O
Neuf
Collection de olaf
Nombre de vinyles
32
Créée le
6 sept. 2013
Modifiée le
24 sept. 2014
Vinyles de la collection
Dans les bacs le 10 octobre, le nouvel album de Björk, Biophilia, est une uvre volontairement inspirée et inspirante. À l'origine de ce projet, l'envie de la chanteuse de traduire les forces de la nature et le mouvement engendré par la gravité par des sons. Le résultat est surprenant, vocal, électronique et acoustique.
Quatre ans nous séparent de Volta, le dernier album de Björk. Depuis, la chanteuse était repartie sur son île islandaise pour trouver de nouvelles inspirations. C'est avec des amis, en évoquant le magazine National Geographic, que les idées se sont mélangées dans sa tête : « J'ai rencontré des gens totalement fous qui ont passé quatre ans en Afrique auprès des lions et des insectes. Au cours dune soirée, après avoir bu un verre de whisky avec eux, j'ai écouté leurs histoires. C'est une des collaborations que je pourrais évoquer
» avait-elle déclaré à la presse en début d'année.
Source: Wiki
Franky Knight est le cinquième album dÉmilie Simon. Il est sorti 5 décembre 2011 en CD et téléchargement. Composé de dix titres, il servira pour partie de bande originale pour le film La Délicatesse.
Le premier single extrait de lalbum est Mon chevalier, sorti le 7 novembre 2011.
Franky Knight fait référence à son compagnon, François Chevallier, son producteur et ingénieur du son, mort de la grippe H1N1 lors de ses vacances à Athènes.
Source: wiki
Voila une personne qui gagne à être connue. D'une mère allemande et d'un père sierra-léonais, Patrice nous sert ces dernières années de très bons albums. Ancient Spirit ouvrait la discographie de l'artiste sur un excellent reggae ambiancé teinté de dub, dans lequel le chanteur se posait déjà en virtuose. Après avoir collaboré avec Cameron Mc Vey (producteur de Massive Attack) sur le très électro How do You Call it, Patrice retrouve ses racines sur Nile.
Il ne semble pas y avoir de limites aux influences du vocaliste et Nile se pose comme son album le plus abouti. Rien ne relie un morceau de ska léger comme le splendide Soulstorm et un pur moment de funk tribal tel Africanize Dem, si ce n'est le talent, la justesse de composition du Bantu Krew. La production très aérée permet à chaque instrument de s'exprimer avec simplicité, ce qui est d'autant plus agréable, car la communion entre les vocaux et l'instrumentation variée n'en est que plus prenante.
Toujours au bord de la rupture, les lignes vocales du chanteur témoignent d'une sensibilité à fleur de peau et ce dernier a plus d'une occasion pour s'illustrer. Son ton se fait nostalgique sur le bluesy rememba, léger sur Gun où la rythmique bondissante n'aura de cesse de vous faire taper du pied, furieux sur l'ouvreur today. Il s'érigera en véritable conteur sur l'ultime morceau, Slave To The River, dans lequel il partage le micro avec Legwan Sharkie. Les anglophones auront en outre le plaisir d'apprécier les paroles intelligentes, comme engagées de l'artiste.
Nile est un concentré de tubes et il n'y a pas vraiment de fausses notes, si ce n'est un Town, un peu brouillon, soit un titre sur dix-huit perles d'ambiances funky reliées par un esprit reggae admirable. Un album qui plaira autant aux amateurs du grand Bob, qu'aux fans de musique simple, mais efficace.
source: destination-rock.com
Après son album réalisé seul dans des chambres dhôtel, sur le thème de lisolement (Destroyed), Moby a voulu prendre lair et fréquenter un peu ses congénères. Ainsi retrouve-t-on sur ce nouvel album intitulé Innocents, du fort beau monde : Mark Lanegan, Cold Specks, Damien Jurado, Wayne Coyne, Skylar Grey et Inyang Bassey. À ceux-ci, avec qui il sest ouvert à la coécriture, il faut ajouter son lot de voix féminines (Julie Mintz, Mindy Jones et Joy Malcolm) qui a toujours été un peu sa marque de fabrique.
Le tout joué, produit et mixé par notre Little Idiot qui, en fait, réalise ici un album qui lui ressemble fort et rappelle même les grandes heures de Play et 19. Moby a un style et un son et, malin comme un singe, il sait très bien comment procéder pour toucher le cur de son public, avec des mélodies douces et planantes, sur ce tapis électro on ne peut plus épais et moelleux. Rien nétonne ici, rien ne dépasse. Tout est là pour plaire, ne pas déranger et, a fortiori, inspirer les publicitaires en manque. Avec ce disque, Moby risque bien de renouer avec le grand public. Reste que ce disque est fort agréable à écouter.
