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Livres
Collection de rockit
Nombre de vinyles
126
Créée le
20 janv. 2014
Modifiée le
11 févr. 2014
Vinyles de la collection
"Jacques Dutronc est un mystère. On connaît bien sûr le chanteur, l'acteur, le fumeur de havane mais que sait-on vraiment de ce personnage hors du commun ? Dans ce recueil de pensées et de confessions, Jacques Dutronc évoque, pêle-mêle, son quotidien : Je regarde la télé, évidemment. Des heures. Mais éteinte ; ses rapports avec les femmes : Je ne connais rien au sexe : je suis un homme marié ; le cinéma : Je ne m'habille qu'avec les costumes que l'on me donne sur les tournages. C'est pour ça que je ne fais jamais de films d'époque ou encore la mort : Dix fois les journalistes ont annoncé ma mort. Sur ma tombe, il faudra écrire : Encore ! Si, à la fin, le
mystère reste entier, on aura, au passage, recueilli son avis essentiel et définitif sur des sujets aussi fondamentaux que l'Eurovision, les huîtres à la lavande ou encore les éléphants d'Afrique. Jacques Dutronc passe enfin à l'écrit et se livre pour la première fois, élevant avec ses pensées et réparties
la dérision au rang des beaux-arts. Irrésistible."
"Amoureux du rock, Antoine de Caunes lest depuis ce jour où le hasard lui fit découvrir les Beatles sur scène. Ce fut son chemin de Damas à lui (autre point commun avec Saint Paul, il tombe facilement de cheval).
Dès lors, il passera une grande partie de sa vie à défendre cette musique par tous les moyens mis à sa disposition : télévision (on se souvient de Chorus, des Enfants du Rock, de Rapido), radio, presse et, dune manière générale, prosélytisme quotidien mettant parfois à lépreuve la patience de ses proches. Le sujet lui tient tant à cur quil était prêt à se lancer dans une encyclopédie amoureuse. On lui a conseillé de commencer par le dictionnaire."

Le Son Du Brésil. Samba, Bossa Nova Et Musiques Populaires
(doc) Chris Mac Gowan Et Ricardo Pessanha
Ajouté le 20 janv. 2014
"Les rythmes turbulents de la samba, l'élégance tranquille de la bossa nova, la puissance bouillonnante des percussions de la samba-reggae, les dernières tendances afro de Bahia...
Cette présentation encyclopédique de l'univers musical Brésilien, richement illustrée, contient une vaste discographie. Un guide à conserver précieusement près de vos disques préférés."

L'autobiographie. Yes, King Crimson, Earthworks Et Le Reste
(bio) Bill Bruford
Ajouté le 20 janv. 2014
"Bill Bruford s'est imposé, grâce à son profil atypique - celui d'un musicien de rock au tempérament d'instrumentiste classique rêvant secrètement de jouer du jazz -, comme le batteur emblématique du rock progressif des années soixante-dix. Après avoir accompagné l'ascension de Yes puis intégré King Crimson dans sa phase la plus aventureuse, on put l'entendre au sein de Gong, National Health, Genesis et UK puis, dans un registre plus jazz-fusion, à la tête de son propre groupe Bruford. Il a ensuite constitué Earthworks, quartet de jazz iconoclaste et moderniste. Dans cette autobiographie au ton alerte, nourrie d'une intelligence et d'un humour typiquement britanniques, Bruford retrace quarante ans d'une carrière exemplaire, émaillée de rencontres avec des figures majeures du rock et du jazz, d'innovations musicales et technologiques et de questionnements profonds sur son travail au jour le jour."
Une mère qui sombre dans la folie, un père qui se démène tant bien que mal - et des frères qui traînent dans la rue en accumulant les bêtises... Le destin du petit Quincy n'est-il pas tracé d'avance ? Mais les miracles existent : ici, ce sera un piano, puis une trompette...
"La musique était la seule chose au monde qui me libérait. Lorsque je jouais, mes cauchemars s'évanouissaient. Mes problèmes de famille disparaissaient. Je n'avais pas besoin de chercher des réponses. Les réponses, c'était le son de ma trompette et mes partitions gribouillées au crayon. La musique prenait possession de moi, me rendait fort, confiant et cool. Et les musiciens étaient les types les plus épatants de la planète - fiers, drôles, malins et sapés comme des princes."
De Frank Sinatra à Miles Davis, de Ray Charles à Michael Jackson, du jazz à la pop et au rap, la vie de Quincy Jones se confond avec celle d'un demi-siècle de musique populaire. Le parcours exceptionnel du plus grand compositeur-arrangeurproducteur de tous les temps.
"Formé à lécole du Black Power et du panafricanisme, le fils spirituel de Malcolm X et Kwane Nkrumah a su enflammer le cur des laissés-pour-compte de la société nigériane et de lAfrique tout entière, grâce à des chansons écrites en pidgin, le créole anglais des faubourgs de Lagos. En dénonçant la corruption, les dictatures, la mainmise des multinationales, Fela, le «Black President», a essuyé les foudres des dirigeants politiques successifs et de leurs juntes militaires. Humiliations, coups, emprisonnements, tortures ont ponctué le quotidien de ce guerrier du son jusquà sa mort en 1997. Depuis, Femi, son fils aîné, a repris le flambeau spirituel et musical. Il donne ici un entretien exclusif dans lequel il évoque la mémoire de son père et son engagement actuel."

Post-punk, No Wave, Indus & Noise. Chronologie Et Chassés-croisés
(doc) Philippe Robert
Ajouté le 20 janv. 2014
"Sur les cendres du mouvement punk, quatre courants musicaux à lémergence quasi concomitante ont tracé la voie dune approche nouvelle notamment basée sur lexpérimentation et le non-conformisme : le post-punk (surtout en Angleterre) ; la no wave (presque principalement à New York) ; la musique industrielle (partout dans le monde) ; et enfin le noise (essaimant progressivement au niveau international en se référant aux deux derniers). Entre autres exemples, viennent à lesprit les noms de Public Image Limited, Wire, Gang Of Four, Glenn Branca, DNA, Rhys Chatham, Mars, Throbbing Gristle, Einstürzende Neubauten, Merzbow ou Carlos Giffoni. En ce qui concerne le post-punk, dès la fin des années soixante-dix / début des années quatre-vingt, la démarche sest enracinée dans une certaine forme de déconstruction nexcluant toutefois pas lidée de mélodie. Ce nest quavec la no wave, puis la musique industrielle surtout, et enfin le noise, que toutes concessions au rock seront quasiment abandonnées au seul profit de recherches dun état que lon pourrait qualifier de pré-harmonique (en tous cas pour les deux derniers mouvements). Au travers de nombreux chassés-croisés, cette histoire est racontée chronologiquement, au fil dalbums commentés sortis entre 1978 et 2010."
Voici l'autobiographie de Frank Zappa. Mais ce livre est bien davantage encore : un testament déchaîné, un journal intime, une tribune libre, un fourre-tout impétueux.
Zappa y évoque son enfance et son adolescence, entre Maryland et Floride, rhythm'n'blues et rock'n'roll, prison et explosions.
Il y dévoile les circonstances de la naissance des Mothers of invention, du rock freak et d'albums mythiques tels Freak Out !, Absolutely Free, Bongo Fury, 200 Motels ou LSO.
Quand il ne téléphone pas à Edgar Varese à l'âge de 15 ans ou qu'il ne se retrouve pas accusé d'obscénité par un tribunal britannique, Zappa se paie la tête de John Wayne et le pantalon de Jimi Hendrix, ou observe avec écurement Pierre Boulez déguster une tête de veau. Le tout sans jamais recourir à d'autres substances hallucinogènes que le tabac, la musique et les saucisses carbonisées.
Il fait aussi des rencontres inoubliables : sa femme Gail, Simon & Garfunkel, Captain Beefheart, mais aussi Jésus et sa cohorte de télévangélistes, qui rejoignent dans son enfer personnel les politiciens véreux, les producteurs de bière, les syndicats de musiciens et de techniciens, les hydres symphoniques, les saintes ligues morales, les médias complices, Al et Tipper Gore, ainsi que l'administration Reagan au grand complet.
Quelques années après sa disparition, Frank Zappa (1940-1993), fondateur d'Inter-Continental Absurdities (I.C.A.) et de l'Eglise américaine de l'humanisme laïque (C.A.S.H.), revient pourfendre la bêtise, l'hypocrisie et l'arrogance de ses contemporains. "Car Dieu, qui est le plus malin, ne supporte pas la concurrence... "
"On l'a souvent surnommé le John Lennon ou le Bob Dylan brésilien. Caetano Veloso, dans ce livre de souvenirs, raconte son odyssée héroïque, qui marquera à jamais la culture brésilienne : la fondation du tropicalismo.
Le projet du tropicalismo est de cannibaliser la beauté et la richesse extraordinaires du passé musical du Brésil, mais en même temps assimiler de façon éclectique les éléments les plus originaux de la pop anglo-américaine.
La naissance du tropicalismo coïncide avec la vague de la contre-culture, mais au Brésil cette vague se heurte à une impitoyable dictature militaire. L'engagement politique de Caetano Veloso le mènera dans les geôles du pouvoir militaire, et le forcera à l'exil.
Aussi passionnant qu'un roman, Pop tropicale et Révolution entremêle l'Histoire d'un pays avec celle d'une génération aux idéaux généreux et novateurs. Un livre à la fois drôle et érudit, qui mêle confessions intimes et réflexions profondes."

Songs In The Key Of Z. The Curious Universe Of Outsider Music
(doc) Irwin Chusid
Ajouté le 20 janv. 2014
"Irwin Chusid's first book is an extremely entertaining, inspiring, and well-deserved tribute to an assorted cast of musical curiosities. More than just weird songsmiths, and certainly way beyond alternative music, these artists defy description. Under the umbrella of 'outsider music' (coined by the author as the musical equivalent of outsider folk art), he offers up twenty intriguing examples for your consideration. Some of these individuals have already achieved a certain degree of fame (Capt. Beefheart, Syd Barrett, Tiny Tim), and some have gained notoriety through the underground community (Wesley Willis, Daniel Johnston, B.J. Snowden, Wild Man Fischer). Some may have been unlucky geniuses (Harry Partch, Robert Graettinger, Joe Meek), and some have stories that remain unresolved, with only the recordings left to speak for themselves (Jandek, Shooby Taylor, Jack Mudurian). All of them, however, share unquestionable sincerity and originality when it comes to their skewed takes on popular music forms. What separates them from other pop oddities like Frank Zappa, the Residents, or Barnes & Barnes is a lack of self-awareness in their work. They don't aim to be weird, but the end result inevitably gets received that way. Although he writes with a healthy dose of humor, he also displays a large amount of respect for them. This wonderful book is by no means a comprehensive look at any of these names, but merely a well-written sampler that will hopefully inspire you to find out more. Closing out the book, there's a section of artists' discographies to provide an idea of what's out there (and you can marvel at the vast self-released output of Jandek, Johnston, and Willis), and a bibliography featuring plenty of sources for the intrigued reader to do further research (both in print and on the Internet)"
Nico, top model, star de cinéma, Madone du Velvet Underground, est une figure mythique: "la plus belle femme du monde", "la déesse de la lune" selon Andy Warhol, ou encore "la Garbo du punk".
Son image sculpturale reste à jamais gravée dans nos mémoires. Mais sa "geste artistique" est totalement à redécouvrir, cette dimension venue "d'un autre âge, ou d'une autre planète", comme dit John Cale, et à laquelle l'avait initiée son "soul brother", Jim Morrison.
Nico était une artiste exigeante, elle travaillait en permanence son style afin d'aboutir à une perfection cristalline. Le mouvement de sa vie nomade pulse à travers les mots, circule de la poésie à la chanson jusque dans la prose rythmée des notes prises au jour le jour. Ce jeu délicat d'interstices lève un coin de voile sur l'intimité, les fêlures et le courage d'une femme qui fut une pionnière, une passionaria de son époque.
L'intégralité de son oeuvre est ici publiée pour la première fois: ses poésies, ses chansons et un début d'autobiographie.
Elle avait écrit: "J'appellerai mon livre Cible mouvante parce que ma vie me suit partout."
C'est chose faite à présent, grâce à l'initiative de son fils Ari qui rend hommage à sa mère en nous offrant cette édition.
