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A

Collection Roger

Collection de allobroge

Nombre de vinyles

125

Créée le

21 mars 2018

Modifiée le

11 mai 2018

Vinyles de la collection

Face To Face

Face To Face

Angel City

Ajouté le 2 mai 2018
Design [Front Cover] – Peter Ledger Photography By [Inner Sleeve Photography] – Shoot & Run À L'instar des premiers albums d'AC/DC, les versions des premiers albums du groupe diffèrent entre l'édition australienne et l'édition internationale. Le nom du groupe est aussi différent, en Australie il s'appelle The Angels, ailleurs il s'appelle Angel City. Face to Face est ainsi le premier album du groupe à être diffusé internationalement après la signature du contrat avec CBS Records. Il sera édité par Epic Records. Les titres sont aussi différents, l'édition internationale, est une compilation de titre des deux albums australiens, Face to Face et Exit et compte aussi une nouvelle version du premier succès du groupe "Am I Ever See your Face Again" paru en 1976. La pochette est l'œuvre de Peter Ledger un dessinateur australien, elle obtint l'Award du "Best Cover Design" (plus belle pochette) en 1979 lors des King of Pop Awards1. L'album se classa à la 16e place des charts australiens en novembre 1978 et se vendra à près de 300 000 exemplaires en Australie (quadruple album de platine) Doc Neeson: chant Rick Brewster: guitares, orgue John Brewster: guitares, chœurs Chris Bailey: basse, chœurs Graham "Buzz" Bidstrup: batterie, percussions
Jéronimo

Jéronimo

Jéronimo

Ajouté le 11 mai 2018
Artwork: Helmut Wenske - Michael Koch / guitar, vocals - Gunnar Schäfer / bass, vocals - Ringo Funk / drums, vocals Jeronimo est un groupe heavy psych / hard rock originaire d'Allemagne et leur deuxième album est sorti en 1971 de leur courte carrière. C'est un excellent album de heavy psychopathe avec des arrangements hard rock dominés par la guitare de Michael Koch et des notes de basse impressionnantes de Gunnar Schäfer. Je l'aime vraiment beaucoup, est très agréable avec beaucoup de passages mémorables, toutes les pièces ont des boules offrant des performances de premier ordre. Pour cette période au début des années 70, Jeronimo a fait une performance live prolifique avec Deep Purple ou Golden Earring, étant l'un des groupes allemands les plus connus de cette période. Cet album selftitled offre de bonnes riffs hard rock, d'excellentes lignes de basse comme sur Silence of the night, des basses simplement excellentes ici et de bons passages vocaux, très bien adaptés à la musique offerte. Beaucoup moins connu aujourd'hui, même les 3 albums ont été publiés sur CD, celui-ci est livré dans un très joli digipack de couleur marron émis par Second battle label à la fin des années 90. Du son solide, de bonnes compositions de ce trio, de jolies idées, quoi d'autre un album à avoir dans ta collection, j'aime beaucoup ce que j'ai entendu ici et à cause de ça 4 étoiles facile, à coup sûr leur meilleur album des 3 sorties Ils se sont dispersés à la fin de l'année 1972. Ils ont eu une brève réunion en 2001 mais sont passés inaperçus auprès d'un plus large public. Recommandé une belle tranche de psych heavy rencontre hard rock. Ils ont eu une brève réunion en 2001 mais sont passés inaperçus par un plus grand public. Recommandé une belle tranche de psych heavy rencontre hard rock. Ils ont eu une brève réunion en 2001 mais sont passés inaperçus par un plus grand public. Recommandé une belle tranche de psych heavy rencontre hard rock.
Bloodrock 3

Bloodrock 3

Bloodrock

Ajouté le 28 mars 2018
Couverture de Terry Knight.Bloodrock 3 , leur premier LP remarquable, a profité de la notoriété de la première "DOA", leur permettant de toucher un public nombreux et réceptif. Le record fut brièvement le plus gros vendeur de Capitol. La pochette LP (conçue par Knight) reste un jalon pop art: "Bloodrock" épelé avec une police drapeau américain - une bande bleue avec des étoiles blanches, une deuxième bande de blanc et, enfin, une troisième bande de rouge .. seulement c'est du sang dégoulinant des lettres.Cela seul en dit long sur le Vietnam.
Josefus

