accompagné par des musiciens fantastiques, dont les batteurs Anton Fig et Greg Morrow et surtout Michael Rhodes, dont la basse profonde sait toujours asseoir un groove rigoureusement implacable. Parmi les onze plages du disque, aucune ne constitue vraiment de temps faible, et toutes s’enchaînent avec un naturel et une efficacité qui forcent l’admiration. Mention spéciale au heavy-blues « No Good Place For The Lonely » et son solo fleuve torride, mais aussi au décadent et jubilatoire « You Left Me Nothin’ But The Bill And The Blues » ou au bouillant « Distant Lonesome Train ». Un indispensable témoignage d’un blues rock dont la modernité s’exprime surtout par une sauvagerie parfaitement maîtrisée.
Ballbreaker

Ballbreaker

Ac/dc

Ajouté le 26 juin 2016
Ballbreaker est le 15e album d'AC/DC sorti en 1995. C'est le premier album studio du groupe depuis The Razor's Edge, sorti cinq ans plus tôt. Très différent de ce dernier, dont les consonances hard rock viraient parfois au heavy metal, Ballbreaker constitue un retour épuré aux premières amours du groupe: le blues rock. Ballbreaker constitue l'unique collaboration du groupe avec Rick Rubin, producteur éclectique ayant aussi bien travaillé avec Red Hot Chili Peppers que System of a down, ou encore Slayer. Le son de l'album est brut de décoffrage au possible et dénué de tout artifice de studio; il n'en reste pas moins massif, et rend parfaitement service au matraquage binaire et métronomique propre au groupe. Si les guitares étaient saturées à l'extrême sur The Razor's Edge, on revient ici à une sonorité "crunch" beaucoup plus naturelle, qui s'apparente parfois à un son clair fortement compressé. La voix de Brian Johnson subit le même traitement : exit notamment les delay et reverb souvent présents dans les précédents opus du groupe. Le timbre rauque et suraigu de l'ancien chanteur de Geordie est toujours là, mais Rubin l'expose sous un autre jour: en misant sur la profondeur et la proximité, il exploite des sonorités jusque là inédites et non dépourvues d'intérêt. Cinq ans sans aucune nouveauté de AC/DC à se mettre dans les oreilles, excepté l’anecdotique « Big Gun » produit par Rick Rubin et sorti en single et dans la b.o. du film Last Action Hero en 1993, les fans trouvaient le temps trop long, laissés sur l’impression favorable de The Razor’s Edge et les concerts diaboliques de la tournée 1990/91. Le groupe fait de nouveau appel à Rubin et récupère son batteur emblématique Phil Rudd pour ce Ballbreaker dont les ventes relativement faibles (moins de quatre millions au total) malgré sa qualité. Gratifié de « putain d’album » par Philippe Manœuvre dans les notes de pochettes du livret qui accompagne les premiers pressages distribués en France, il contient d’autres classiques comme « Hard As A Rock » qui le débute, de l’AC/DC pur jus qui met en bouche, « Hail Caesar » et « Ballbreaker ». Les surprises sont à découvrir dans un nouveau son de basse, plus rond (« The Honey Roll », « Burnin’ Alive »), et un Brian Johnson surprenant, loin de ces hurlements hystériques, capable de balancer un formidable bluesy « Boogie Man » qui empiète méchamment dans le territoire encombré du blues rock, illuminé aussi par un court solo d’un Angus décidément très inspiré, puisqu’il nous délivre l’un des meilleurs de sa carrière lors de « The Furor », déjà bien tricoté par la guitare rythmique de son frangin Malcolm.
13