Le terme Rhythm & Blues rassemble dans une même fraternité artistique des styles pourtant bien distincts comme le rhythm & blues de Louis Jordan, la ballade noire sentimentale de Nat "King" Cole et des Platters, les harmonies doo-wop des Teenagers de Frankie Lymon, la soul aux fortes consonances gospel de Sam Cooke, Ray Charles, Aretha Franklin et Otis Redding, le funk militant de James Brown, Sly Stone et Bootsy Collins, la pop-soul généraliste des Jackson et de Diana Ross, le disco de Donna Summer, KC & the Sunshine Band et Chic, les explorations quiet storme de Smokey Robinson, Anita Baker et Luther Vandross, le new jack swing entre soul et hip-hop de Keith Sweat et Bobby Brown, la neo-soul actuelle de Mary J. Blige, Maxwell, Erikah Badu et Angie Stone...
Ce sigle à la portée universelle a rythmé la vie des Noirs américains depuis les années 1940 et marqué de son empreinte indélébile toute la musique populaire occidentale, commençant par susciter la révolution rock'n'roll avant de prendre progressivement le pouvoir artistique dans l'univers du show-business grâce à des compagnies visionnaires comme Motown, Stax, Philadelphia International ou Solar ; le R & B est aussi, et peut-être surtout, l'un des grands révélateurs de l'histoire mouvementée de la première minorité d'Amérique.
En remontant aux sources du rhythm & blues originel pour suivre toutes les étapes d'un parcours aux ramifications multiples qui débouche sur la réalité du R&B actuel, l'Encyclopédie du Rhythm & Blues et de la Soul évoque cette odyssée hors du commun dans le détail de ses péripéties historiques, artistiques et sociales. Au total, ce sont près de six cents artistes dont la carrière est détaillée, l'impact évalué, le style décrypté, pour reconstituer pas à pas, l'un des chapitres majeurs de la culture populaire du XXe siècle.
"Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Rock ! Quel était le premier pseudonyme de Johnny Hallyday ? Paul Mc Cartney a-t-il joué avec les Beach Boys ? Quel fut le premier chanteur anglais à utiliser les amplis sur scène ? Et le premier drummer à jouer sur batterie double ? Pourquoi Led Zeppelin ne s'est-il jamais reformé ? Quel fut le premier guitar-hero européen ? Les titres inédits de Jimi Page/Keith Richards, des Beatles avec Carl Perkins, de Dylan avec Brian Wilson, de Jimi Hendrix avec John McLauglin ; de Prince avec Miles Davis, de Lennon/Mc Cartney avec Stevie Wonder, etc.
Biographies, analyses, discographies, bibliographies, vidéographies, adresses Internet de tous les artistes de l'histoire du rock, grands et petits, anciens et nouveaux, voilà ce que vous propose la cinquième édition du Rock de A à Z, revue et corrigée. Ses définition, ses courants, ses filiations, ses influences, sa géographie et ses sources."
"La situation de la musique et des musiciens dans les pays d'Orient"
"Anna Mae Bullock voit le jour le 26 novembre 1939, dans le petit village de Nutbush (Tennessee, Etats-Unis), au sein dune famille noire métissée dorigines indiennes Navajo. Son père ayant quitté le domicile familial, Anna est ensuite abandonnée par sa mère, pour être élevée durant plusieurs années par sa grand-mère, dans de piètres conditions économiques, en pleine campagne sudiste. Si Tina montre du talent pour le chant, notamment dans la chorale de son église, vers 1956, la jeune fille retrouve sa mère et sa sur à St. Louis, où elle sinstalle pour vivre avec elles. La ville du Missouri est alors la "capitale du Blues", et Anna commence bientôt à fréquenter les clubs musicaux.
Elle fait en 1957 la connaissance dIke Turner, talentueux musicien de Blues et de Rock, de sept ans son aîné, connu localement pour son ensemble musical Ike & the Kings of Rhythm. Anna commence à faire littéralement le siège de Ike pour obtenir une place de choriste dans sa troupe. Dabord sceptique, Ike finit par être convaincu par le talent dAnna, et engage la jeune femme. La choriste se fait vite remarquer par la puissance de sa voix et son étonnante énergie scénique : de plus en plus mise en valeur lors des concerts de Ike and his Kings of Rhythm, Anna commence à prendre la vedette. Elle commence dans le même temps une histoire damour avec Ike Turner ; ce dernier lui trouve le nom de scène de Tina"
"Brel était violent. Brel était tendre. Brel n'a pas eu de chance et il a tout réussi. Brel aimait le plat pays du nord et les tropiques. Mais qui était-il ?
Martin Monestier l'a cherché. Dans son enfance, dans sa famille et chez ses proches. Au cur de ses chansons, entre les lignes et dans ses lettres. A travers les témoignages inédits de ses vrais amis."
"Première histoire complète de la musique Noirs américains, longtemps attendue aux Etats-Unis comme en France, c'est une importante lacune qu'Eileen Southern a comblé par cet ouvrage si riche et si dense. Spécialiste des études afro-américaines à l'université de Havard après avoir été professeur d'histoire de la musique à la City Univervisity de New York, elle nous fait sentir et comprendre par son érudition et son goût profond pour la musique l'originalité des artistes noirs.
L'histoire commence aux sources, c'est à dire avec des témoignages sur la musique africaine, telle qu'on pouvait la connaître au XVIIè siècle par les récits de voyageurs. Déjà, les grands traits de la musique noire américaine y existent en germe : l'étroite association entre la musique et la danse, l'omniprésence de la musique à chaque instant de la vie. Il s'agit encore d'une musique essentiellement vocale, rythmée par la pulsation obstinée des tambours. Tous ces traits se retrouvent dans la musique des esclaves qui sauront créer de nouvelles formes, inspirées d'abord des contredanses et des gigues de leurs maîtres, et des hymnes des églises protestantes... A leur tour, ces formes évolueront dans de nombreuses directions, pour exploser dans ces improvisations inégalées auxquelles on a donné le nom de jazz et qui n'ont cessé de nous surprendre par leur prodigieuse diversité.
Mais il n'y a pas que le jazz et le lecteur profane ne pourra qu'être confondu par la richesse et la variété de la musique noire américaine dont le grand compositeur Dvorak a dit un jour : Je trouve dans les mélodies noires de l'Amérique tout ce qu'il faut pour fonder une grande et noble école. Cette prophétie est devenu réalité : le livre d'Eileen Southern en porte le témoignage."
"Le 4 octobre 1970, à Los Angeles, à 27 ans, Janis Joplin meurt. Elle rejoint ainsi le Twenty-seven club. Plus qu'une chanteuse, Janis, la première star féminine du rock, est l'icône d'une époque. Epoque marquée par l'opposition à la guerre du Viet-Nam, par la libération des moeurs et le refus du système. La voix extraordinaire de Joplin en fait très vite la grande vedette de la fin des années 60. C'est Woodstock qui la révèle au grand public mais sa carrière est éphémère puisque son dernier album, Pearl, sort en 1971 alors qu'elle est déjà morte. Pour écrire ce livre, Jeanne-Martine Vacher est partie aux USA où elle a rencontré les proches et la famille de Janis. Plus qu'une simple biographie, Sur la route de Janis Joplin est un livre sur une époque, sur l'Amérique raciste de la fin des années 50 et sur l'explosion festive de l'opposition à la guerre du Viet-Nam."

Histoire Du Negro Spiritual Et Du Gospel. De L'exode à La Résurrection
(doc) Noël Balen
Ajouté le 20 janv. 2014
"Des premiers cris de ralliement dans les champs de coton jusqu'au strass des music-halls en passant par les sermons fiévreux des églises baptistes, cet ouvrage retrace l'histoire détaillée des musiques sacrées afro-américaines à travers deux siècles d'évolution contrastée.
Chaque école musicale est située dans son contexte historique, géographique, politique et socio-économique. Les compositeurs emblématiques, mais aussi tous les créateurs charnières, ainsi que les "petits maîtres" ou les prêcheurs de circonstance, y sont traités dans des biographies individuelles, avec le souci constant de respecter la chronologie, les références discographiques, les filiations et les ruptures stylistiques.
Après avoir déroulé le fil qui relie tous les jalons de l'art vocal religieux dans la communauté noire américaine, cette saga s'achève sur un état des lieux de la scène actuelle, sur les tentations modernistes et les perspectives offertes aux nouvelles générations."
Être moins qu'un chien c'est, dit Charles Mingus tout au long de son autobiographie, être noir et musicien de jazz dans une Amérique blanche qui ne quitte l'indifférence ou le mépris de la communauté noire que pour piller ses valeurs culturelles. C'est, heurté aux refus et vexations, à la dépossession, comprendre très vite, si l'on n'accepte pas de se plier aux codes esthétiques dominants, si l'on est porteur d'un monde aussi neuf et intransigeant que l'uvre mingusien, que l'on ne pourra jamais vivre correctement de sa musique, qu'il faudra au contraire trouver tous les moyens de survivre - jusqu'à l'exploitation d'autrui - pour lui permettre de se faire entendre. Être moins qu'un chien c'est, tout en luttant contre le pouvoir blanc par la charge revendicative de la création, être forcé, dans le quotidien, de jouer son jeu.
Charles Mingus : "Ma musique est vivante, elle parle de la vie et de la mort, du bien et du mal. Elle est colère. Elle est réelle parce qu'elle sait être colère." Et l'écrivain James Baldwin : "Être noir aux États-Unis, c'est être en colère tous les jours."
Quand la rage de Mingus passe par les mots, cela donne cette fresque corrosive qu'est Moins qu'un chien, cynique souvent, impitoyable pour soi, mais surtout pour ceux qui oppressent, copient ou transigent. Pages où la demi-teinte n'est pas de mise ; empreintes de la même " exagération " que les compositions du bassiste - humoreuses, sarcastiques, mais tendres et mélodiques aussi. Ménippée de l'emportement, du désir et de la violence, criant que la transformation du monde s'ouvre par l'affirmation brutale de l'individualité et l'épreuve immodérée de l'amour.
Classic Rock 1. 1963-1966
(doc) François Ducray, Olivier Nuc, Jean Yves Reuzeau, Silvain Vanot
Ajouté le 21 janv. 2014
"La robe et le khôl de Bowie, le premier album du Velvet Underground, le sang changé de Keith Richards comme lamateurisme revendiqué des Pistols. Tout ce qui fut feu, foudre et larmes, tout ce qui botta jadis le cul au vieux monde. Toute cette flamme, ce sang versé, ces chansons qui parlent aux anges et ces guitares noyées dans la fange
Cest, certes, une histoire de musique. Des Beatles à Iggy, de Dylan à Neil Young, des Stones à Lou Reed. Ce livre forme une sorte de best of. Enluminures. Images dEpinal. Petit précis de décomposition. Et ça se lit comme un roman, puisque cest du roman : de la Vie qui essaye dêtre un peu plus grande que la Vie. Parce que le rock, au fond, cest cela."
"Des premiers work songs aux métissages multiethniques, des gospels aux expériences électroniques, du blues aux rapprochements avec le hip-hop, le Jazz dans tous ses états aborde, en suivant la chronologie, les grandes phases de l'histoire du jazz : spirituals, gospel, ragtime, jazz hot, swing, bop, cool, hard bop, free, fusion, etc.
Il révèle combien l'évolution du jazz a été conditionnée par la place faite aux Noirs dans la société américaine, infléchie par le poids de l'histoire, par le voisinage d'autres musiques,
par l'apparition de nouvelles techniques d'enregistrement et de nouveaux instruments...
Il présente les grandes figures qui ont contribué à son histoire : d'Armstrong à Coleman, Wynton Marsalis et Louis Sclavis, en passant par Duke Ellington, Thelonious Monk, John Coltrane ou Miles Davis. Il explique, dans un langage simple, parfois à l'aide de schémas, le vocabulaire du jazz et son évolution et invite à l'écoute en proposant une importante discographie."
"Publié avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique. Préface de Gilbert Rouget. Chapitres :
Fonctionnement (dont données acoustiques)
Typologie et Catalogue (Guimbarde à languette encadrée : catalogue pour l'Asie, l'Indonésie, l'Océanie. Guimbarde a languette hors-cadre : catalogue pour l'Asie, l'Indonésie, l'Europe, l'Amérique, l'Afrique et Madagascar).
"Personnages hauts en couleur, lieux magiques, mystère de la création, vies éblouissantes ou déglinguées : l'histoire du jazz peut se lire comme un roman ou comme une vaste fresque historique.