Josefus

Josefus

Ajouté le 11 mai 2018
Cover [Painting] – James Valkus Design [Album] – Izzy Sanabria Vocals, Harmonica – Pete Bailey Lead Guitar – Dave Mitchell Percussion – Doug Tull Electric Bass – Ray Turner Josefus a été l'un des premiers groupes américains à faire le pont entre le hard rock des années 60 et le heavy metal du début des années 70. Leurs deux albums, sortis en 1970, ont été extrêmement influencés par Led Zeppelin et, dans une moindre mesure, par d'autres groupes de rock britanniques et américains de la fin des années 60. Le blues-rock formait une grande partie de la base; Les chants torturés de Pete Bailey devaient beaucoup à l' école Robert Plant , et les chansons étaient construites autour de riffs croquants. Mais les chansons et les riffs, la plupart du temps dans une posture de mauvais pronostic, n'étaient pas très bons. Si Josefusétait un pionnier, c'était dans le sens où le groupe était l'un des premiers modèles pour le son contondant du hard rock et du heavy metal du Texas, qui a été largement diffusé par ZZ Top Le guitariste de Josefus , Dave Mitchell , et le bassiste Ray Turner ont joué ensemble dans le groupe de lycée Rip West (deux morceaux de Rip West apparaissent sur la boîte de trois CD Josefus , Dead Box ). Mitchell , Turner et le batteur Doug Tull ont ensuite joué ensemble dans un groupe pré- Josefus dont la démo, "I Love You", peut également être entendue sur Dead Box . Mitchell , Turner et Tull ont changé leur nom pour Josefus quand le chanteur Pete Baileyrejoint Bien que Phillip White ait été dans la première formation de Josefus en tant que deuxième guitariste principal (et qu'il ait été entendu sur trois morceaux en début de carrière sur Dead Box ), il a abandonné à la fin de 1969. Peu de temps après, en décembre 1969, Josefus enregistra la valeur d'un album à Phoenix. Le producteur, Jim Musil , voulait que le groupe change son nom pour Come avant que l'album ne sorte, contrairement aux souhaits du groupe, bien que le groupe ait joué comme Come pendant quelques semaines. Un single, "Crazy Man" / "Country Boy", de ces sessions a été publié sur le label Dandelion. Mais l'album est resté non publié, mais il est sorti de nombreuses années plus tard sous le nom Get Off My Case . Frustrés par sa non-apparence, les membres du groupe sont retournés au même studio pour enregistrer Dead Man, qui combinait des réenregistrements de chansons qu'ils avaient faites aux sessions de décembre 1969 avec de nouveaux morceaux. Dead Man a été enregistré en une journée en mars 1970 et a été diffusé par un pressage de 3 000 sur le propre label Hookah du groupe pour distribution au Texas. Josefus était un acte de concert populaire à travers le Texas en 1970, et a enregistré un deuxième album éponyme pour Mainstream à Miami qui est sorti plus tard cette année. Ce deuxième album était un peu moins dérivé de Led Zeppelin , et un peu plus large dans le style, que les débuts avaient été. Les membres du groupe ont été déçus et ont donné leur dernier concert en décembre 1970 lors d'un salon automobile à Houston. Josefus a réuni à la fin des années 70 pour quelques spectacles et enregistrements, en mettant deux singles sur le label Hookah. Ceux-ci apparaissent également sur la boîte Dead Man à trois CD , qui combine les albums Dead Man et Josefus avec un CD de raretés live et studio.
I've Always Wanted To Do This

I've Always Wanted To Do This

Bruce (jack) And Friends

Ajouté le 11 mai 2018
Photography By, Artwork – Sheila Linz Jack Bruce - vocals, bass, harmonica Clem Clempson - guitar David Sancious - keyboards, guitar Billy Cobham - drums Enregistré en 1980, cette sortie en solo de Jack Bruce trouve le légendaire bassiste Cream rejoint par le batteur Billy Cobham, le joueur clé David Sancious, et le guitariste Clem Clemson. Comme on peut s'y attendre, la musicalité est superlative, mais ceux qui attendent le blues-rock de Cream seront surpris. Bruce et sa compagnie font appel au jazz, au rock et à l'art-pop partout, ce qui fait que JE VOUDRAIS TOUJOURS FAIRE ça va bien avec d'autres pop progressives du début des années 80. "Hit and Run", "Dancing on Air" et "Bird Alone" sont parmi les points forts.
Cosmogony

Cosmogony

Helloise

Ajouté le 8 mai 2018
Le métal, dans son ensemble, est un genre extrêmement vaste, rempli de millions de versions. Certains réussissent, mais la plupart sont oubliés pour une raison ou une autre, jetés dans l'abîme, condamnés à ne jamais être découverts. Beaucoup de métalleux ont consacré une grande partie de leur vie au genre et s'en sont mêlés, beaucoup comme moi, parcourant les annales du pouvoir pour satisfaire la faim, voyageant dans les entrailles du métal pour chercher ces pierres de métal, nageant dans un océan de merde putride juste pour cette petite chance de trouver une petite dose de métal tueur. Coller mes mains dans la gouttière, soufflant à travers des touffes et des touffes de caca, pas d'or, pas d'argent, juste brun. Parfois, c'est de la foutaise, parfois c'est assez décent, mais rarement aussi incroyable que Cosmogony. Les débuts du groupe hollandais Helloïse sont une énorme surprise pour laquelle je n'aurais jamais pu être préparé, telle est la qualité des 40 minutes de rock et de métal à vivre ici. Arrivé dans les magasins en 1985, cette sortie devait être plutôt silencieuse, étant donné que la plupart des membres du groupe appartenaient à Highway Chile et qu'ils étaient en fait un groupe notable aux Pays-Bas, mais Helloïse semble avoir été ignoré et complètement oublié. Naturellement, ils ont eu un certain succès dans leur scène locale, ils ont même ouvert pour Stryper, ce qui n'est pas un mince exploit! Cependant, pour un album aussi excellent, ils auraient du avoir plus de succès, car ce disque n'est pas une blague, ça berce! Si vous pensez que je vous chie, donnez juste un coup à la première piste. Si ce refrain ne fait pas bouger la tête, que le poing pousse en l'air, que quelque chose ne va pas dans vos oreilles, rendez-vous chez le médecin dès que possible. Sérieusement, l'ouvreur est un hymne de power metal, avant même que les hymnes de power metal ne soient une chose, des riffs accrocheurs, des lignes vocales mémorables et un refrain puissant pour faire chanter tout le monde, incroyable! Malheureusement, l'album ne conserve pas le même style et n'atteint jamais les niveaux de métal de cette première chanson. Peu importe, il y a très peu de baisse en termes de qualité, peut-être que le reste de l'album n'a pas un tonnerre follement bon comme le premier, mais tout est encore plus que putain de plaisir, il n'y a pas une chanson que j'appellerais un raté. Les mêmes Scorpions aiment "Hearts Cassés", le plaisir légendaire de "Gates of Heaven", le "Die Hard" lourd de riff, tout est génial. Et, même si j'ai mentionné "Cosmogony" comme la meilleure chanson ici, il y a une autre chanson que je dois simplement souligner, "Ready for the Night". C'est un enfoiré accrocheur, pour les premiers jours de l'écoute de cette bête, je ne pouvais pas arrêter de fredonner les mélodies et les refrains, ils étaient si imprégnés dans mon cerveau que je ne pouvais pas les secouer; C'est une bonne chanson rock. Je ne pouvais pas m'arrêter de fredonner les mélodies et les refrains, ils étaient si imprégnés dans mon cerveau que je ne pouvais pas les secouer; C'est une bonne chanson rock. Je ne pouvais pas m'arrêter de fredonner les mélodies et les refrains, ils étaient si imprégnés dans mon cerveau que je ne pouvais pas les secouer; C'est une bonne chanson rock. Stan Verbraak lead, backing vocals Arjan Boogerds lead guitars, backing vocals Ben Blaauw lead guitars, backing vocals Ernst Van EE drums, percussion, backing vocals Marchell Remeeus bass guitars Robert-Jan Stips additional keyboards Ron Bird radio voice on track 7 Photography – Cees Jan Faber, Pieter Vandermeer
Future Shock