13

Indochine

Ajouté le 22 juil. 2019
Il est impossible de faire plus sobre. Pour le treizième album de sa discographie, Indochine a choisi 13 comme patronyme. Point de simplicité pourtant dans les thèmes abordés dans ces nouveaux titres très attendus par les fans. Au contraire, les sujets qui fâchent ne pouvaient légitimement pas passer outre la plume vindicative de Nicola Sirkis, qu’il s’agisse des tribulations de Donald Trump, reflet d’un monde en déliquescence, ou encore de la montée de l’extrême-droite. Sa voix ténébreuse est à l’œuvre dès les premières mesures de « Black Sky », et il faut attendre « Station 13 », plusieurs plages plus loin, pour découvrir le premier morceau à l’ambiance plus aérienne, « Station 13 », gorgé de claviers et porté par une section rythmique chaloupée et un refrain addictif. Une basse bondissante sert également d’appui à « Henry Darger », où la voix de Nicola Sirkis s’élève bien au-dessus de la mêlée. Certaines des thématiques du leader d’Indochine, comme l’androgynie ou la fluidité entre les genres, sont également présents, notamment à travers la chanson « Tomboy 1 » (un tomboy étant un garçon manqué), un duo particulièrement efficace avec Kiddy Smile, artiste et militant LGBTQ. Autre duo réussi, « Gloria », avec Asia Argento, démontre qu’Indochine, sans être une auberge espagnole, sait ouvrir son univers pour y faire pénétrer des artistes aux horizons divers. Jean-Louis Murat collabore également à 13 puisqu’il a écrit le sublime « Karma Girls », tandis que Mickaël Furnon, de Mickey 3D, déjà à l’œuvre sur le tube « J’ai demandé à la lune » en 2002, repousse ses limites sur le fiévreux « La Vie est belle ». Sombre le plus souvent, pour ne pas dire tourmenté, 13 est un album ambitieux et exigeant, qui propose plusieurs niveaux d’écoute et ne se dévoile assurément pas totalement dès la première. À travers 13 nouveaux titres, Indochine parvient à se réinventer une énième fois, reflétant la noirceur de l’ère dans laquelle est engagée notre civilisation, tout en évoquant une période dorée dont il ne subsiste que quelques vestiges. 13 n’est pas une prouesse, mais une indiscutable réussite.
The Traveler

The Traveler

Kenny Wayne Shepherd Band

Ajouté le 22 juil. 2019
Le nouvel album studio de l'une des fines gachettes du blues moderne Nous sommes tous des voyageurs. Et au cours du dernier quart de siècle, chevaucher aux côtés de la guitare de Kenny Wayne Shepherd, a été l’un des plus fabuleux road-trip du rock‘n’roll. Un jeu de top niveau Mondial a toujours été la marque de fabrique de KWS, mais dorénavant quarantenaire, Shepherd sait quand il faut forcer et quand il faut laisser respirer sa musique. On observe ainsi une certaine retenue sur the « Traveler » car selon le célèbre adage qui peut le plus, peu le moins ! Il y a toujours de fabuleux moments sur ce disque, comme le solo sur « I Want You ». “Turn To Stone” est également un hymne à la guitare, avec une construction qui amène le solo à vraiment briller. Pour ce qui est du côté guitare plus rythmique, l’un des plus morceaux les plus cools est « Woman Like You » avec le son inimitable de la Les Paul. Kenny est même devenu plus magnétique en un sens, continuant à pousser sa Fender Strat là où les autres ont peur de mettre les pieds. Alors soyez prêts à repartir sur la route avec Kenny car vous ne serez pas déçus du voyage !
Threads

Threads

Sheryl Crow

Ajouté le 30 déc. 2019
L'album Live

L'album Live

Les Vieilles Canailles (dutronc Hallyday Mitchell)