L'épopée ici racontée se déroule dans cinq villes, La Nouvelle-Orléans, Saint-Louis, Chicago, New York et Paris. On y voit apparaître et se croiser des musiciens tels que Scott Joplin, King Oliver, Louis Armstrong, George Gershwin, Fats Waller, Bessie Smith, Duke Ellington et Mezz Mezzrow.
Mais le personnage principal du livre reste le jazz, une musique aux origines impénétrables qui prend naissance à La Nouvelle-Orléans, cité étonnante où se mêlent, dans une atmosphère licencieuse et panique, une population de souche française, des Noirs émancipés depuis la fin de la guerre civile, des tenants de l'ordre moral, et, phénomène unique aux Etats-Unis, des métis...
Cette première époque raconte, à travers des vies et des aventures de musiciens, la naissance et l'ascension du jazz ; elle aborde, à travers les vies dramatiques de Scott Joplin et de Bessie Smith, les aventures du ragtime et du blues ; elle décrit de quelle manière le jazz, via Louis Armstrong et sa harpie d'épouse, est arrivé à Chicago, comment il a été découvert et fêté dans le Paris des années folles, et nous montre Fats Waller à Harlem, Duke Ellington au Cotton Club, George Gershwin à Broadway, jouant une musique qui marquera le siècle de son empreinte.
Roman du jazz donc. Mais aussi une histoire vraie du jazz, pareille à aucune autre, et écrite à partir d'une documentation importante et nouvelle."
"L'apparition du jazz, au début des années vingt, avait séduit les happy few. Il s'en faut d'une décennie - celle abordée dans ce Roman du jazz, deuxième époque (1930-1942), pour que le jazz conquière les pistes de danse de la planète. Count Basie, Benny Goodman, Billie Holiday, Django Reinhardt, Lester Young s'engagent dans la voie ouverte par Louis Armstrong et Duke Ellington et imposent une musique fulgurante, imprévisible, libre.
Ce Roman du jazz, deuxième époque suit, caméra sur l'épaule, année après année, de 1930 à 1942, cette nouvelle génération de musiciens qui mena le jazz jusqu'à cette formidable rencontre avec les aspirations du public.
Roman du jazz ? Le " romanesque " ne réside pas tant ici dans la fiction que dans la tentative d'aborder l'histoire du jazz à partir des représentations, perceptions et idées que les différents musiciens ou personnages pouvaient se faire d'eux-mêmes et du monde qui les entourait."
"Musique, société et politique en Jamaïque"
"Ces mémoires exceptionnels retracent le parcours d'un homme hors du commun. Dans une langue claire et élégante nourrie des témoignages des nombreux musiciens qui ont croisé sa route, Shankar se souvient de son enfance à Bénarès, de ses tournées en Europe à l'époque où il dansait dans la troupe de son frère Uday, de son engagement auprès du maître Allaudin Khan qui lui enseigna l'art du sitar.
Viennent les années 1950 et 1960 où il commence à populariser la musique indienne en Occident et fait la rencontre décisive de George Harrison. On plonge alors dans les coulisses de ses plus mythiques performances, comme à Woodstock ou à Monterrey.
Car Shankar a toujours voulu faire partager au public occidental les principes de la musique indienne et particulièrement son lien au sacré.
On apprend comment Shankar a aussi composé de nombreuses musiques de films, en particulier pour Satyajit Ray, fondé des écoles de musique en Inde et en Californie, formé plusieurs disciples et même été élu député.
On rencontre aussi toutes les personnalités qu'il a côtoyées au cours de sa riche existence : ses filles Anoushka Shankar et Norah Jones, les Beatles, Gene Kelly, Richard Burton, Peter Sellers, Marlon Brando, etc.
Cette autobiographie comprend aussi des photos exceptionnelles tirées de ses archives personnelles.
La vie de Ravi Shankar résume à elle seule la rencontre entre Orient et Occident. Cette autobiographie est à l'image de son auteur, l'un des plus grands musiciens du XXe siècle : pleine de charme, de dignité, d'esprit et d'humour.
"Il est difficile de parler d'une musique africaine au sens large. En effet, jusqu'au milieu du XXe siècle, la musique a toujours été le reflet de la diversité des ethnies de ce continent immense. Au début des années 1960, la proclamation des indépendances et l'urbanisation annoncent une ère nouvelle, celle de sociétés en pleine mutation qui veulent rompre définitivement avec le colonialisme en adoptant des modes de vie modernes. La généralisation d'instruments amplifiés et des cuivres, tout comme la naissance de maisons de disques et de producteurs locaux sont les premiers grands signes de cette évolution , tant sur la forme que sur le fond. Des rythmes nouveaux voient le jour, influencés par la musique cubaine, le folklore, la pop, la soul, le rock ou le funk."
"Mississippi, 1935. Edward Ray Cochran a tout largué, femme enceinte, maison et boulot. Il part sur les routes, guitare à la main, pour réaliser son rêve : vivre de sa passion et devenir musicien. En chemin, il rencontre Robert Johnson, la légende du Blues, qui laidera à devenir Météor Slim. Pour réussir, pas de secret : La route est longue, mais y faut tenir, cest tout. La vraie fausse histoire dun bluesman ou la quête tragi-comique dun homme cherchant à échapper à sa condition par lexercice de son art."
"Un livre bien pratique qui recense un nombre considérable de groupes et artistes des plus connus (Pink floyd, Yes, Genesis, KC, Miki...) aux plus obscurs (Psiglio, Elexir, Kava kava, Tibet...).
A l'aide de petits commentaires qui décrivent le style de chaque groupe et leur discosgraphie, un guide indispensable pour celui qui veut voyager dans le vaste univers du progressif."
Genres examined include: easy listening, exotica and celebrity (massive categories in themselves) as well as more recordings by (singing) cops and (polka playing) priests, undertakers, religious ventriloquists, astronauts, opera-singing parrots, beatnik and hippie records, and gospel by blind teenage girls with bouffant hairdos. Virtually every musical/lyrical boundary in the history of recorded sound has been breached; every sacred cow upturned.
"Biljana et Milica sont serbes. Musiciennes magnifiques, amies d'exception, elles sont pleines de fougue, de force et de contradictions.
Christopher Drake est américain. Il chante dans un groupe de rock qu'il veut quitter. La passion s'est mêlée de doute, il songe à devenir journaliste, tente de chercher la vérité dans cette partie du monde qu'elle semble avoir désertée... Un concert à Belgrade et la rencontre des deux jeunes femmes vont être le tournant que sa vie attendait.
Et voilà trois complices, trois amis, inadaptés à la vie chacun à sa manière, lancés dans une valse entre la France et les Balkans, au rythme des violons et des verres de rakia, dans le tourbillon des débats qui tentent de reconstruire des identités et des territoires lacérés, dans le bruit des jurons qui émaillent toute discussion, dans le silence des douleurs avec lesquelles chacun a dû apprendre à vivre.
Theo Hakola signe un roman pétillant et ardent, où les femmes sont vives et fuyantes comme des sirènes, où les hommes s'efforcent de les suivre, où la petite histoire des êtres s'entrelace une fois de plus dans la grande histoire des hommes."
"Johnny CASH (1932-2003) raconte sa propre histoire, depuis l'enfance dans les champs de coton de l'Arkansas jusqu'aux formidables succès des dernières années qui l'ont replacé en tête des charts et dans le cur d'un large public. Ceci sans renier des prises de position jugées renégates, ni passer sous silence les aspects les plus sombres de sa vie, sur lesquels il s'exprime ici avec une franchise bouleversante.
Revenant sur un demi-siècle de carrière, "l'Homme en noir" nous fait revivre ses premières années chez Sun, en compagnie d'Elvis Presley, Carl Perkins, Roy Orbison et Jerry Lee Lewis, la période de gloire des années 1960-70, puis la traversée du désert dans les années 1980, et enfin l'idylle récente avec la scène rock alternative,à la croisée des genres. Ce témoignage exceptionnel souligne à quel point Johnny Cash demeure à jamais l''une des figures emblématiques de la musique américaine. Sa carrière aura jeté un pont entre plusieurs générations."
"Papa et maman étaient mômes à leur mariage : lui dix-huit ans, elle seize ; moi, j'en avais trois. Maman travaillait comme bonne chez des Blancs. Quand ils se sont aperçus qu'elle était enceinte, ils l'ont foutue à la porte. Les parents de papa, eux, ont failli avoir une attaque en l'apprenant. C'étaient des gens comme il faut qui n'avaient jamais entendu parler de choses pareilles dans leur quartier à Baltimore. Mais les deux mômes étaient pauvres, et quand on est pauvre, on pousse vite."
C'est ainsi que débute ce récit autobiographique de Billie Holiday, tendu de bout en bout, écorché comme l'a été cette voix à nulle autre comparable ; un témoignage sur une existence faite d'épreuves que ponctuent le viol, la misère, la prostitution et la prison, la drogue et l'alcool... et, toujours, le racisme. Un des plus beaux textes de musicien, qui dit comment brûler sa vie dans une Amérique blanche.
"Cet ouvrage, chronologique et pratique, se veut un outil susceptible de toujours aiguiser la curiosité des amoureux de Frank Zappa, que ceux-ci soient néophytes ou assidus. De nombreux éléments jusque-là inconnus devaient enfin être mis en lumière concernant le travail de montage, de collage, et la provenance des sources musicales..."

Dance With The Devil. Les Véritables Aventures Des Rolling Stones
(doc) Stanley Booth
Ajouté le 21 janv. 2014
"Décembre 1969. Les Stones achèvent leur tournée américaine avec un concert gratuit à Altamont, dans le désert californien. Les Hells Angels, responsables du service dordre de cette fête réunissant trois cent mille personnes, lynchent un spectateur noir, Meredith Hunter. Avant den arriver à cet événement (tristement) mythique, Stanley Booth accompagna le groupe pendant lannée 1969, des limousines aux chambres dhôtel, retraçant (à la manière de Michael Herr dans Putain de mort) lanarchie, les excès et les peurs dun rêve qui conduisit à sa propre destruction."
"Buckley Père & Fils. Tim & Jeff. Deux musiciens hors normes, deux voix de pur cristal, deux songwriters de génie, deux trajectoires folles conduisant à la même disparition prématurée, vingt-huit ans pour Tim, trente pour Jeff. À deux décennies d'intervalle, le même crash absurde en plein ciel de gloire. Tragédie rock, effacement rimbaldien, la grâce et la fragilité de deux artistes qui malgré leur carrière foudroyée - neuf albums pour le père, un seul, miraculeux, pour le fils -, auront éclairé la totalité de leur champ musical, des années soixante à la fin du XXe siècle. Deux créateurs qui se sont à peine connus, et qui ont pourtant perpétué jusqu'à nous la flamme délicate du folk-rock, cette musique américaine qui nous a donné Joni Mitchell, Bob Dylan et tant d'autres talents singuliers.
Trois ans d'enquête ont permis à David Browne de rassembler près de deux cents interviews sur cette famille d'exception qui a marqué la scène musicale. Au-delà du travail biographique, c'est une radiographie des relations complexes entre l'argent et les artistes, avec toutes les conséquences tragiques qu'elles entraînent."
Psychotic Reactions est une lecture indispensable pour tout passionné de rock, de discours sur le rock, ou tout simplement de littérature américaine. Un classique parfaitement repéré, qui se transmet chaque année à une nouvelle génération de jeunes lecteurs.
Lintouchable micelle du plus grand des scribouillards rock. Le Michelin de la musique de jeunes qui ne distribue pas ses étoiles mais les plante là où ça fait mal
Compilant une cinquantaine dattentats critiques perpétrés à lUnderwood rouillée par feu Lester Bangs entre 1970 et 1982 dans diverses publications américaines, Psychotic reactions & autres carburateurs flingués est en fait le vrai faux roman de la critique musicale daprès-guerre. Mi pamphlet, mi cri damour, la table des matières en dit long.
Au hasard : "Jethro Tull au Vietnam", "Ma nuit dextase avec le J Geils Band", "James Taylor doit mourir", "Un programme de libération de masse sous forme de critique dun disque des Stooges, ou : qui est limbécile ?", et un peu plus loin encore "Louons maintenant les célèbres nains mortifères, ou : comment je me suis castagné avec Lou sans mendormir une seule fois".
Et si les acteurs de Réactions psychotiques ont pour noms Iggy Pop, Van Morrison, Coltrane, Black Sabbath, Lennon, les Clash, le Velvet Underground ou bien encore Elvis, Bangs demeure la vraie star de ce torrent de délire. Difficile en effet den placer une qui fasse une étincelle après tant de lucidité nombriliste héritée dHunter S. Thompson voire de Tom Wolfe. Un pavé de mauvaises intentions déclamées avec une verve et un degré danalyse assez rare.