Future Shock

Gillan (ian)

Ajouté le 2 mai 2018
Painting [Cover] – Alan Daniels 3ème offrande du groupe de Ian Gillan, rien de nouveau à signaler, la troupe de Gillan est en roue libre. On retrouve sur ce disque tout ce qui a fait le succès et la réussite des 2 albums précédents, Mr Universe et Glory Road. Mais le plaisir à l'écoute s'en trouve légèrement amoindri puisque Future Shock n'est pas exempt de défauts. Le heavy rock moderne et burné de Gillan fait toujours des étincelles, les amateurs peuvent se le procurer les yeux fermés. Mais on ne peut que déplorer un manque évident d'inspiration sur certains titres, ça sent le disque bouclé à la hâte avant de repartir en tournée tout ça. Ça se ressent surtout sur les titres speeds, au nombre de 3, qui laisseraient sûrement Lemmy de Motorhead bouche bée devant tant de vitesse. Mais, au final, aucun ne marquera vraiment les esprits, à part peut-être l'énorme riff de Sacre Bleu. Comme pour chaque album de Gillan, Future Shock a l'avantage d'être très varié, alternant le speed, le bon vieux rock 'n' roll des familles (l'excellente reprise du standard des années 60 New Orleans où il est impossible de ne pas taper du pied), les mid-tempos heavy (No laughing in heaven et sa rythmique basse-batterie massive qui laisse le champ libre aux délires vocaux de Ian Gillan), les relents prgressifs présents sur For your dreams ou même jusqu'à la ballade la plus douce qui soit (If I sing softly). Future Shock alterne donc le très bon et le moyen, et si cette galette est plaisante à écouter (c'est du Gillan quand même !), un besoin d'air frais et de renouveau se fait ressentir. Cette stagnation finira d'ailleurs par lasser le guitariste Bernie Tormé qui quittera ses camarades en pleine tournée afin d'entamer une carrière solo très intéressante. Il sera remplacé au pied levé par l'ex White Spirit Janick Gers. Les albums de Gillan ont été réédité en cds par Virgin au début des années 90 et ces éditions valent vraiment le coup puisque pas moins de 10 inédits ont été ajouté en bonus. La qualité de ces inédits est bluffante. Parfois meilleurs que les titres de Future Shock, ils reflètent bien à quel point Gillan était créatif et productif à l'époque. La plupart d'entre eux figuraient sur l'album For Gillan fans only, maintenant introuvable et qui, comme son nom l'indique, était réservé aux membres du fan club de Gillan. - Ian Gillan (chant) - Colin Towns (claviers) - John Mccoy (basse) - Bernie Tormé (guitare) - Mick Underwood (batterie)

The Hoople

Mott The Hoople

Ajouté le 2 mai 2018
Design Concept [Sleeve] – Roslav Szaybo Mott était si bon que la suite, nommée The Hoople , a été injustement rejetée parce qu'elle ne respectait pas la promesse du groupe. Non, il ne se compare pas à son prédécesseur, mais la plupart des enregistrements ne le font pas. Le plus gros problème est que Mick Ralphs a choisi de partir pendant la tournée de soutien pour Mott , laissant Ian Hunter comme le leader incontesté du groupe et changeant subtilement le caractère du son du groupe. Même avec Hunter en tant que compositeur principal du groupe, Ralphs a aidé à façonner leur direction musicale, donc sans un collaborateur en main, Huntera été laissé sans centre. Il n'est pas surprenant que le disque semble un peu inégal, à la fois en termes d'écriture et de son, mais ce n'est guère sans mérite. "Roll Away the Stone", un reste de Mott , est de premier ordre; "Crash Street Kidds" vibre violemment; "L'âge d'or de Rock & Roll" est un spin agréable sur la nostalgie Bowie- esque (pensez "Drive-In Saturday"); et Overend Pete Watts poursuit sur ce thème avec "Born Late '58", un rocker parfaitement crédible. Tout cela fait de The Hoople une écoute divertissante, même si elle ne se compare pas aux chefs-d'œuvre antérieurs de Mott . Ian Hunter – vocals, rhythm guitar, piano Pete Overend Watts – bass guitar, vocals, lead vocals on "Born Late '58", rhythm guitar, 12-string guitar Dale "Buffin" Griffin – drums, vocals, percussion Ariel Bender – lead guitar, vocals, slide guitar Morgan Fisher – keyboards, synthesizer Howie Casey – tenor saxophone on 1 2 3 7 Jock McPherson – baritone saxophone on 1 2 7, tenor saxophone on 1 2 7 Mike Hurwitz – cello on 2 Lynsey De Paul – backing vocals on 3 9 Mick Ralphs – backing vocals on 7, rhythm guitar on 9 Graham Preskett – violin on 8, conductor on 8, tubular bells on 8 Sue Glover & Sunny Leslie – backing vocals on 1 8 Barry St. John – backing vocals on 1 8 Thunderthighs (Karen Friedman, Dari Lalou & Casey Synge) – backing vocals on 9.
Redbone Message From A Drum