Source: Le soir
Cest un retour aux sources que nous signe-là An Pierlé avec Strange Days. Elle qui a été formée au piano classique et avait tout naturellement produit un premier disque montrant le meilleur de ce quelle savait faire avec cet instrument, version pop. Aujourdhui, la flamande abandonne son groupe White Velvet, et retrouve son piano à qui elle dédie ce nouvel album. Une approche personnelle de la musique où la blonde à la bouille de petite fille se retrouve elle-même, et séloigne de la pop/trip-hop qui lavait malgré tout délogée de lanonymat lors de la sortie du très bon Helium Sunset.
Qu'Eddie Vedder aie choisi comme premier album solo d'illustrer le film de Sean Penn Into the Wild, n'est pas à proprement parler une surprise. Le chanteur et le réalisateur appartiennent à la même matrice d'hommes entiers, le thème du film et son personnage principal ont forcément un écho chez Eddie Vedder.
Into the Wild permet de vérifier une évidence, Eddie Vedder est une des plus grandes voix du rock contemporain, l'une des plus complètes. Capable de cracher sa fureur au temps de Temple of the Dog et Pearl Jam, il est peut apprivoiser un lyrisme qui n'est pas sans rappeler son modèle Roger Daltrey, certaines envolées renvoient également à Jim Morrison.
A l'aise dans un rock, folk, blues à la fois classique et moderne, Eddie Vedder fait de Into the Wild une jolie pépite brillant au fond d'une rivière de l'Alaska. Il faut espérer que le souffle de liberté et d'authenticité véhiculés par Into the Wild connaîtront un prolongement via un nouvel album. Pour que résonnent encore et encore les vibrantes syllabes de « Long Nights » et « Guaranteed ».
Source: music-story.com
Excentrique et colorée, l'islandaise la plus populaire de la planète est un personnage qui ne laisse personne indifférent. En avance sur son temps (d'un point de vue musical), sa présence au début des années 90 annonçait une révolution musicale dans le monde de l'électro-pop.
Innovatrice, Björk était déjà à l'ère du Web 2.0 au début des années 2000. Soucieuse de laisser un héritage conforme aux attentes de ses fans, elle décida de les sonder via son site Web. Démocratiquement, le peuple a parlé. Il a choisit les chansons et l'ordre de celles-ci.
Le succès du premier album Philharmonics, avec un demi-million d'exemplaires achetés (dont cent cinquante mille en France), fut une surprise pour Agnes Obel, musicienne danoise jusqu'alors inconnue. Cela n'a pas modifié pour autant les habitudes de la pianiste et chanteuse qui a souhaité enregistrer la suite dans le même studio Licht de Berlin avec une formation réduite à un petit ensemble de musique de chambre comprenant un violoncelle, un violon et quelques touches d'alto et de harpe.
Nommé d'après l'une des sept collines de Rome et la plus au sud, Aventine n'en conserve pas moins l'atmosphère nordique voire austère de ses précédents travaux et les influences classiques de Claude Debussy et Erik Satie qui perçaient à travers le glacis sonore. C'est d'ailleurs sur une miniature instrumentale, « Chord Left », que s'ouvre le recueil de onze pièces, avant de prendre son élan vers une suite de chansons reliées par différents motifs au piano, axe de base des compositions d'Agnes Obel.
À prendre comme un ensemble de variations modulé par le chant et la grande place accordée à la sonorité des instruments, Aventine doit également son caractère impressionniste à l'écriture très imagée d'Agnes Obel, ouvrant le choix à différentes interprétations. Privilégiée sur « Fuel to Fire », « Dorian » et « Words Are Dead », la beauté simple des thèmes au piano fait corps avec l'écho de la voix et le violoncelle discret d'Anne Muller. Sur les cordes pincées de « Aventine » et le col legno de « Run Cried the Crawling », un fort contraste se fait jour entre la rugosité des bois et le doigté lisse du piano, entourant ces pièces d'un mystère prégnant. Après un nouvel aparté sautillant en forme de gnossienne, « Tokka », l'oeuvre reprend son cours et la beauté reprend ses droits avec le majestueux « The Curse » où la profondeur du violoncelle répond au rythme métronomique à l'harmonie légère du piano. Recueil d'un grand classicisme, Aventine se révèle adroit et séduisant dans les liens qu'il tisse entre les instruments et avec la chanson.
Source: music-story.com