Et le style ! Ah oui, le style !
Surtout que le traducteur du monument en question brille plutôt niveau inspiration ; la moindre des choses pour ce Bangs (1948-1982) qui écrivit : " qui était le meilleur écrivain dAmérique ? Bukowski ? Burroughs ? Hunter Thompson ? Laissez tomber. Jétais le meilleur. Je nécrivais pratiquement que des chroniques de rock, et encore, pas tant que ça
"
"Si vous pensez n'avoir rien d'un(e) musicien(ne), préparez-vous à changer d'avis... Notre première perception du monde est née du battement du coeur maternel et des vibrations de sa voix. Le rythme, fondement de toute musique, est donc en nous, comme partout autour de nous. Cet ouvrage nous propose de renouer le contact avec cette puissante source d'énergie vitale. Parmi la centaine d'instruments de percussions de toutes origines qu'il nous offre de découvrir, un au moins vous enchantera, c'est certain. Qu'il soit millénaire ou qu'il doive son existence aux technologies les plus modernes, qu'il soit originaire d'Asie, d'Australie, d'Afrique ou d'Amérique du Sud, il captera votre imagination. Ne vous restera plus alors qu'à apprendre à en jouer, individuellement ou à plusieurs, ce que la simplicité des exercises proposés par l'auteur rend accessible aux " moins doués " des débutants.
La première partie de cet ouvrage mêle les photographies d'une centaine de tambours, gongs et autres instruments de percussions aux informations essentielles sur leur mode de fabrication et leurs techniques de frappe. Les percussionnistes y trouveront les structures des principaux rythmes traditionnels d'Afrique et d'Amérique du Sud et les musico-thérapeutes un impressionnant potentiel d'outils de travail.
Töm Klöwer nous appelle, à travers ce livre, à redécouvrir les formidables pouvoirs de guérison physique et spirituelle du son et du rythme, en même temps que notre créativité. Les guides spirituels ou les chamans de toutes les cultures considéraient des instruments de percussion comme des outils de guérison, de résolution des conflits et de communication. Ils ont également aidé des populations entières à conserver leur indépendance d'esprit et leur intégrité. L'auteur nous invite à redécouvrir ces grands pouvoirs, puis à les utiliser, tout en nous offrant un merveilleux voyage."
"Né dans le terreau du Sud des Etats-Unis, de la misère morale et matérielle des Noirs victimes d'une ségrégation impitoyable et volontairement humiliante, le blues a connu un destin totalement imprévisible. A l'origine musique ethnique de parias destinée exclusivement à des Noirs, il est devenu, en moins d'un siècle, une des clés de voûte de la musique populaire dans le monde entier, joué par des groupes de jeunes aussi bien blancs que jaunes, américains ou anglais, bien sûr, mais aussi français, russes ou japonais...
Cette grande encyclopédie du blues fait le point sur cent ans de blues et traite tout à la fois des musiciens, des instruments, des styles, des disques, des producteurs, des routes, des régions et des villes, des grands standards. Tout du blues et tous les blues.
Considéré tant en France qu'aux Etats-Unis comme l'ouvrage de référence le plus complet sur le sujet, il a été, pour cette nouvelle édition, totalement remanié, étoffé et mis à jour."
Louis Armstrong. "Satchmo." To millions of fans, he was just a great entertainer. But to jazz aficionados, he was one of the most important musicians of our timesnot only a key figure in the history of jazz but a formative influence on all of 20th-century popular music. Set against the backdrop of New Orleans, Chicago, and New York during the "jazz age", Collier re-creates the saga of an old-fashioned black man making it in a white world. He chronicles Armstrong's rise as a musician, his scrapes with the law, his relationships with four wives, and his frequent feuds with fellow musicians Earl Hines and Zutty Singleton. He also sheds new light on Armstrong's endless need for approval, his streak of jealousy, and perhaps most important, what some consider his betrayal of his gift as he opted for commercial success and stardom. A unique biography, knowledgeable, insightful, and packed with information, it ends with Armstrong's death in 1971 as one of the best-known figures in American entertainment.
On a écrit beaucoup de choses sur les Sex Pistols. La plupart étaient soit du sensationnalisme, soit du blabla psychotique de journaliste. Le reste nétait que pure malveillance. Rotten par Lydon est la véritable histoire des Sex Pistols. Ce livre est aussi fidèle à la vérité que lon puisse lêtre et examine de lintérieur des événements qui se sont déroulés il y a dix-huit ans. Je nai pas le temps pour les mensonges et les fabulations, et jespère que vous non plus
Appréciez ou crevez
"

Argument Son (de Britney Spears à Helmut Lachenmann : Critique électro-acoustique De La Société)
(philo) Diedrich Diederichsen
Ajouté le 22 janv. 2014
"La musique à l'ère de sa reproductibilité numérique, tel pourrait être le sous-titre de cet ensemble de textes inédits ou parus dans divers ouvrages et revues, où se croisent Matthew Herbert et Mick Jagger, The Melvins et Joe Meek, Terre Thaemlitz et Sinnead O'Connor, Stan Douglas et Quentin Tarantino. Un recueil de textes critiques sur les musiques actuelles, de la Pop culture jusqu'aux productions électroniques les plus expérimentales.
Contrairement aux apparences, la manière de recevoir la musique est essentiellement une manière de recevoir le monde qui nous entoure, de l'accepter aveuglément ou de le refuser obstinément, de le réfléchir ou pas, d'être actif ou passif face à lui. Le premier intérêt des textes de Diedrich Diederichsen, un intérêt primordial, est sans conteste de briser le mur de l'évidence musicale et de réinsérer les questionnements que contiennent en germe des musiques auxquelles on refuse souvent d'accorder une réelle teneur, que ce soit par indifférence, par mépris envers ce que l'on considère comme une musique légère ou inférieure, ou encore par admiration, une admiration qui confine à l'identification muette. Diederichsen, lui, se met à l'écoute de ces musiques jazz, rock, pop, rap, techno, musique contemporaine réellement, passionnément et, précisément parce que cette écoute est passionnée, il entend ce que ces musiques portent en elles : quant à leur fabrication, quant aux images qu'elles coagulent, quant aux connexions multiples qu'elles établissent avec divers aspects de la culture et de la société. Expliciter ces contenus sans simplifier ou schématiser les choses, respecter les objets questionnés dans leur complexité, tenter de rendre compte des multiples dimensions, parfois contradictoires, qui font la richesse de ces musiques : l'auteur s'est fixé là une tâche difficile. Voilà pourquoi ses textes peuvent parfois paraître complexes, mais voilà aussi ce qui, toujours, en fait l'intérêt, car ils nous parlent et nous interrogent jusqu'à nos positions personnelles les plus intimes. "
"Bob Dylan replonge avec délices dans le Village de 1961, quand, jeune homme introverti, il découvrait Manhattan. Pour le chanteur folk débutant né dans le Midwest, New York est la ville de tous les possibles, de toutes les passions : nuits blanches enfumées, découvertes littéraires, amours fugaces, amitiés indestructibles. Les souvenirs de l'enfance reviennent ici comme autant d'illuminations, composant l'histoire d'un musicien de génie qui aspirait à la gloire mais ne la supportait pas."
"Lorsque James Brown sort son premier disque Please, please, please en 1956, il révolutionne la musique en inventant la Soul, puis plus tard, le Funk. James Brown enchaîne alors tube sur tube et culmine dans les hit-parades du monde entier avec une musique exprimant la révolte d'un homme qui a grandi dans une société conformiste, conservatrice et raciste.
Derrière la " légende James Brown ", il y a une véritable histoire qui n'a encore jamais été racontée. Celle d'un homme élevé dans le Sud des Etats-Unis, dont la force de caractère et la volonté d'atteindre les sommets n'ont eu d'égal que ses propres démons intérieurs.
De son enfance à sa carrière musicale en passant par ses démêlés permanents avec la justice, James Brown dévoile plus de 70 ans d'une extraordinaire vie d'artiste. C'est aussi le regard d'un homme de convictions sur son parcours et sur le monde d'aujourd'hui. Le Parrain de la Soul raconte son histoire avec ses propres mots, touchants et sans concession."
"Un livre-objet incontournable pour découvrir ou redécouvrir la vie et l'héritage de Bob Marley à travers les témoignages de ses proches. De nombreuses photographies et fac-similés : textes de chansons écrits de la main de Marley, affiches de concert, articles de journaux, dessins, pochettes d'albums... et un CD de 50 minutes d'interview et d'extraits musicaux."
"Je pense qu'Emmett Miller est maléfique", m'a dit ma bonne copine Carol il n'y a pas si longtemps. Je lui ai demandé ce qu'elle entendait par là, et elle m'a répondu qu'elle pensait qu'Emmett Miller était en train de dévorer ma vie. Elle a peut-être raison. Au moment où j'écris, il fait une belle journée d'été, avec un beau ciel bleu. Il y a une salle de gym à quelques pâtés de maison avec une piscine découverte sur le toit. J'en suis membre ; j'ai passé tout l'été dernier allongé au bord de cette piscine, mais je n'y suis pas encore allé cette année. J'ai un contrat pour une nouvelle dans un magazine qui me rapportera trente mille dollars, mais je n'en ai pas écrit une ligne. J'ai un roman inachevé qui est la meilleure chose que j'aie jamais écrite, et je ne n'y ai pas jeté un coup d'il depuis des mois. J'ai une petite amie belle et intelligente à qui je n'ai pas parlé depuis cinq semaines. Je pourrais être sur une plage déserte quelque part. Et pourtant je suis là, tous les jours, avec Emmett Miller. Quelle que soit cette maladie, elle doit vite prendre fin. Où que je tourne mes regards, il est là. De même qu'on reconnaît la silhouette d'une amante perdue en croisant dans la rue n'importe quelle inconnue présentant la moindre ressemblance avec elle, de même je ne peux entendre une chanson, je ne peux lire une phrase, sans y percevoir la présence fantomatique d'Emmett."
Tout avait commencé vingt-trois ans plus tôt. Nick Tosches était tombé par hasard sur un disque enregistré dans les années 30 par un artiste dont le nom ne lui disait rien : Emmett Miller. La voix et la musique qu'il entend le chavirent : ni country, ni blues, ni jazz, ni noire, ni blanche, mais une alchimie de tout cela, dans laquelle Tosches voit l'expression ultime de la culture américaine. Il se lance alors dans une quête qui va durer des années sur les traces de l'insaisissable Emmett Miller, et finit par découvrir que celui-ci participait à des spectacles de ménestrel blackface, où des Blancs se grimaient en Noirs. Tel est l'argument qui permet à Tosches de traverser l'histoire de la musique américaine, tirant des fils et maniant la digression avec cette érudition tordue qui est sa marque de fabrique. L'auteur nous fait ainsi parcourir l'Amérique de long en large, des bouges du Sud profond aux clubs de Broadway ; et nous montre incidemment que, dans le fond, les clichés du gangsta rap ne diffèrent pas essentiellement de ceux du "bon nègre" de jadis.
"Longtemps attendu, Fêtes sanglantes & mauvais goût comble enfin les absences les plus criantes du premier livre - avec notamment les morceaux de bravoure, jusqualors inédits en volume, sur les Beatles, les Rolling Stones, Miles Davis, Jim Morrison ou Sid Vicious, dont Bangs offre une vision pour le moins subjective et décapante, ainsi que lextraordinaire récit de son voyage à la Jamaïque et de sa rencontre avec Bob Marley. Mais le lecteur y trouvera aussi des textes sur des artistes moins consacrés, voire obscurs, que Bangs plaçait plus haut que tout, tels Captain Beefheart, Brian Eno, Patti Smith pour son album Horses, ou encore les Shaggs et les improbables Comedian Harmonists.
Surtout, il découvrira de nouvelles pépites autobiographiques et des chapitres où Lester Bangs réduit à leur plus simple expression les prétextes journalistiques de ses écrits, en se rapprochant de plus en plus de lécriture de pure fiction, qui culmine ici avec lextrait de son roman inachevé Tous mes amis sont des ermites.
On peut considérer quavec ce second volume lessentiel de loeuvre de Lester Bangs est maintenant disponible en français. Ainsi pourra-t-on avoir une vue exacte du parcours littéraire et intellectuel dun homme, qui, au-delà de ses intuitions visionnaires, à propos dune culture qui était sur le point de devenir dominante, sen fit aussi, dans certaines de ses meilleures pages, le moraliste."