Redbone Message From A Drum

Redbone

Ajouté le 1 mai 2018
Design [Cover] – Dana Nordhausen, Ed Lee Photography By [Back And Inside Cover] – Emerson-Loew Le troisième album "Redbone" contient leur deuxième succès: "The Witch Queen de la Nouvelle-Orléans". Une autre grande chanson, peut-être l'une des meilleures de toute l'histoire du rock. Mais l'album est beaucoup plus que ça. Merveilleuses parties de guitare, tourbillonnant, écrasantes, vous emmenant loin ("Emotions"). Écoutez, relisez et écoutez encore ... James Flemming Rasmussen se souvient: "C'était Pat et Lolly Vegas, qui m'ont engagé pour produire la session de cordes. Pat et Lolly étaient mes amis, je les connaissais depuis que je suis arrivé à Hollywood en 1965. Pat et Lolly étaient à ce moment-là, jouant dans un club à Hollywood, et pendant la journée, nous sommes allés en studio, essayant faire de la musique ensemble. Plus tard en 1969, j'ai produit un disque à succès "Echo Park", avec un artiste appelé Keith Barbour. Sur cette production, j'ai engagé la session de cordes de l'orchestre LA symphonique, et de cette façon, Pat et Lolly connaissaient mon travail avec les cordes. Donc, quelques années plus tard, ils ont enregistré Witch Queen, puis Pat, ils m'ont contacté, pour les aider à travailler avec un arrangement de cordes sur cette chanson. "
Heavy

Heavy

Iron Butterfly (68)

Ajouté le 11 mai 2018
Armando Busich - artwork Joe Ravetz - photographie Ron Bushy - batterie Darryl DeLoach - tambourin , chant Doug Ingle - orgue , chant Jerry Penrod - basse , voix Danny Weis - guitare Heavy n'est pas mauvais pour les débuts d'Iron Butterfly. C'est inégale ... certains gagnants mais surtout des perdants. Le groupe a déjà eu son style unique depuis le début, vraiment pas de modifications pour leurs prochains albums. Le dessin évident de leur musique est le jeu d'orgue de Doug Ingle et le ton unique de Mosrite du guitariste. Sur une note de côté, Danny Weis a d'abord eu ce ton et l'a ensuite montré à Eric Brann. Parmi les faits saillants, citons la "Possession" et la "puissance inconsciente". "You Can not Win" est un basique 4/4 basique. Vous ne pouvez pas vraiment vous tromper avec ça. "Fields of Sun" correspondrait mieux à leur troisième album, Ball. Le pont me rappelle quelque chose de cet album. J'aime le chant de falsetto bizarre avec ça. 4 bonnes chansons jusqu'à présent. Maintenant pour les mauvaises pistes. "Get Out My Life Woman" a une intro d'orgue directement de la boutique de jouets, puis la chanson prend soudainement la forme d'un blues rock lent et excitant. "Doux comme il peut sembler" est aussi simple que vous pourriez demander. Ceux "viennent ici femme!" les bits sont croissants. "So-Lo" est plutôt étrange. Le riff principal est une mélodie staccato vers le bas qui se sent genre de kiddie / saccharine, encore plus pendant les ponts. Les choeurs ne sont pas appropriés pour la chanson, et Doug devrait avoir chanté lead. "Stamped Ideas" est une pure tranche de remplissage, pas de substance. Les paroles sont débiles et l'air médiocre. C'est écoeurant. Quel soulagement la prochaine piste sera ... Le plus grand succès de l'album, et la plus grande réalisation du groupe, est le thème instrumental "Iron Butterfly Theme", qui transmet la naissance, la vie et la mort d'un papillon. Cette gloire couronnée est remplie du son remarquable de la guitare de Mosrite pour laquelle IB est noté, réverbéré et sauvage. Le refrain présente le chant fantomatique de Doug. Il se termine par une note d'organe répétée qui semblerait indiquer un battement de cœur en train de mourir, puis elle se stabilise.
Waterfall

Waterfall

If

Ajouté le 11 mai 2018
Pochette : Frrank Carson. Cliff Davies - batterie Dennis Elliott - batterie JW Hodgkinson - chant, percussions John Mealing - piano , orgue Dick Morrissey - saxophones , flûte , voix Dave Quincy - saxophones Jim Richardson - basse Terry Smith - guitare Dave Wintour - guitare électrique et guitare acoustique , basse, chant Contrairement aux trois premiers albums du groupe, "If Waterfall" n'est pas sorti en Amérique du Nord, apparemment en raison de problèmes de gestion et de contrats. Plus tard la même année (1972), cet album apparaît à sa place dans ces territoires. Comme on peut le voir sur la liste des chansons, pas moins de quatre titres de cet album sont également apparus sur "If Waterfall" avec deux ("You in your small corner" et "Svenska Soma") étant remplacés par "Paint your pictures" et "Ne jetez pas d'ombres". L'ordre des morceaux est aussi complètement différent, avec "Sector 17", qui semble avoir été un peu reculé, perdant sa place de tête dans la chanson titre de cet album. Les deux nouvelles pistes ont été enregistrées par un alignement légèrement différent avec une nouvelle section rythmique et sans John Mealing. Le ré-ordonnancement des morceaux signifie que l'album débute à un début beaucoup plus satisfaisant, avec deux tranches de jazz rock dans le visage ("Waterfall" et "The light still shines") fournissant un effet serré, alimenté en cuivres, qui attire l'attention. 10 premières minutes ou plus. "Paint your pictures" est l'un des deux titres uniques de cet album. La chanson s'appuie sur le côté blues du groupe, le rythme de soutien simple soutenant une pause de guitare prolongée et de bons cuivres. D'après le travail des claviers, il semblerait que John Mealing ait en fait toujours été là pour cet enregistrement. "Cast No Shadows" a un son distinctement comme dans le chant de Roger Daltrey. La piste a d'ailleurs plus en commun avec Chicago que BS & T, rappelant que «quelqu'un sait vraiment quelle heure il est» (à ces oreilles au moins!). L'album se termine par "Throw Myself to the Wind", un simple numéro de roLa réédition de l'album en 2003 a trois pistes bonus. Les deux premiers sont un côté A et B qui contenait une version éditée de "Waterfall" et "You in your small corner"ck jazz avec un rythme de frappe.
Boomerang