Ajouté le 30 déc. 2019
The Big Picture

The Big Picture

Last Train

Ajouté le 20 févr. 2020
Last Train, c’est plus de 120 concerts, en France, mais aussi aux USA, en Chine, dans toute l’Europe, sur l’île de la Réunion, au Vietnam, en Birmanie, une agence de tour, un label, des apparitions à l’affiche des Eurockéennes, Vieilles Charrues, et autres Main Square, ainsi que deux EP remarqués et encensés par la critique, des heures de vol et de train, des fans acquis à leur cause sur la foi de concerts électrisants. Après, Weathering, un 1er album brut, crade et mélodieux, romantique et rugueux, intense et malin, ils reviennent à la rentrée avec The Big Picture, leur nouvel album prévu pour le 13 septembre.
Ac/dc : Iron Man 2 Original Soundtrack

Ac/dc : Iron Man 2 Original Soundtrack

Ac/dc

Ajouté le 1 févr. 2015
Le printemps des blockbusters débute avec le film de super-héros le plus attendu de l’année. Le premier volet d’Iron Man avait réussi à rapporter presque 600 millions de dollars. Les aventures de Tony Stark, incarné par l’excellent Robert Downey Jr. ne pouvaient en rester là. Le milliardaire en armure revient donc faire des siennes au coeur des salles obscures. Plus de budget, plus de trucages, plus de plus… et surtout plus de rock’n’roll. Si le premier épisode n’avait eu droit qu’à quelques guitares électriques jouées de ci de là par Tom Morello, le second volet va envoyer le bois d’une manière plus boogie. Parce qu’il fallait frapper un grand coup et se faire entendre dans les enceintes, Marvel, éditeur du comics en question et studio produisant le film a tout simplement fait appel à un des plus grands groupes de rock’n’roll au monde. Les membres d’AC/DC n’en sont pas à leur premier coup d’essai en matière de participation à une bande son. En 1986, le film Maximum Overdrive de Stephen King est mis en musique par les Australiens : quelques inédits, des classiques déjà connus et le tour est joué. L’album Who Made Who sera le témoin de cette collaboration pas toujours heureuse (le film étant raté et l’album plutôt moyen). En 1993, le groupe compose « Big Gun » pour Last Action Hero et se paie Arnold Schwarzenegger en invité de luxe le temps d’un clip. On ne compte plus le nombre de films utilisant un ou plusieurs titres d’AC/DC. On pourra retenir School of Rock avec Jack Black, Little Nicky, Detroit Rock City... Quoi de neuf avec Iron Man 2 ? Rien si ce n’est la sensation d’avoir affaire à une bonne compilation. Revisitant la carrière du groupe, le disque pioche avec le même bonheur dans les périodes Bon Scott (« T.N.T » , « Higway to Hell » ) et Brian Johnson (« Back in Black » , « Thunderstruck » ). A défaut de raretés, cette bande-son offre quelques titres moins connus à l’image du très bon « Cold Hearted Man » . Un petit lien avec le film ? Peut-être « War Machine » tiré de Black Ice. War Machine est le nom d’un des personnages du comics faisant son apparition sur grand écran au cours de ce second volet. Allez, on dira que c’était presque fait pour. Un disque sans grande valeur apparente pour les fans et un best of bien ficelé pour les autres. On aurait pu s’arrêter là. Seulement, miracle du marketing, les versions collector proposées offrent entre autres un double vinyle, des livrets bien fournis et autres cadeaux bonus. Finalement, les fans vont peut-être eux aussi se pencher sur cette bande originale. Bien joué !
Eliminator