"Épopée humaine, ouvrage érudit, chronique dune époque et de sa musique Sweet Soul Music est tout cela à la fois, et plus encore. On peut lire ce livre comme une galerie de portraits, ceux des personnalités les plus marquantes de la musique Soul du sud des Etats-Unis, et lon part ainsi à la rencontre de personnages légendaires de la musique populaire noire, tous aussi complexes et fascinants les uns que les autres : Sam Cooke, Ray Charles, Solomon Burke, Otis Redding, James Brown, Aretha Franklin, Isaac Hayes ou encore Al Green.
On peut également y suivre une extraordinaire aventure humaine, celle de lascension et de la chute du label Stax celui de Booker T.& the MGs, Otis Redding, Sam & Dave, Carla Thomas et Johnnie Taylor et se plonger ainsi dans une époque clef de la culture populaire américaine, dans ces années 60 bouillonnantes où travaillent pour la première fois ensemble, non sans heurts, pleurs et grincements de dents, culture négro-américaine et culture blanche, musique sacrée et musique profane, tradition et innovation.
Méticuleusement documenté, étayé par de nombreuses interviews, Sweet Soul Music se lit comme un roman mais comme un roman vrai, celui dhommes et de femmes qui ont changé lhistoire de la musique populaire et qui ont participé au grand bouleversement des mentalités raciales et sociales dont les effets se font encore sentir aujourdhui."
Une des spécificités du reggae est d'être composé de multiples courants musicaux. Les racines de ce mouvement prennent naissance en Jamaïque dés la fin des années 50 avec le mento-calypso et le jamaïcan shuffle débouchant sur le ska, puis évoluant à travers le rock steady et l'early reggae pour aboutir au roots reggae-dub, dont l'apogée se situe au milieu des années 70. Cette période, couvrant globalement une vingtaine d'années, est sans conteste l'âge d'or de la musique jamaïcaine : les disques se succèdent à une cadence infernale et la qualité est toujours au rendez-vous. Seuls sont traités dans cet ouvrage les innombrables enregistrements originaux de ces deux décennies.
L'Encyclopédie du reggae est le premier livre du genre en langue française. Il couvre les années 60 à 80, traitées à travers 250 groupes et artistes et 1 300 LPs.
"This is the second volume of the publishers very popular Incredibly Strange Music series. The interview format allows collectors to discuss their favorite strange records and how they found these treasures. Several of the interviewees are the performers who produced the strange music, notably Yma Sumac and Ken Nordine. Robert Moogs history of electronic music is particularly interesting. Jello Biafra, a performer, collector, and freedom of information activist, details many facets of his collection, including exotica, strange country, apocalyptic, and international music. The first volume is not a prerequisite for the current edition. Like most titles from RE/Search, this will appeal to the Generation X crowd who may feel disenfranchised by traditional publishers. Recommended for public libraries with interesting patrons."
"Dès la naissance du 33 tours et de la pochette illustrée, vers la fin des années 1940, de nombreuses couvertures de disques flirtent, de près ou de loin, avec l'érotisme et la sensualité.
"Le sexe fait vendre" mugissent alors en chur publicitaires et commerciaux. Qu'à cela ne tienne l Les pochettes de disques se drapent donc, selon les sensibilités et les époques, de femmes aux poses suggestives, de nus francs ou voilés, de scènes parfois étranges, impliquant aliments, animaux et déguisements en tout genre...
A travers près de 400 pochettes, ce livre invite à redécouvrir l'érotisme et sa représentation dans la seconde moitié du XXe siècle. Des premières pin ups américaines et des starlettes du rock'n'roll en bas résilles aux créatures rondes et charnelles du hip hop, en passant par les ambiances langoureuses du jazz, le glamour trash et maquillé du rock, les déhanchés fiévreux du mambo et de la salsa, ce livre traverse l'histoire des courants musicaux et de leurs plus belles couvertures érotiques.
S'arrêtant ensuite sur quinze thématiques récurrentes dans l'art de la pochette, il nous plonge également dans quelques uns des fantasmes de l'Homme : de l'amour en groupe au bondage, du body painting à la danse du ventre, on y découvre que l'érotisme se conjugue la plupart du temps avec l'humour, assaisonnant ce que le sujet peut parfois avoir de mièvre ou de graveleux d'une sensualité toujours réinventée..."
"Robert Wyatt est le membre fondateur du groupe Soft Machine qui, avec Pink Floyd, permît à la scène psychédélique anglaise de la fin des années 60 de se transformer en un courant plus durable. A travers plusieurs albums, Soft Machine déplace son style vers une fusion à base de jazz et de rock, le tout ponctué par le style particulier de son batteur et chanteur, qui lui valut une reconnaissance au travers de l'Europe. Après des tournées interminables, Wyatt quitta le groupe avec la ferme intention de poursuivre une carrière solo. Il fonda cependant Matching Mole, groupe qui sortit deux albums très bien accueillis par la critique avant de se séparer prématurément. En 1973, au cours d'une soirée, Wyatt fait une chute accidentelle du troisième étage d'un immeuble, accident qui le laissa à jamais paralysé à partir de la taille et qui le condamna à la chaise roulante pour le reste de son existence. Dès lors, il concentra ses efforts sur la réalisation d'albums solo. Il enregistre des chansons aux mélodies simples avec des textes très forts, le plus souvent basés sur des expériences personnelles ou des convictions politiques. Il réussit à hisser deux titres dans les charts, d'abord avec la réadaptation de 'Im a believer' en 1974, puis le célèbre 'Shipbuilding' qui dénonce la guerre des Falklands en 1983, titre spécialement écrit par Elvis Costello. Cette méticuleuse biographie réalisée par Michael King rassemble pour la première fois tous les événements chronologiques des 30 ans de carrière de Wyatt et se trouvent illustrés par des archives et des photographies publiées pour la première fois. Agrémenté de témoignages de Robert Wyatt lui-même, ainsi que d'Alfreda Benge, Hugh Hopper, Daevid Allen, Kevin Ayers, Mike Ratledge, Keith Tippett, Carla Bley, Fred Frith et beaucoup d'autres, Faux-Mouvements est un véritable portrait d'un musicien talentueux et hautement respecté."
"Qui sont les rastas ? Comment une poignée de Jamaïcains illettrés, à peine sortis de l'esclavage, a-t-elle eu dans les années vingt la révélation de la divinité d'Hailé Sélassié, et fondé le mouvement mystique le plus populaire du XXe siècle ? C'est l'étonnante histoire de Leonard Percival Howell et, autour de lui, des premiers rastas.
Il s'agit d'abord d'un voyage sur les traces de Howell, à travers la Caraïbe, sur les chantiers de Panama et dans le New York de Marcus Garvey et de la Harlem Renaissance. Au retour en Jamaïque, les débuts du mouvement sont marqués par les persécutions policières. Incarcéré, bafoué, enfermé comme fou, Leonard Howell, alias le Gong, ressort inébranlé de ces épreuves. Son charisme illumine le Pinnacle, la première communauté rasta, qui compte jusqu'à quatre mille cinq cents membres et devient la première entreprise industrielle de production de marijuana. Mais, dès la fin des années cinquante, la communauté est contrainte de s'éparpiller, disséminant l'enseignement rasta dans tous les ghettos de l'île. Un jeune chanteur du nom de Bob Marley adopte le surnom du leader, Tuff Gong, et son message. Le reggae est prêt à exploser..
Au-delà des clichés rastas, joint, reggae et locks, Hélène Lee donne une vision inédite d'un mouvement aux racines complexes. L'itinéraire exceptionnel d'un homme grâce auquel un peuple d'esclaves a réappris la fierté et imposé sa culture au monde."
"À la fin des années 1960, lAllemagne de l¹Ouest se met à table pour plus dune décennie de choucroute musicale : bienvenue dans lère du krautrock, cette kosmische musik typiquement teutonne qui vit des groupes comme Can, Kraftwerk, Tangerine Dream, Amon Düül, Faust, Popol Vuh, Neu!, Cluster, La Düsseldorf, produire un free-rock à la fois cosmique et tellurique, réunion dans un même ascenseur de Sun Ra, des Stooges et des MC5."
"Combinaison explosive de surréalisme, de nonsense anglais et de folklore américain, Tarantula fut pour Bob Dylan, à la période charnière de sa trajectoire (1964-66), loccasion unique de déployer la toile arborescente de son art poétique. Inventeur enfiévré, il fait sentrechoquer imprécations, dialogues échevelés, proverbes aléatoires, plages de vers libres, menus propos distillés jusquà la substantifique moelle, lieux communs savamment dévoyés, formules grinçantes, fulgurances laconiques et post-scriptum labyrinthiques et arachnéens comme nos actuels groupes de discussion sur le web. Circulaire prémonitoire, ce recueil affirme, telle une caisse de résonance, labsurdité foncière du monde comme il se perçoit. Bob Dylan, né Robert Allen Zimmerman le 24 mai 1941 à Duluth dans le Minnesota, a marqué plusieurs générations par son immense talent dauteur-compositeur-interprète. Il vient de recevoir loscar de la meilleure chanson pour Things Have Changed. Tarantula a été son premier livre publié ; cest, jusquà présent, son unique uvre de fiction."
"La techno explose... Sans aucun doute, c'est la plus grande révolution musicale depuis l'avènement du rock. Jaillissant des cendres de la disco et des musiques électroniques des années 70, concoctée par quelques apprentis sorciers mutants , enfants de l'informatique et des jeux vidéo. la techno est devenue une véritable culture... Incomprise à ses débuts par des adultes souvent dépassés, combattue parfois pour ses excès, elle donne aujourd'hui partout le tempo et impose ses rythmes robotiques à toute une génération qui se reconnaît en elle. Guillaume Bara, journaliste spécialisé dans ces nouvelles tendances musicales, retrace les origines et les péripéties d'un genre qui s'annonce plus que jamais comme la bande-son du siècle à venir..."
"Des premiers esclaves africains aux dernières fulgurances électroniques, en passant par les prêcheurs de spirituals, les cris du Delta, les 78 tours écorchés, les nuits vaporeuses de Harlem, les hors-la-loi de la 52r Rue, les microsillons légendaires, les nonchalances ouatées de la côte ouest, les rebelles de Newport ou les scansions cuivrées du funk, cette grande saga du jazz est une invitation au voyage."
"Alongside the death of Elvis Presley and the assassination of John Lennon, Kurt Cobain's suicide in 1994 ranks as one of the generational milestones of American life - an epochal event in both rock 'n' roll and youth culture. This book is the story of Kurt Cobain's life, from abject poverty to unbelievable wealth, power and fame. It traces the journey from his humble origins in Aberdeen to becoming lead singer of Nirvana, the most popular rock band in the world from 1991 to 1994, and the most influential band of the decade."
"La décision de publier ces mémoires a été prise en pensant à la vivacité et à la spontanéité de Chet - merveilleuses qualités que je ne voulais pas voir perdues dans de sérieuses biographies, enfouies dans les pages poussiéreuses de l'histoire du jazz ou oubliées dans des notices insuffisantes et inadéquates. Des articles dilués et des chroniques de seconde main ne suffisent pas à brosser un portrait exact de Chet. Peut-être ce livre n'y parvient-il pas non plus, mais il s'en approche. Il s'agit ici de ses mots, de ses opinions, de son histoire à lui. [...] En relisant cet extraordinaire mélange d'images et d'impressions, je m'émerveille de le voir si bien exprimer l'essence même de son existence, qui fut un chaos perpétuel irradié par un pur génie."
"Complete Discographies Listing Every Track Recorded by More Than 1200 Artists"
"De tous les grands groupes de rock nés à la fin des sixties, Led Zeppelin est sans doute le plus controversé, le plus complexe, le plus culte aussi aujourd'hui chez les jeunes générations, avec les Doors et pour les mêmes raisons.
Led Zep, créé en 1968 par le guitariste Jimmy Page qui recrute vite le chanteur Robert Plant, puis le bassiste John Paul Jones et le batteur John Bonham, se revendique comme le fondateur du hard rock. Le nom du groupe aurait été trouvé par Keith Moon, le batteur des Who, pourtant lui-même spécialiste du son lourd, eu égard à la légèreté de sa musique !
Cela dit, très tôt Led Zeppelin a intégré un certain nombre d'influences (jazzy ou orientalisantes sur Kashmir) et s'est lancé dans des expérimentations pas toujours aisées à suivre, mais spectaculaires sur scène. Et, comme la plupart, après une première période flamboyante jusqu'en 1980 (mort de Bonham), il a subi des éclipses, des retours. De nos jours, Page et Plant sont toujours bien actifs et le vieux ballon plane encore.