Boomerang

Boomerang

Ajouté le 24 mars 2018
L'album est court : seulement 31 minutes (environ), et on aurait bien aimé avoir un peu de rab. Il y a parfois une relative naïveté qui perce, mais ce premier essai est tout de même d'un très bon niveau. Et on se demande comment cet unique disque officiel ait pu demeurer obscur, inconnu dans nos contrées, pendant tant d'années. Tout comme le groupe d'ailleurs. Certes RCA n'a jamais eu la réputation de soutenir les "jeunes" groupes, d'en faire la promotion (radin ?), mais tout de même, il y a une flopée de galettes qui a au moins gagné le statut de "disque culte", encensée par les amateurs du genre, et qui n'a pas ce niveau. Possible aussi que la forte médiatisation du binôme Appice - Bogert ait créée une ombre épaisse couvrant les efforts de Stein. Par contre, à l'exception de Stein, sur scène, les musiciens, impressionnés par le public, auraient eu des difficultés à assurer. Mark Stein démontre ici qu'il est un grand chanteur, capable d'opérer avec aisance dans divers registres. Un chanteur occulté par les nouveaux ténors du Heavy-rock, mais qu'un certain Tommy Bolin n'avait pas oublié, puisqu'il l'engagea pour sa carrière solo, en 1976. Il est donc présent sur « Private Eyes »... Hélas, Bolin décéda la même année. De même qu'Alice Cooper qui l'embarquera pour une tournée en 1977. En 1978, il rejoindra Dave Mason et on le retrouvera sur les disques "Mariposa de Oro" et "Old Crest On A New Wave". Sur "Some Assembly Required", de 1981, il ne fait plus que les chœurs ; la même année, il jouera des synthés sur "Gypsie Ride" de Les Dudek. En 1984, ce sera le retour de Vanilla Fudge, dans sa mouture originale, avec la sortie d'un nouveau disque, après quinze années, "Mystery". Quant à Jo Casmir et James Galluzi, ils semblent ne pas avoir persévérer dans la musique. Du moins, ils n'ont pas laissé la moindre trace d'une quelconque activité dans ce domaine. On retrouve, pour la dernière fois, Richard Ramirez (dorénavant nommé Rick Ramirez) sur l'unique réalisation de Striker en 1978. Un album de Hard-blues funky qui serait de très bonne tenue. Après le split de ce groupe en 1980, il jouera au sein de Bruzer (avec Vinny Appice - qualifié comme une rencontre de Prism et de Cheap-Trick -), Pamela Moore Band et The Ruffians (1985).