Eliminator

Zz Top

Ajouté le 5 févr. 2015
Non, ce n’est pas le premier album du groupe à ne pas porter de titre hispanique, Billy Gibbons ayant déclaré qu’il fallait comprendre El Iminator !. Le plus célèbre et le plus vendu des albums de ZZ Top est aussi son meilleur. En 1983, ZZ Top a déjà vendu plus de trois millions de ses sept premiers albums aux Etats-Unis, mais sa renommée ne s’est étendue en Europe qu’à l’occasion d’une tournée deux ans auparavant, pour promouvoir sans succès El Loco. Trois facteurs vont concourir à faire du huitième un triomphe planétaire : les morceaux bien sûr, parmi leurs meilleures compositions, de l'overdrive boogie blues aux riffs et refrains accrocheurs et mémorisables, terriblement excitants, et dansants. « Gimme All Your Lovin’ », « Got Me Under Pressure », « Sharp Dressed Man », « Legs », « TV Dinners », « I Got The Six », et même le « slow » « I Need You Tonight ». Le son ensuite : la formule élémentaire basse guitare batterie est rehaussée de nappes de synthétiseurs utilisés parcimonieusement mais avec efficacité, et les parties de guitares sont enregistrées avec un seul micro directionnel situé au milieu des amplificateurs, rendant ce son énorme si distinctif des productions contemporaines. Et enfin les clips vidéo (leurs premiers, ceux des titres antérieurs étant postérieurs à 1983) qui coïncident avec l’éclosion de la chaîne MTV qui les passent carrément en boucle, tellement ils sont novateurs, racontant une histoire, avec des musiciens plus spectateurs qu’acteurs. Et dans une moindre mesure, le thème illustratif récurrent utilisé pour le marketing, un « hot rod » (voir la biographie) confectionné par le guitariste, d’après un coupé Ford de 1934 au moteur V8 Chevrolet gonflé, peint en rouge vif et logotisé ZZ Top. Les puristes admirateurs du groupe jusqu’ici le détestent, mais il a atteint son but, le grand public : Dix millions d’exemplaires vendus aux Etats-Unis, pratiquement autant dans le reste du monde, dont 1,2 million en Grande Bretagne.
The Razor's Edge

The Razor's Edge

Ac/dc

Ajouté le 5 févr. 2015
AC/DC débute en fanfare les années 90. Au moment où la concurrence des groupes de heavy metal se fait encore plus rude, le groupe place encore la barre très haut avec des morceaux taillées pour la scène ; le plus célèbre accord en Si majeur de l’histoire du rock « Thunderstruck » qui ouvre l’album va débuter les concerts des années 90 et sera repris aussitôt en chœur par les auditoires. Le riff permanent est une sacrée trouvaille d’Angus Young, et la rythmique de marteau-pilon (à quand un fan-club du bassiste Cliff Williams ?) ne peut en effet laisser indifférent. Cette fois, aucune composition n’est co-signée par Brian Johnson, les frères Young sont seuls maîtres à bord et se chargent des textes salaces à eux seuls (« Fire Your Guns », « Mistress For Christmas »). La surprise de l’album vient de « Moneytalks » et sa couleur très « power pop », un genre auquel AC/DC n’est pas si éloigné… et c’est un compliment. Il est le seul album réalisé avec le batteur Chris Slade et produit par le Canadien Bruce Fairbairn. Il s'en est vendu dix millions à travers le monde, dont la moitié aux Etats-Unis. La tournée gigantesque de promotion 1990-91 à travers 21 pays et 153 shows, donnera en 1992 le sensationnel double album Live. Tournée qui sera marquée par la tragédie du 18 janvier 1991 où trois spectateurs sont tués lors d’un concert à Salt Lake City. Quant à celui donné le jeudi 28 mars suivant, le P.O.P.B. doit encore en porter les marques…
Recycler - Zz Top

Recycler - Zz Top

Zz Top

Ajouté le 7 févr. 2015
Même si cet album n'a rien transcendé dans la carrière des ZZ Top, même si il ne fait que s'inscrire dans la continuité de l'exellent Afterburner, il le fait bien. Les titres ne se laissent pas révéler dès la première écoute (qui peut décevoir) ce qui ne doit cependant pas conduire à préjuger de leurs valeurs. Car en effet l'album recèle son nombre de petites perles, par rapport auxquelles, étrangement, le premier titre est peut être le moins bon. Dans le genre riff obsedant et hyper bien trouvé on remarquera "love thing" et "tell it" "give it up" et "penthouse eyes", dans le genre gros tube époque Eliminator on trouve "doubleback" (single de l'époque), on trouve encore un titre plus trempé dans le blues: "my head in mississippi" et enfin LA ballade qui tue, un peu dans le genre de "i need you tonight"(Eliminator): "2000 blues", toute empreinte de feeling et d'émotions(je ne m'en lasse encore pas). "Recycler" est un excellent album pour ceux qui aiment le ZZ top des '80's, bien inspiré, avec un son de gratte de Billy Gibbons bien caractéristique, des mélodies qui font mouches et une teneur générale tout à fait honnête. On pourra remarquer que les ZZ top on laissé tombé les gimmicks électroniques de "Afterburner" dans une démarche plus authentiquement blues qui les conduit au non moins excellent "Antenna". A mes yeux un très bon album de ZZ top.