C'est cette longue et exceptionnelle histoire que nous racontent les plus grands journalistes de rock avec un luxe de documents inédits, au jour le jour et comme vue de l'intérieur, ce qui n'empêche pas le jugement, ni une mise en perspective du groupe, de sa musique et de son influence dans l'histoire du rock.
Richement illustré, ce Led Zeppelin est un ouvrage à la fois inventif et définitif, qui ravira les fans et les autres, tout à fait à la mesure de son grand sujet."
"De l'esclavage à la ségrégation raciale, l'histoire du jazz est intimement mêlée à la lutte pour les droits civiques menée par les Afro Américains. C'est une vibration qui secoue les blues people, l'Amérique en lutte contre elle-même, les anciens esclaves noirs qui hantent l'histoire blanche. C'est un rythme qui balance ses accents swing ou be-bop et qui habite les corps à tout jamais. C'est un souffle sensuel qui plante ses douloureuses racines et ramifie ses mille branches, pour s'adapter encore et toujours.
Des chants d'esclaves au free jazz, Philippe Hucher pénètre le jazz et nous livre l'histoire de cette musique protéiforme et intemporelle."
"A fascinating survey of cover art (TASCHEN's 25th anniversary special edition) Record covers are a sign of our life and times. Like the music on the discs, they address such issues as love, life, death, fashion, and rebellion. For music fans the covers are the expression of a period, of a particular time in their lives. Many are works of art and have become as famous as the music they stand for?Andy Warhol's covers, for example, including the banana he designed for The Velvet Underground. This special edition of Record Covers presents a selection of the best 60s to 90s rock album covers from music archivist, disc jockey, journalist, and ex-record publicity executive Michael Ochs's enormous private collection. Both a trip down memory lane and a study in the evolution of cover art, this is a sweeping look at an under-appreciated art form."
"Privés de leur culture, les esclaves noirs américains s'approprient celle de leurs maîtres : du cantique au negro spiritual, de la ballade au blues, de la fanfare au jazz-band, ils inventent une nouvelle musique. Parti de la Nouvelle Orléans, le jazz conquiert l'Amérique. Bientôt, la folie du swing fait danser le monde entier. Pourtant, derrière les apparences du divertissement grandit un art majeur. Et le jazz, devenu la plus savante des musiques populaires, s'invente une avant-garde : le be-bop."
Plus jamais je ne rentrerai en scène. Je ne chanterai jamais plus...
Sur cet aveu de désespoir de celle qui disait à son public « Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous » s'ouvrent ces Mémoires, que la mort - survenue en novembre 1997 - ne lui laissa pas le temps d'achever.
Nous y rencontrons la petite fille des Batignolles, qu'une enfance vagabonde, sur fond d'Occupation, amènera notamment à Marseille, à Tarbes, à Saint-Marcellin, avant le retour à Paris. Puis la jeune fille qui, bravant la misère et les déceptions, poursuivra obstinément son rêve : chanter, devant un piano noir, jusqu'aux débuts à L'écluse, aux premiers succès, aux tournées...
Témoignage sensible et vrai sur un métier, la chanson, ce livre est aussi et avant tout l'autoportrait d'une femme rebelle, artiste, solitaire malgré l'adulation de ses fans, et qui aura retenu jusqu'au bout quelques aveux déchirants, livrés dans ces pages."
"Les mémoires de Roberto Piazza, alias Little Bob, lun des rockers légendaires de la scène française, depuis les usines du Havre jusquà lOlympia, en passant par le Londres des années 70.
Little Bob est un authentique rocker, resté fidèle à ses rêves de jeunesse et qui, après plus de trente ans passés sur les routes, continue à enflammer les scènes. Immigré italien, Little Bob chante en anglais. Il ne porte peut-être plus le blouson de cuir de ses vingt ans, mais ses lunettes noires restent vissées sur son visage, elles contrastent avec sa voix chaude et puissante.
Little Bob a eu plusieurs vies, lexil en France, lusine au Havre à seize ans et les premiers groupes, pour mieux rêver des États-Unis. Un jour, il décide de se consacrer entièrement au rock and roll et abandonne lusine, il ne regrettera jamais ce choix, même si la route est pavée dembûches. Little Bob apparaît au milieu des années 70, à une époque de pleine ébullition. Il tourne avec Dr Feelgood, assiste à la naissance du punk-rock et croise ses idoles, Mink DeVille, Southside Johnny et les Animals. Surtout, cas unique, il tourne en Angleterre et fait figure en France de phénomène. La gloire, il leffleure des doigts mais il devient surtout, à partir des années 90, une figure culte que Bernard Lavilliers et Pascal Obispo aiment prendre dans leurs bras. Le succès ? Il la connu. Les galères ? Aussi. La dope et le rock and roll ? Son pain quotidien pendant des années. Après plus de trente années de folie, Little Bob ne sest jamais réellement calmé. Pour la première fois il nous livre ses souvenirs, un itinéraire unique, une vie de rocker, lune des plus secrètes et des plus émouvantes de la scène française."
"Emmanuel NDjoké Manu Dibango voit le jour à Douala au Cameroun le 12 décembre 1933. Il grandit dans un milieu protestant, accompagne fréquemment sa mère, chef de chur, au temple. Afin de préparer son bac, ses parents lenvoient en France dans la Sarthe en 1949.
Mais Manu découvre le jazz, apprend le piano ,sinitie au saxophone à Reims et commence à se produire dans divers établissements. Il laisse tomber les études. Son père lui coupe les vivres en 1956, et Manu Dibango part à Bruxelles, où il fréquente le milieu congolais, alors que le Congo belge sengage sur l voie de lindépendance. Grand Kalle lengage dans son orchestre afro-jazz, avec à la clé de beaux succès en Afrique, mais le retour au Cameroun en 1963 est difficile et le musicien décide de revenir en France. En 1967, il est à la tête dun big band, il rencontre Gésip Legitimimus, travaille pour Dick Rivers et Nino Ferrer. En 1969, il enregistre un 1er album très jazz , renouant avec son public africain. 1972 sera lannée de Soul Makossa, tube à résonance universelle qui le rend célèbre aux Etats-Unis. Dans les années 1970 et 1980, il enregistre de nombreux albums mélangeant jazz et musiques africaines avec des incursions dans lafro-électro-funk. Manu Dibango a toujours voulu jeter des ponts entre les continents, il se définit lui-même comme un afro européen, il est considéré aujourdhui comme le plus grand saxophoniste africain en activité et a une place privilégiée dans le paysage musical francophone."
"Qu'est-ce que la musique modale ? Pourquoi les Anciens la considéraient-ils comme la clef des sciences ? Existe-t-il plusieurs musiques, comme il existe plusieurs langues ? Et peut-on les fusionner ? Y a-t-il une relation entre la musique indienne, le jazz, le cante jondo et le chant grégorien ? Qu'est-ce qui caractérise la musique africaine ? Quels sont les rapports entre musique et religion ? musique et magie ? Dans ce recueil abordant un large éventail de questions, Alain Daniélou répond avec clarté aussi bien au musicien qu'à l'amateur."
"Les musiques de l'Amérique du Nord sont la synthèse d'un patchwork d'influences venues de tous les continents.
Comment ces sons, chants, danses, musiques populaires, rituelles et religieuses se sont-ils amalgamés pour former ce vaste corpus, du Grand Nord arctique jusqu'au nord du Mexique ? L'influence hispanique est importante de Mexico à San Francisco, en Floride et en Alabama; l'influence française est considérable de La Nouvelle-Orléans à la Gaspésie et à l'Acadie; les nations indiennes se divisaient en aires linguistiques et culturelles qui s'emboîtaient les unes dans les autres, de l'Arctique à Mexico.
Cet ouvrage, fruit de plusieurs décennies de recherches, se propose de retracer à travers sa musique la singulière aventure nord-américaine, depuis les origines jusqu'au développement de l'industrie du disque et de la radio. Celles-ci, en faisant pénétrer les musiques enregistrées dans les zones les plus reculées, ont répandu et accéléré la création des musiques commerciales bien connues aujourd'hui (music-hall, variétés américaines, comédie musicale, jazz, folk music, country music, cajun, blues, spirituals et gospel, tex-mex, rancheras etc.), résultat de plusieurs siècles de confrontations, d'échanges, de commerce, de juxtapositions et de fusions entre des traditions originaires des cinq continents.
Ce faisceau d'influences venues du monde entier explique l'attrait mondial des musiques surgies de ce melting pot nord-américain. Ce mélange involontaire né dans la douleur et la confrontation plus que dans la concorde et l'amitié aboutit à une harmonie qui a séduit les auditeurs à travers le monde."
"Semblable à une forêt dont tous les arbres se ressemblent, ainsi doit apparaître le monde du jazz discographique au nouveau venu. Les initiés, à force d'adorer systématiquement leurs dieux, brouillent encore les cartes. Passeport pour le jazz apparaît comme un guide salvateur pour s'y retrouver dans la jungle des nouveautés, rééditions, compilations et innombrables versions des uvres connues."
"Aujourd'hui, j'écris un livre. Ça me changera de ceux qui écrivent sur moi des bouquins qui racontent des vies que je n'ai pas vécues, des morts que je n'ai pas eues, des films que je n'ai pas tournés, des musiques que je n'ai pas écrites, et des chansons que je n'ai jamais chantées."
"A l'Angleterre, à la mer, à la folie... Plus de vingt lettres pour la plupart inédites et écrites par Léo Ferré, et jamais postées."
"The Psychedelic Experience, created by the prophetic shaman-professors Timothy Leary, Ralph Metzer and Richard Alpert, is a foundational text that serves as a model and a guide for all subsequent mind-expanding inquiries. In this wholly unique book, the authors provide an interpretation of an ancient sacred manuscript, the Tibetan Book of the Dead, from a psychedelic perspective. The Psychedelic Experience describes their discoveries in broadening spiritual consciousness through a combination of Tibetan mediation techniques and psychotropic substances."
"Icônes, révolutionnaires, faiseurs de tendances, The Clash est un des groupes les plus influents de son époque.
Voici le premier ouvrage sur The Clash, par The Clash.
Composé d'archives et de souvenirs personnels, de photos et d'interviews inédites, il donne la parole à une formation historique et à son leader, Joe Strummer, en un magnifique hommage.
L'épopée frénétique et fantastique d'un groupe unique."
"Je suis sûr que le fait d'être exposé aux amplis et aux guitares électriques et d'entendre ma propre voix amplifiée a modifié l'alchimie de mon corps, dans lequel, après tout, réside la vie.
Souvent, j'essaie d'analyser les raisons pour lesquelles je fais ce que je fais - travailler avec des guitares électriques, des batteries, et chanter. Où est-ce que je veux en venir ? je me sens lié à ce truc par un cordon ombilical, à un tel point que le processus est de loin plus important que le résultat. La proximité du bourdonnement électrique en arrière-plan et cet incroyable sentiment de bouillonnement et de puissance, tu vois. Quand tu commences à cohabiter avec cette puissance, tu deviens son témoin.
L'autobiographie radicale et fascinante d'une voix majeure du rock, Iggy Pop, iconoclaste absolu et pionnier du mouvement punk."
"J'avais déjà couché avec la moitié du quartier : les deux frères qui vivaient en face, leur cousin, l'ancien Marine au coin de la rue, le vieux qui tenait le magasin de disques, le caissier de l'épicerie, le gosse qui livrait les pizzas, son grand frère, quelques-uns de ses amis : sans compter la moitié des mecs qui me prenaient en stop, et le petit dealer d'herbe. Priant toujours que l'un d'eux, n'importe lequel, puisse effacer de ma mémoire le souvenir poisseux des mains moites de mon père. Des mains qu'il ne pouvait pas garder dans ses poches. Qui ne restaient jamais tranquilles : qui ne pouvaient pas s'empêcher de peloter, tripoter, polluer. Des mains qui ne pensaient qu'à une chose. Des mains... comme les miennes."
Récit autobiographique, Paradoxia se lit comme un journal intime, au rythme lancinant de confessions parfois désopilantes souvent cruelles - le souvenir obsédant d'un père incestueux, une avidité destructrice pour le sexe, la défonce et l'alcool...-, où l'auteur s'incarne en prédatrice assoiffée de vengeance et de plaisir. Un plaisir malsain et fascinant.