Halfbreed

Hartley (keef ) Band

Ajouté le 2 mai 2018
Photography By [Front Cover] – Bob Baker Photography By [Inside Cover] – Richard Sacks Son premier groupe, les Thunderbeats, était populaire localement et a soutenu les Beatles à Morecambe. Contrairement à Hartley, les autres Thunderbeats voulaient continuer leur travail quotidien. Hartley voulait vivre de la musique et, en 1963, il se tourna vers Liverpool et rejoignit Rory Storm et les Hurricanes. Il a hérité des vêtements de scène d'un ancien batteur, Ringo Starr - un costume rose vif, un costume de mohair bleu et une veste de baseball Hurricanes. Cependant, il n'aimait pas la nature ludique de leur musique et pensait que Rory "était un peu un imbécile". Quand le groupe a fait une résidence au Star-Club à Hambourg, il voulait rester là, alors il a échangé des places avec Ian Broad, le batteur du groupe suivant, Freddie Starr et les Midnighters. Alors comme maintenant, Starr était totalement imprévisible. "Une nuit à la Porte de Fer à Liverpool, Freddie a repéré une infirmière en pierre dans son uniforme, il est sorti de la scène et nous pensions qu'il s'apprêtait à usurper l'identité d'Elvis ou de Billy Fury, mais il a attrapé cette fille uniforme et ensuite monter sur scène. " Le chanteur des Thunderbeats, David John, dit: «Je me souviens d'aller voir Queen's Hall, Preston voir Fred Keef avec Freddie Starr, et j'étais étonné de voir à quel point il était devenu un batteur. était venu jouer de longues heures à Hambourg. " Répondant à une petite annonce pour un batteur dans Melody Maker, Hartley rejoignit le groupe londonien, Artwoods avec Art Wood (frère de Ronnie) et Jon Lord (plus tard de Deep Purple) mais il ne dura pas longtemps: "Je n'ai pas aimé leur musique ou leurs petits tailleurs. Après des sessions pour Mike Vernon pour le champion de bluesmen Jack Dupree et Jimmy Witherspoon, Hartley s'est lié d'amitié avec John Mayall et a été invité à rejoindre ses Bluesbreakers. En plus du blues, ils avaient une obsession de la culture amérindienne et étaient tous les deux des arguments. Les deux ont fait un album ensemble, Blues Alone (1967) et Hartley joué sur Crusade (1967) et les deux volumes de Diary Of A Band (1968). Un instrument sur Bare Wires (1968) s'appelle "Hartley Quits". Hartley devint lui-même un chef d'orchestre, mais il voulait un line-up fluide dans lequel les musiciens allaient et venaient. Il laissa tomber son chanteur principal en faveur de Miller Anderson, qui pouvait à la fois jouer de la guitare et chanter. «Keef n'aimait pas les chanteurs qui se tenaient juste autour», dit Anderson aujourd'hui, «il voulait un groupe où il y aurait de l'improvisation et vous avez besoin de jouer d'un instrument pour cela. Anderson était un auteur-compositeur compétent, encore plus compétent que certains pourraient le penser parce que plusieurs chansons ont été écrites sous le nom de jeune fille de son épouse, Hewitson. En 1969, Hartley portait un costume indien complet pour la couverture de Halfbreed (1969), enregistré pour le bras progressif de Decca. Comme Colosseum et Blood, Sweat And Tears, Hartley mélangeait le jazz, le blues et le rock. La piste d'ouverture a trouvé Mayall et Hartley recréant le renvoi de Hartley. La bande de Keef Hartley l'a suivi avec la bataille de NW6 (1970, le titre une référence aux conflits avec la gestion de Decca), The Time Is Near (1970) et Overdog (1971). Hartley a décliné une place Top Of The Pops pour le single, "Roundabout" en disant "Nous ne sommes pas ce type de groupe." En outre, il a formé un grand groupe de jazz-rock avec Derek Wadsworth et Barbara Thompson qui a abouti à un album live du Marquee, Little Big Band (1971). Après avoir enregistré un album solo, Lancashire Hustler (1973), avec Elkie Brooks, Robert Palmer et Mick Weaver, Hartley forme Dog Soldier, incluant à nouveau Miller Anderson, mais il n'aime pas qu'on lui ordonne de faire quelque chose pour la radio américaine. Hartley a joué sur des sessions pour Dana Gillespie, Michael Chapman et Lothar Meid (d'Amon Düül II) ainsi que de retour à John Mayall de temps en temps. Lors d'une session pour Michael Chapman aux studios Sawmill, il est tombé dans la rivière à proximité et a été sauvé par Rick Kemp. Chapman lui a donné un crédit pour "la recherche sous-marine". Plus tard, Hartley est retourné à Preston et a travaillé comme menuisier (rénovant parfois des studios d'enregistrement) et jouant des concerts locaux. Il a dicté ses mémoires à un journaliste, publié en tant que Halfbreed (Un voyage Rock'n'Roll qui s'est passé contre toute attente) en 2007. Au cours des dernières années, Hartley a souffert de douleurs au cou et portait une attelle, affirmant que ses blessures étaient causées par des tambours. Il a refusé une opération et souffrait constamment. Il a eu une brève réunion avec les Thunderbeats, des disques d'enregistrement comme "Memphis" de ChuckBerry, mais ils n'ont pas été libérés. Keith Hartley (Keef Hartley), batteur et compositeur: né à Preston le 10 avril 1944; marié (veuf); Décédé le 26 novembre 2011 à Preston. Miller Anderson - Vocals, Guitar Peter Dines - Organ, Harpsichord "Spit James" (real name: Ian Cruickshank) - Guitar Gary Thain - Bass Guitar Keef Hartley - Drums Henry Lowther - Trumpet, Violin, Brass arrangements Harry Beckett - Trumpet Lyn Dobson - Tenor Saxophone, Flute Chris Mercer - Tenor Saxophone John Mayall - voice on "Sacked" and "Too Much to Take"
Malesch

Malesch

Agitation Free

Ajouté le 21 mars 2018
Les deux premiers albums d'Agitation Free, le groupe psychédélique berlinois qui démarra en 1967 et dont les groupes Guru Guru et Tangerine Dream débauchèrent plusieurs musiciens. Sur l'échelle de Richter de la Kosmische Musik, on peut même décemment placer Agitation Free à la même hauteur que ses congénères, puisqu'il manipule dans une formule plus "rock progressif" l'improvisation rock du premier et l'électronique planante du second. Du fait de ses fréquents changements de personnel, Agitation Free n'enregistra cependant son premier disque Malesch qu'en 1972, au retour d'une tournée au Moyen-Orient. Ce premier album est un must have pour tout fan de rock expérimental allemand, et même progressif. Avec son deuxième album, 2nd, publié en 1973, Agitation Free prit d'ailleurs une orientation plus progressive mais en restant fortement colorée de sons électroniques. Last et Live 1974 (At The Cliffs Of River Rhine) ont également réédité en 2008, puis Fragments en avril 2009. Agitation Free s'est reformé en 1999 et a notamment donné trois concerts à Tokyo en 2007.
Azia

Azia

Azia

Ajouté le 21 mars 2018
Artwork – Roger Dean
Alpha

Alpha

Azia

Ajouté le 21 mars 2018
Artwork – Roger Dean
Astra

Astra

Azia

Ajouté le 21 mars 2018
Design [Cover] – Roger Dean
Action Speak Louder Than...

Action Speak Louder Than...

Action (the)

Ajouté le 21 mars 2018
Design, Artwork By – Sharon Buchanan
Aerosmith

Aerosmith

Aerosmith

Ajouté le 21 mars 2018
Cover, Design – Ed Lee, Hiroshi Morishima
Moon Safari

Moon Safari

Air

Ajouté le 21 mars 2018
Artwork [Production] – The Directors Bureau Design – Mike Mills
Yeti

Yeti

Amon Duul Ii

Ajouté le 21 mars 2018
Design [Cover Design] – Amon Düül II

Live In London

Amon Duul Ii

Ajouté le 22 mars 2018
Amon Duul II est capturé vivant dans une brume aveuglante de fanfaronnade psychédélique sur cette libération de 1973 - enregistré lors de leur tournée en 1972 au Royaume-Uni. Bien qu'il dise Londres c'est en fait Croyden, qui n'est pas techniquement la capitale, mais on peut leur pardonner cela. Composé des meilleurs moments de Yeti et de Dance Of The Lemmings , il semble légèrement décalé par rapport au matériel sorti la même année. Peut-être que la foule anglaise voulait entendre davantage les premiers albums ou que le groupe pensait qu'ils devaient jouer ces premières incarnations. Le spectacle lui-même remonte à 1968 avec son spectacle de lumière imbibée d'acide et ses prétentions amoureuses d'été.
Palimpseste