Legs

Zz Top

Ajouté le 7 févr. 2015
Sleeping Bag (picture Disc)

Sleeping Bag (picture Disc)

Zz Top

Ajouté le 7 févr. 2015
From Dusk Till Dawn  Music From The Motion Picture

From Dusk Till Dawn Music From The Motion Picture

Original Motion Picture Soundtrack

Ajouté le 5 juin 2016
L'album ''From Dusk till Down : Music from the Motion Picture'' est la bande originale du film de 1996 réalisé par Robert Rodriguez et écrit par le légendaire Quentin Tarentino. Cet album est principalement composé de titres de Blues avec des artistes tels que ZZ Top, Stevie Ray Vaughn et son frère Jimmie Vaughn. Le thème principal du film a été composé par Graeme Revell et deux cours extraits de son travail figure dans cette bande originale. Il y a aussi des extraits de dialogue de film. Le groupe hispanique Tito & Tarentula qui à un rôle dans le film lors de la scène du ''Titty Twisted Bar''. Cet enregistrement qui n'a jamais été gravé sur vinyl contiens un titre bonus et un poster.

Black Ice

Ac/dc

Ajouté le 1 févr. 2015
Il en est certains pour qui un nouvel album d'AC/DC est un évènement planétaire. Huit ans après "Stiff Upper Lip" album bluesy par excellence,les revoici, avec cet album . A bientôt 55 ans, les frères Young ont composé un album qui restera gravé dans le marbre du panthéon du Rock. Un album massif, lourd, véritable hommage au rock et presque un rappel de leur formidable carrière.. A recommander sans conteste. Tous les fans de la planète ont ressorti la casquette, enfilé le short, bourré le sac à dos de victuailles indispensables et de médiators. Ils se bousculent déjà pour monter dans le wagon de tête du « Rock'n'roll Train », titre d'ouverture et simple de lancement de Black Ice, le 15éme album studio des chenapans du hard rock. « Rock'n'roll Train » justement n'est heureusement pas représentatif de l'album, c'est du AC/DC de fond de classe, du riff paresseux, vite envoyé, trop classique. Les choses sérieuses commencent avec le lourd « Skies On Fire » futur hymne pour jour tombant sur les stades en délire. Brian Johnson, la gargouille humaine, bonifie son chant d'album en album et le titre rappelle l'inspiration de l'époque Dirty Deeds Done Dirt Cheap. Angus Young commence à être chaud, « Big Jack » en fait les frais, tandis que la section rythmique érige un mur du son dont seuls aujourd'hui Malcolm Young, Cliff Williams et Phil Rudd ont le secret. « Anything Goes » est un morceau de transition, vaguement pop, il permet tout juste à l'auditeur de reprendre des forces. Voici venir le monstrueux « War Machine » que tout fan est impatient d'entendre en concert, probablement un des meilleurs titres d'AC/DC depuis...Back In Black ? En tout cas, la veine est là, pleine d'une glace noire qui jaillit à la face des spectateurs. L'inspiration est présente, AC/DC est bien le plus grand groupe de boogie rock de tous les temps. Il faut bien un « Smash N' Grab » pour se remettre, tempo moyen pour un titre efficace où encore une fois Brian Johnson occupe le devant de la scène. Mais combien de guitares Angus Young a t'il ? Jamais la variété des sons qu'il utilise n'a été aussi étendue. Grandiose. « Spoilin' For a Fight » à de faux airs à la « Let There Be Rock », le type de tempo qui met tout le monde à genoux sans coup férir. Attention, les cinq