"Un village, dans le sud des Etats-Unis, le plus isolé et le plus désertique. Dominant toute l'existence de ce village, une communauté religieuse figée dans les préceptes les plus archaïques, secte apocalyptique de dégénérés. Sur le village et sur la secte tombe une pluie continue, Déluge qui témoigne jour après jour de la condamnation. Pour quelle faute ?
C'est l'embarras du choix qui s'offre au dieu qui s'en soucierait, car ils sont tous effroyables, alcooliques à demi fous, imprécateurs baveux, assassins, sadiques, une sorte de sous-monde à l'abandon.
Seul, en dehors de ce monde, aimant son frère mort, Euchrid Euchrow demeure un homme.
Baigné dans la culture de ce Sud profond des Etats-Unis, Et l'âne vit l'ange est un roman fascinant écrit par un rocker halluciné et doux, un roman inspiré aux marges du mystique."
"Traversée de formes empruntant à trois sources fondamentales (blues, musiques celte et orientale) Led Zeppelin reste le symbole sans équivalent d'une société secrète rock.
Plongeant dans le corpus zeppelinien des neuf albums mythiques, Pacôme Thiellement propose une relecture gnostique de l'OEuvre au Noir de Jimmy Page, sorcier vite dépassé par les forces principes mises en branle par son groupe.
Aujourd'hui encore, Led Zeppelin exerce une fascination sans équivalent sur la culture pop. En voici les raisons profondes..."
"Michael Jackson, Diana Ross & The Supremes, Marvin Gaye, Smokey Robinson & The Miracles, Stevie Wonder et bien d'autres artistes noir ont écrits l'histoire de l'une des plus grandes réussites musicales du vingtième siècle.
Fondé en 1959 par l'entrepreneur Berry Gordy Jr., le label Motown a eu un impact profond sur la musique enregistrée au cours des années 1960 et bien au-delà, transcendant les clivages de races, de classes sociales ou de générations, comme aucune maison de disque n'a réussi à le faire depuis. Visionnaire, Gordy applique ce qu'il a appris sur une chaîne de montage automobile à un nouveau contexte économique et culturel. Il conçoit une devise artistique " créer, fabriquer et vendre " au retentissement planétaire, qui demeure encore aujourd'hui le symbole et la fierté de Detroit.
Grâce à ses artistes, musiciens, producteurs et compositeurs, Motown a en effet imprimé sa marque bien au-delà de son époque. Ses arrangements subtils, ses productions immaculées, ses mélodies mémorables, ses rythmiques irrésistibles et ses voix stellaires résonnent ainsi à tout jamais. Symbole de réussite noire, de désir, de rêve et d'une Amérique plus juste, Motown définit le glamour soul pour l'éternité. Cinquante ans après sa fondation, ce livre magnifiquement illustré raconte cette histoire fascinante."
"Qu'est-ce que le jazz ?" demande-t-on souvent. Né en Amérique, le jazz a émergé à l'aube du XXe siècle et n'a cessé d'évoluer depuis, en formant de nombreux courants dérivés tout au long de son parcours.
Il y a une trentaine d'années, l'aérographe virtuose de Guy Peellaert et la plume sensible de Nick Cohn s'associaient pour donner naissance à ce qui allait bientôt devenir un livre culte dans l'histoire du rock : l'album de famille fantasmatique du rock'n roll, toutes les icônes américaines saisies dans leur intimité, leur solitude, leur identité profonde. Il y a trente ans naissait donc « Rock Dreams », voyage en plein coeur des Bill Haley, Rolling Stones, Tina Turner, Elvis Presley, Sinatra, et tant d'autres géants de cette musique qui a nourri tant de fantasmes.
« Une science du portrait et de la gestuelle de ses héros, un souci du détail signifiant, participent à la crédibilité des scènes que génère avec jubilation le faux témoin qu'est Peellaert », ces mots de Robert Delpire à propos d'un autre travail de Guy Peellaert semble écrits pour « Rock Dreams », où chaque image, accompagnée d'un texte comme chuchoté, est un condensé intime, personnel et imaginaire de l'histoire et de l'image de ces humaines idoles.
Taschen réédite ce livre unique, épuisé depuis une dizaine d'années, dans un nouveau format et une nouvelle maquette.
"Cétait lété de la mort de Coltrane, lété de lamour et des émeutes, quand une rencontre fortuite à Brooklyn guida deux jeunes gens dans la vie de bohème, sur la voie de lart. Patti Smith et Robert Mapplethorpe avaient vingt ans ; elle deviendrait poète et performeuse, il serait photographe. À cette époque d'intense créativité, les univers de la poésie, du rock and roll et du sexe s'entrechoquent. Le couple fréquente la cour dAndy Warhol, intègre au Chelsea Hotel une communauté dartistes et de marginaux hauts en couleur, croise Allen Ginsberg, Janis Joplin, Lou Reed
Just Kids commence comme une histoire d'amour et finit comme une élégie, brossant un inoubliable instantané du New York des années 1960-1970. Avec pudeur et émotion, Patti Smith retrace l'ascension de deux gamins inséparables qui insufflèrent la même énergie à leur vie quà leur art."
"Dave Mustaine est le premier à reconnaître que sa vie a été compliquée, et qu'il a connu tous les déboires possibles : une enfance détruite, des parents alcooliques, une éducation religieuse aliénante, une dépendance à toutes les substances imaginables, des revers professionnels violents... Après avoir été viré sans cérémonie de Metallica, il a créé Megadeth dont il est le chanteur-guitariste-compositeur-PDG, et s'est battu sans relâche contre ses démons pour mener à bien sa mission. Il livre ici une confession sans concessions. Considéré comme le père fondateur du thrash metal, il a créé quasiment tout seul ce style qui a fait la gloire de Megadeth et de Metallica. Avec plus de douze albums à son actif, de Killing is my Business... and Business is Good en 1985 au récent Endgame, Mustaine a composé des morceaux qu'on a qualifiés tout à la fois de poignants, introspectifs, ironiques et énervés. Nlegadeth a été nommé huit fois aux Grammy et a gagné six disques de platine. Mustaine vit à San Diego, en Californie"
"Sa vie fut guidée par lamour de la musique. Guitariste génial, musicien dexception, homme libre, Neil Young se livre enfin. Lécho de Harvest et After the Gold Rush rythme cette balade à ses côtés. Les souvenirs ségrènent et lhomme apparaît derrière le mythe de CSNY et Crazy Horse. Rescapé des paradis artificiels, père émerveillé, artiste en constant renouvellement, voici Neil : forever Young."
"Julian Cope, visionary rock musician and musicologist, hip archaeologist and one-time frontman of The Teardrop Explodes, brings you JAPROCKSAMPLER. Until now, the language barrier has made post-war Japanese music an enigma to the West. Julian felt duty-bound to provide the key to that unfairly locked door.
This is the history of Western music's arrival on Japanese shores after World War Two, and the delicious mayhem that ensued. From chromatic instrumental pop covers of The Shadows' songs to the resurrection of Dylan-inspired Rokyoku folk storytelling, nowhere has the continual metamorphosis of rock'n'roll been more fascinating or original than in Japan.
JAPROCKSAMPLER is an exploration of the clash between traditional, conservative Japanese values and the wild rock'n'roll renegades of the 1960s and '70s. It tells the tale of key artists in Japanese post-war culture, from itinerant art-house poets to violent refusenik rock groups with a penchant for plane hijacking, and rounds up the seminal japrock albums.
Julian guarantees that this book will have you rethinking your attitudes to music, art, time - and even life itself."
« À treize ans je pouvais être vraiment peste par moments, et têtue. Javais tout simplement décidé de ne dire ni faire quoi que ce soit contre mon gré. Pas de « sil vous plaît monsieur », pas de « merci madame ». Rien. A moins den avoir envie. Il faut avoir été pauvre et noire pour savoir à combien de coups on sexpose quand on essaie de mettre ça en pratique. » Noire, pauvre, prostituée, vulnérable et bagarreuse, des bas-fonds de Harlem aux plus prestigieuses salles de concert, Billie Holiday (1915-1959) lutta toute sa vie pour simposer. Sexe, alcool, drogues, elle voulut tout essayer et en mourut. Sa voix fut son chemin vers la liberté.
"AKHENATON a contribué à donner au rap français ses lettres de noblesse. Rappeur agile, auteur exigeant, compositeur inspiré, il concilie depuis ses débuts succès populaire et fidélité à léthique du hip-hop : dépassement de soi, tolérance, engagement, dénonciation sociale, mais aussi esprit festif et humour méditerranéen. Le créateur de la chanson Je danse le Mia, ce tube hexagonal qui a popularisé le rap auprès dun large public, peut se targuer dune constance jamais démentie en vingt ans de carrière.Et si le rappeur sest beaucoup livré à lexercice de lintrospection dans ses chansons plus que nimporte quel autre rappeur peu de gens connaissent le cheminement personnel de cet homme introverti et peu enclin à se livrer aux médias.
Pour la première fois, le petit-fils dimmigrés napolitains, né en 1968 et élevé dans un village sur les hauteurs de Marseille, accepte de se raconter. Il nous entraîne tour à tour dans la campagne de son enfance, le Marseille interlope des années 1980, et le New York de tous les possibles, berceau du hip-hop, où il fit ses classes de rappeur à lâge de 16 ans.Lhistoire dAkhenaton est celle dun homme de passions, avec ses périodes fastes et ses années noires, celle dun homme de foi érudit et dun père de famille épanoui.Mais lhistoire dAkhenaton, cest aussi celle dIAM, une aventure collective sans équivalent dans le rap français, qui dure depuis vingt ans."
"John écrivit ces textes à une époque où tout le monde se demandait ce qu'il était devenu. Pourquoi n'écrivait-il plus de chansons ? Tout simplement parce qu'il écrivait tout court... La particularité de l'uvre de John ? En une seule page, il éveille en nous l'éblouissement de mille soleils levants." (Yoko Ono)
En 1959 un petit group de rock'n'roll prend le nom des Silver Beatles. En 1970, John Lennon décide de mettre fin à une aventure extraordinaire, au risque de décevoir ses centaines de millions de fans. En 1986, le monde découvre La Ballade de John et Yoko, suivi d'Eclats de ciel écrits par ouï-dire, un texte loufoque et inattendu, qui recueille dix années d'écriture éruptive, de notes prises sur le vif, d'histoires stupéfiantes. Un pied de nez à la bienséance littéraire, nourri de limericks et de nonsense anglais, riche de poésie et d'humour. Boris Vian et les surréalistes ne sont pas si loin... Mais c'est aussi un recueil autobiographique, qui s'ouvre sur une émouvante déclaration d'amour, et livre des fragments de sa vie - sa rupture avec les Beatles, sa persécution par les autorités américaines. Souvenirs d'un éternel enfant rieur et un peu fou, subversif et inventif, inoubliable. John Lennon a été assassiné le 8 décembre 1980.
"Tous les temps et tous les univers. Le Nord, le Sud, les galaxies givrées lointaines, le sable et la neige, les ruelles puantes, les avenues spacieuses, le début des printemps, les renaissances, les décadences, les ruines et les broussailles, les dômes luisants, les minarets, les porches écroulés, la liberté, la loi et la contrainte, les terreurs, les
souffrances humaines, la détresse animale, la foi, la gnose et l'ignorance, l'insouciance, l'inconscience, le rire, les hospices peut-être, les caniveaux, les banquises, les vues de la nuit, les villes de l'astre ardent, les odeurs fines ou les fumées des sardines, on pourrait continuer tout le jour, toute la vie, tout, tout vous dis-je, tout ce qui est oublié, bout ce qui est à inventer, à découvrir, à venir, à revenir, à maudire et à bénir, à blâmer, à louer ; tout, les apparences et l'unique, le début et la fin, pas de début pas de fin, l'infini intérieur, extérieur, oh que cela fait peur, oui tout fait peur et tout est amour..."

Portrait Des Musiciens à L'heure Du Numérique
(doc) Maya Bacache Beauvallet, Marc Bourreau Et François Moreau
Ajouté le 11 févr. 2014
"Cet opuscule brosse le portrait du nouvel environnement dans lequel évoluent les artistes musiciens et décrit leur condition à lère du numérique. Parallèlement au développement de la consommation gratuite de musique sur Internet, les ventes de musique enregistrée se sont effondrées depuis 2003. Pourtant, durant la même période, les revenus des musiciens nont pas baissé.