Palimpseste

Anamorphose

Ajouté le 22 mars 2018
Bien que ce soit un enregistrement en direct, étonnamment, cela ne semble pas le cas. Ce n'est que lorsque la foule a applaudi à la fin de chaque piste, que je me suis rendu compte que c'est joué devant une foule. Leur musique a une base de fusion mais il y a plus d'ingrédients dans ces compositions variées et riches qui sont remplies de goodies qui sont accessibles et saisissent facilement mon esprit. Ce sont de charmantes mélodies exaltantes avec violon et saxophone qui jouent ensemble en faisant tourner la balle de l'une à l'autre.

Vie

Angipatch

Ajouté le 22 mars 2018
Angipatch se place résolument dans la lignée du rock poétique, théâtral et symphonique hexagonal promu par Ange , Atoll ou Mona Lisa , bénéficiant pour se faire de magnifiques envolées de guitare et de sons de synthétiseurs sophistiqués. Après un premier album intitulé " Delirium ", " Vie " s'engage dans des sentiers plus commerciaux en 1981...
Et Aussi Les Arbres

Et Aussi Les Arbres

And Also The Trees

Ajouté le 22 mars 2018
And Also the Trees s'inscrit indubitablement dans cette vague post-punk anglaise, qui le rapproche un temps de groupes comme Wire, Siouxsie and the Banshees, Joy Division ou The Cure, il est tout à fait possible de déceler l'influence de groupes psychédéliques de la fin des années soixante comme The Doors, Love ou The Velvet Underground ou celle d'artistes tels que Scott Walker ou Jacques Brel, par la tension dramatique et théâtrale qui se dégage de la plupart de leurs morceaux, par l'importance que revêt le travail sur les atmosphères ainsi que par le soin apporté aux mélodies. Le son de la guitare de la BN Jones est l'un des éléments distinctifs du groupe. Son jeu évoque le plus souvent celui d'un joueur de mandoline dont le son aurait été amplifié et réverbéré.
Walking Through Fire

Walking Through Fire

April Wine

Ajouté le 22 mars 2018
Artwork [Color Special Effects] – Daniel Catherine. Walking Through Fire était essentiellement une obligation contractuelle envers le label du groupe auquel ils devaient encore un album. Cependant, à ce moment-là, le groupe avait techniquement déjà rompu, et l'album ne comprend que Myles Goodwyn et Brian Greenway de la «line-up classique» d'April Wine, complétée par trois musiciens de session montréalais . Peut-être sans surprise, l'album est généralement considéré comme l'un des efforts les plus faibles du groupe, bien que le morceau Goodwyn, "Love Has Remembered Me" soit un succès mineur et soit devenu l'une des ballades les plus connues du groupe. Le premier single sorti de l'album, un morceau écrit par deux membres de Katrina et The Waves intitulé "Rock Myself to Sleep". Cet album reste bien sympathique, même si ce n'est pas leur meilleur album.
The Nature Of The Beast

The Nature Of The Beast

April Wine

Ajouté le 22 mars 2018
9 album d'April Wine il reste un des meilleur des hard rockers canadien. A vous de le découvrir.
Power Play

Power Play

April Wine

Ajouté le 22 mars 2018
(jouer Avec Le Feu)

(jouer Avec Le Feu)

Aria

Ajouté le 22 mars 2018
L'artiste est Mikhail Mushnikov . Dessinateur - Vasily Gavrilov. Photographe - George Molitvin . Sortie tout droit de Sibérie en 1997, Aria est un excellent groupe de Hard.
Démon

Démon

Août

Ajouté le 22 mars 2018
Andrey KRUGLOV - Impact Vladimir TRUSHIN - Chant Oleg GUSEV - Claviers Gennady SHIRSHAKOV - Guitare Leo Lembaire - Basse Pavel KOLESNIK - Vocal Autre galette de hard venant de Sibérie
La Grève De Représailles

La Grève De Représailles

Août

Ajouté le 23 mars 2018
L'araignée,mal

L'araignée,mal

Atoll

Ajouté le 23 mars 2018
Artwork – Yves Uro L'un des meilleurs groupes progressistes français , qui a mélangé tous les bons éléments. La musique d'ATOLL est complexe, très élaborée et pourtant belle et délicate. Les arrangements sont sophistiqués mais mélodiques et puissants. Leur musique respire un certain degré de YES et de GENESIS tout en restant typiquement français et original. "L'Araignee-Mal" est un chef-d'œuvre et par rapport à leurs débuts "Musiciens Magiciens" travaille un peu plus sur les éléments de fusion. L'album contient beaucoup de grands travaux de clavier symphonique avec l'ajout de violon sur cet album qui sonne bien lorsqu'il est mélangé avec leur jeu de guitare, de basse et de batterie. Le côté B de cet album est consommé par le titre épique de l'album titre qui est vraiment merveilleux.
Who's Afraid Of The Art Of Noise?

Who's Afraid Of The Art Of Noise?