d'AC/DC ont chaussés leurs « rockin' shoes », prière de courir vite. La roue tourne avec « Wheels », agréable mais légèrement brouillon. Mais « Decibel » promet de crever bien des tympans, à nouveau un tempo appuyé, gras, une guitare sautillante, AC/DC n'ont pas besoin de gadgets pour innover, pas besoin de suivre des modes pour exister, ils sont le rock'n'roll que des millions de fans aiment retrouver, intact et renouvelé à la fois. La guitare d'Angus Young se fait bluesy pour « Stormy May Day » qui évoque du Nazareth période Razamanaz (Nazareth partagent des origines écossaises avec les frères Young), vraiment un très bon morceau. « She Likes Rock'n'roll » apparaît fade à la suite, mais le titre peut être transcendé par la scène, Brian johnson est prêt à faire chanter la foule, Angus Young court déjà le long d'interminables passerelles. « Money Made » renoue avec un tempo moyen qui sied si bien à AC/DC, net et sans bavure. Une ballade ? Une ballade ! « Rock'n'roll Dream » commence comme une ballade, Malcolm Young fait monter le rythme doucement, Brian Johnson s'autorise d'inédites vocalises. Pour AC/DC, « Rock'n'roll Dream » a des allures de titre expérimental, les trop beaux rêves peuvent être trompeurs. « Rocking All The Way » relance la machine immédiatement, le dénouement est proche, la gare est en vue, les réserves de la précieuse Black Ice sont à portée de main. « Black Ice » est introduit par Angus Young, Brian Johnson dialogue avec la guitare de l'écolier vicieux, le short descend sur les hanches, la fessée est proche pour le voleur de l'étrange substance. Huit ans d'attente et enfin le 20 octobre 2008, les fans du monde entier peuvent verser Black Ice dans leur boisson favorite. Un dernier break de batterie et tout s'arrête soudain. Mais il faut encore patienter, la tournée mondiale commence le 28 octobre aux Etats unis, Black Ice est un apéritif à consommer sans modération, le Grand Cru d'AC/DC en concert est pour bientôt.
Live 92

Live 92

Ac/dc

Ajouté le 1 févr. 2015
Qui ne connait pas ou n'a jamais entendu parler de ce ce groupe né dans les années 70 sous l'impulsion des 2 frères Young, Malcom et Angus ? Aujourd'hui, bien des années (et des titres monstrueux) plus tard le groupe est toujours là, malgré la perte de son chanteur originel Bon Scott en février 1980, remplacé avec brio par Brian Johnson. 17 Août 1991, Castle Donington (Grande Bretagne), ACDC qui cartonne avec sa tournée The Razor's Edge figure sur la set list du Monsters Of Rock' 91 (en compagnie de Metallica et Mötley Crue) et dont est issue cette vidéo. Une pure dose d'adréline en galette ! Pas grand chose d'autre à dire que 120 minutes de pur rock et hard boogie avec un groupe à son apogée et délivrant un concert d'anthologie. La mise scène est à la hauteur avec la fameuse énorme Rosie gonflable , la cloche d'Hells Bell et les canons tout ceci filmé avec 26 cameras en 35 mm panavision incluant une vue d'hélicoptere qui permet de se rendre compte du gigantisme de la chose (plus de 70 000 spectateurs). Tous les titres majeurs sont là et c'est du pur bonheur. Brian "braille" comme un beau diable , Malcom semble en transe et Angus Young qui tient une forme olympique (mais comment fait il ??!!) court de partout et s'offre même le luxe de faire son strip-tease ;)