Les auteurs exploitent ici les résultats dune enquête menée auprès des artistes de lAdami, la société civile pour lAdministration des droits des artistes et musiciens-interprètes, pour examiner la perception quont les musiciens eux-mêmes des récentes transformations de leur métier. Il en ressort quils sont loin davoir saisi de manière uniforme toutes les opportunités offertes par le numérique, ni été exposés de manière homogène aux risques présentés par cette innovation. "
"Pascal Pacaly nest pas un écrivain comme les autres. Tombé dans la musique depuis quil est tout gosse, il a sillonné les routes de France pendant des années, à la rencontre des groupes de rock français. Proche de ces artistes hors normes, fasciné par ces parcours et ces histoires de sueur et de chair, il a recueilli des centaines de confidences exclusives, en traînant dans les concerts, les festivals, les bars, sinvitant même chez les musiciens
Le résultat ? Une incroyable série de récits sur les débuts de ces futures stars en herbe, et une plongée vertigineuse dans le destin de ces chanteurs quaucun obstacle ne pouvait détourner de leur but. On rit, on pleure, on plane, et surtout on comprend. On comprend ce qui fait, et fera toujours, la différence entre ceux qui rêvent leur vie
et ceux qui accomplissent leur rêve.
Anaïs, Ange, Banane Métalik, Barrio Populo, BB Brunes, Bruno Cali, Cocoon, Emma Daumas, Fatals Picards, Guerilla Poubelle, Joseph dAnvers, Justin(e), Kiddie Coke, Métal Urbain, Jipé Nataf/Les Innocents, No One ls Innocent, Olivia Ruiz, Peps, Prohom, Shaka Ponk, Silent Alice, Sliimy, The Arrs, The Penelopes, Thiéfaine, Ultra Vomit, Zaz : bienvenue dans le rockn'roll circus made in France"
"Ciprio Africanus Bellwether était un génie. Il jouait de la trompette. Il était noir. Je ne veux pas dire café au lait, ni sépia, ni mulâtre, ni octavon. Je veux dire noir. D'un noir luisant, comme celui d'un chapeau de magicien en soie. Je ne pense pas qu'on eût pu trouver une seule goutte de sang blanc dans sa généalogie. Il est mort, aujourd'hui. Et nous ne verrons plus et n'entendrons plus jamais quelqu'un jouer comme lui. Peut-être est-ce pour le mieux. Car on le tuerait très certainement, de la même façon qu'on a tué Ciprio. Moi, Buster, Red, Chuck et Merle. Et vous."
"Ma vie est un roman noir", auraient pu dire beaucoup de musiciens de jazz et de blues. Mauvais genres, longtemps marginalisés, le polar et le jazz étaient décidément faits pour se rencontrer. De cette connivence est né ce recueil, qui propose quatorze superbes nouvelles noires inédites où le jazz et le blues sont de véritables personnages.
«Je suis foutu», songe Bunny Munro avec la lucidité soudaine de ceux qui vont mourir. Lorsque sa femme se suicide, il décide de partir vendre des produits cosmétiques aux jeunes femmes anglaises, accompagné de son fils de neuf ans, qui ne lève pas le nez de son encyclopédie et est atteint d'une maladie des yeux. Mais Bunny est alcoolique, drogué et surtout, il est dépendant sexuel.
"Une Impala fonce dans le désert de l?Arkansas. Keith Richards est au volant. Avec lui, des amis et quelques substances : hasch, coke et peyotl. En cet été 1975, les Rolling Stones forment déjà le groupe de rock le plus dangereux de la planète. Bien sûr les histoires de dope, les filles évanouies, les arrestations, on connaît. Mais quand Keith Richards raconte l'épopée à sa façon, on touche au mythe."
"Dans cet ouvrage kaléidoscopique, à la fois rigoureux, intense et farfelu, Pacôme Thiellement nous propose quarante-deux textes consacrés à la culture contemporaine et à lexpérience pop. On y trouvera des exégèses des grands musiciens de rock (les Beatles, les Beach Boys, Dylan, Bowie, Gainsbourg, Joy Division, les Residents), mais aussi des évocations de grands écrivains de limpossible (Pynchon, Lowry, Jarry, Joyce), plusieurs enquêtes subjectives sur des cinéastes démonologiques (Roman Polanski, Lars von Trier, Kiyoshi Kurosawa), des séries théophaniques (Buffy contre les Vampires, Lost) et des dessinateurs de bande dessinée électriques (Fred, Killoffer), enfin, des fragments poétiques sur Marilyn Monroe, une conférence sur les bandes magnétiques inversées, deux explorations de lhypothèse extraterrestre, un adieu à Amy Winehouse. On y retrouvera surtout les obsessions magico-gnostiques de lauteur, nourries de la tradition hermétique et dune bonne dose de théologie alternative. Oh yeah !"
"Du Cap-Vert à Madagascar, de l'Afrique du Sud au Mali, ce livre rassemble des oeuvres musicales issues en majorité de pays d'Afrique noire. Elles se distinguent par leur originalité, leur profondeur et leur sincérité d'exécution, mais aussi par une excellence musicale rarement entendue dans d'autres musiques populaires. Si certains de ces choix sont aisés, d'autres reflètent une connaissance empirique de ces albums publiés souvent dans l'indifférence de l'Occident ou des médias de masse, il est vrai, peu enclins à s'intéresser à la rumba congolaise, à la cithare malgache, aux lamentos marxistes angolais, au tezeta éthiopien, au jazz sud-africain, aux musiques de cour malienne, aux hommes à la guitare burkinabé ou à la kora gambienne.
Ce panorama musical offre un voyage éclairé autour de classiques et de chefs-d'oeuvre méconnus à une époque où l'offre de disques africains n'a jamais été aussi abondante. Subjective et assumée comme telle, cette liste de disques contient à la fois des albums vinyles, des rééditions, des productions actuelles et des anthologies cernant les oeuvres des artistes africains les plus prolifiques."
D'un point de vue médical, Lemmy devrait être mort depuis longtemps. Voici l'histoire du speedfreak musical ayant battu tous les records en matière de consommation d'alcool et de femmes.
Ian Fraser Kilmister a vu le jour en 1945. Lorsqu'il comprend que les filles adorent les mecs avec une guitare, le jeune Lemmy laisse derrière lui ses petits groupes locaux du pays de Galles et s'en va à Manchester. C'est le début d'une soif d'expériences qu'il n'a toujours pas réussi à étancher.
Ses étapes successives dans les Rocking Vicars, Opal Butterfly et Hawkwind l'ont mené à inventer le speed metal en 1975 avec son groupe légendaire, Motörhead.
En vingt-sept ans de carrière, Motörhead a sorti vingt et un albums, a été nommé pour un Grammy Award, et a conquis la planète avec des chansons comme Ace of Spades , Bomber et Overkill . Cette discographie impressionnante est issue de plusieurs formations différentes, mais le pilote aux commandes du bombardier Motörhead est toujours le même : Lemmy.
La Fièvre de la ligne blanche est un récit percutant relatant les excès d'un mec fidèle à sa musique et ses plaisirs, et vous fait découvrir l'univers parfois hilarant, souvent démesuré, mais toujours divertissant de l'homme à la tête du groupe de rock le plus bruyant du monde."
"The first documented history of the music America listened to from the Gay Nineties to the Rockin' Fifties, taken from a variety of popular music charts, including those recording sales of wax cylinders, 78 rpm. records, sheet music, piano rolls, and jukebox sales.
Artist Section lists each artist's charted recordings in chronological order, with each recording's highest charted position, date first charted, total weeks charted, original label and number, total weeks in the #1 or #2 position, and much more. Includes a wealth of facts and notes about many recordings and artists of pop's early years.
Complete Title Section cross-references all titles alphabetically with significant chart data. 6 inch. x 9 inch."
"L'autobiographie de Dee Dee Ramone est celle d'une époque, l'époque des tournées infernales et de la défonce, qui conduit les Ramones au point de rupture et Dee Dee en cures de désintoxication, Johnny Thunders à l'overdose, Sid Vicious à se shooter avec l'eau des toilettes, et Phil Spector à menacer le groupe avec un flingue dans son manoir de Beverly Hills... Hey! Ho! Let's go!"
« Le jazz exprime la révolte des Noirs opprimés », « La Nouvelle-Orléans est le berceau du Jazz », « Les jazzmen sont des marginaux au destin tragique », « Le free jazz a dénaturé le jazz », « Le jazz est réservé à une élite »
Issues de la tradition ou de l'air du temps, mêlant souvent vrai et faux, les idées reçues sont dans toutes les têtes. L'auteur les prend pour point de départ et apporte ici un éclairage distancié et approfondi sur ce que l'on sait ou croit savoir.

Poppermost. Considérations Sur La Mort De Paul Mc Cartney
(philo) Pacôme Thiellement
Ajouté le 23 janv. 2014
"Le 17 septembre 1969, Tim Harper publie dans le journal de l'Université de l'Iowa un article intitulé Is Paul McCartney dead ? Epaulé par des indices glanés dans les trois derniers albums des Beatles, il y expose une théorie selon laquelle le bassiste du groupe aurait trouvé la mort lors d'un accident de voiture le mercredi 9 novembre 1966 aux alentours de cinq heures du matin. Auparavant, Paul aurait pris en stop une ex-contractuelle nommée Rita. L'accident l'aurait défiguré et les trois autres se seraient empressés de le remplacer par un imposteur, un ancien agent de police nommé William Campbell ayant récemment gagné un concours de sosie du décédé... Et c'est ainsi que, pour la première fois sur la planète Terre, apparut cette étrange légende urbaine dans sa forme prototype typique de l'esprit de la pop music : la théorie de la conspiration vérifiable au sein d'un message crypte introduit par les conspirateurs eux-mêmes pour révéler ce qu'ils cachent à ceux qui ne doivent rien en savoir. Soit, autrement dit, une variante fascinante du repentir : le repentir invisible et pourtant présent dans tous les actes. qui signifient le sacrifice premier et ses étranges fleurs."
"Economie Eskimo a été écrit pour répondre à la question suivante : le bonheur est-il accessible aux terriens ? Et, si oui, comment ? Dans une pratique qui allie à la fois lexpérience et le savoir, et dans lequel on sent grandir sa puissance daffecter et dêtre affecté. Dans la continuité conceptuelle et la constitution de la bulle singulière. Frank Zappa répondrait : dans la musique. Economie Eskimo est un livre sur la pensée de Zappa : un héros énigmatique dans le combat des hommes libres contre lignorance, la paresse et la peur."
"Des futuristes des années 1910 aux réductionnistes à lamorce des années 2000, lhistoire de la musique du vingtième siècle (et du vingt-et-unième naissant) aura été marquée par lidée dexpérimentation. Celle-ci, et pas seulement dans lavant-garde, paraît sêtre exprimée dans tous les domaines apparus alors, quil sagisse entre autres de la musique électroacoustique, du jazz (quand celui-ci sest dit « free » par exemple) ou du rock (quil ait été « kraut » dans les années 1970 en Allemagne, « en opposition » au milieu des mêmes années en Europe, ou encore « bruitiste » au Japon dans les années 1990). Comme si la musique, quand elle souhaite échapper à lintimidation dominante, devait perpétuellement sinventer afin de continuer à être. Voilà lhistoire que raconte cette anthologie, au travers dindomptables réfractaires à toute forme dacadémisme."
"Le hard-rock prend son véritable essor à partir de 1968 avec le british blues boom et l'explosion psychédélique, atteint son apogée de 1969 à 1971, perdure jusqu'en 1973, avant de décliner rapidement et s'éteindre en tant que mouvement à la fin des seventies. L'intensité et la créativité de cette musique n'ont cependant pas disparu : on les retrouve aujourd'hui dans certains groupes et notamment au sein du mouvement stoner...
Pour la première fois, un ouvrage répertorie et analyse l'essentiel des groupes du hard-rock de ces années 70, recensant plus de 1800 groupes et 4000 disques du monde entier. Une sélection de pochettes ainsi qu'une cotation des disques viennent l'enrichir. Denis Protat aborde les diverses tendances musicales du genre et regroupe ses différentes composantes psychédéliques, progressives, blues ou sudistes, voire soul, jazz, punk, funk... Sont aussi référencés des groupes qui ont influencé ce mouvement musical : Yardbirds, Doors, T-Rex...
Cette encyclopédie de A (ACDC) à z (ZZ Top) en passant par L (Led Zeppelin) représente l'essentiel des groupes connus à ce jour sur l'ensemble de la planète pour peu qu'ils aient enregistré au moins un LP."