Art Of Noise

Ajouté le 23 mars 2018
Photography By [Back] – A.J. Barratt* Photography By [Front] – Anton Corbijn L'art du bruit, voilà un nom de groupe énigmatique et intimidant. Dissipons le doute d'emblée, même si certains de leurs morceaux sont assez cacophoniques. Le « bruit », présentement, est à relier à la musique concrète, c'est-à-dire au fait d'utiliser en musique des sons de l'environnement et non créés avec des instruments. En 1979, une révolution a eu lieu dans le domaine de la musique électronique, qui a mis quelques années à vraiment se répandre : l'invention de l'échantillonneur (ou sampler) par une équipe d'ingénieurs australiens. Leur création, le Fairlight, a permis d'enregistrer n'importe quel son ou bruit et de le modifier puis de le jouer au moyen d'un clavier. Un type d'instrument qui a par la suite énormément servi, peut-être plus que les synthétiseurs eux-mêmes, notamment en techno.
Iv

Iv

Atomic Rooster

Ajouté le 23 mars 2018
Nice 'n' Greasy est le cinquième album studio du groupe de rock britannique Atomic Rooster . Aux États-Unis, le disque a été publié sur Elektra dans une autre pochette (illustrée) pour la plupart des territoires et rebaptisé Atomic Rooster IV , puisque leur premier album, Atomic Roooster (1970), n'a pas réussi à obtenir une sortie américaine. L'album américain avait aussi une liste de chansons légèrement différente de la version britannique. Design – Robert L. Heimall
Living On The Edge

Living On The Edge

Axe

Ajouté le 23 mars 2018
Art Gallery

Art Gallery

Artwoods (the)

Ajouté le 23 mars 2018
Fréquentant la scène branchée des clubs londoniens et jouant des airs funky qui dégoulinaient de git-up-and-dance, ils se concentraient généralement autour d'un praticien habile de l'orgue Hammond, et comprenaient le dieu du clavier et d'autres musiciens qui refusaient de compromettre leur intégrité musicale. influences blues et jazz. Aux côtés de l'organisation de Graham Bond, on retrouve les Blue Flames de Georgie Fame et les Peddlers, les Artwoods qui, malgré leur talent indéniable, auraient une brève carrière et seulement quelques-uns d'entre eux connaîtraient plus de succès dans les combinaisons ultérieures. Le chanteur et leader Arthur "Art" Wood était le frère aîné de Ronnie, alors guitariste chez les Birds et plus tard sideman star chez Jeff Beck, Rod Stewart et les Glimmer Twins. Après avoir fait son apprentissage sur scène avec le groupe Blues Incorporated d'Alexis Korner, Art a décidé de créer son propre groupe en 1963, avant de s'établir avec Derek Griffiths (gtr), Malcolm Pool (bs), Jon Lord (org) et Keef Hartley (drs) . (Un couple de noms familiers là, alors, mais pas avant quelques années plus tard.)

A Time To Remember!

Artie Kornfeld Tree (the)

Ajouté le 23 mars 2018
Kornfeld a commencé à maîtriser la guitare en 1956 et plus tard a commencé à jouer avec Dion et les Belmonts et les Skyliners, en tant que choriste. Il a poursuivi sa carrière musicale alors qu'il étudiait au Adelphi College et à l'American University, où il a rencontré Cass Elliot des Mamas et des Papas. À l'âge de 20 ans, il est devenu le plus jeune vice-président de Capitol Records. En 1966, Kornfeld a composé plus de 75 chansons dans Billboard, et a également participé à l'enregistrement de plus de 150 albums de divers artistes tels que Jan Berry, Jan & Dean, Les Anges, The Shirelles, The Changin 'Times, Crispian St Peters, The Cowsills, Johnny Crawford, Freddie Cannon, Cher, Jay et les Américains, Al Hirt, Connie Francis, Gene Pitney, Gary Lewis et les Playboys, The Tokens, Les Hullabaloos, Oscar Benton et Artie Kaplan, Jerry Butler et Betty Everett, Bert Sommer, Dusty Springfield, Minnie Ripperton, Tony Orlando, Reparperata et The Delrons, Wayne Newton, Bobby Hebb, Woody Allen, The Bangles, Survivor et d'autres. En 1969, Kornfeld quitte Capitol Records et se concentre sur la préparation du Woodstock Music & Arts Festival avec Mike Lang (Mike Lang). Kornfeld et Michael Lang sont devenus les meilleurs amis en 1968. Art Direction, Design – Frank Yardolino.
Virgin Land

Virgin Land

Airto

Ajouté le 23 mars 2018
Photography By – Alen MacWeeney Producer – Billy Cobham. Un super petit ensemble de fusion d'Airto - enregistré dans un mode qui est un excellent pont entre ses racines acoustiques et certains de ses albums les plus doux dans les années à venir! Le son a quelques éléments électriques clés ici - morceaux de basse, guitare et claviers - mais il y a toujours un son fortement acoustique aussi, qui laisse beaucoup de place pour les jams uniques d'Airto sur les percussions, plus un peu de chant de la belle Flora Pourim. Airto a quelques talents de premier plan qui l'aident ici - Billy Cobham en production, et Stanley Clarke et Milcho Leviev en arrangements - et il y a un bon sentiment d'obscurité qui sépare même l'album des autres joueurs d'Airto au milieu des années 70 sur CTI .Par Dusty.
Breathe Awhile

Breathe Awhile

Arcadium

Ajouté le 23 mars 2018
Arcadium, comme une quantité faramineuse d'autres groupes à l'époque, appartient à ce conglomérat de formations qui, parmi les premières, ont osé s'aventurer un pas plus loin que le simple format pop, entre progressif encore à définir et psychédélisme alors en plein essor. "Breathe Awhile" oscille en permanence entre ces trois idiomes, pourtant issus de la même racine, sans jamais trop savoir dans lequel il est le plus approprié de s'épanouir. Deux voyages fumeux ("I'm on My Way" et l'ambitieux "Birth, Life and Death"), très Floydiens par essence, emprisonnent une collection de titres aux abords plus conventionnels, entre Moody Blues, Pretty Things et Procol Harum, dominé par des parties de guitare parfois acides. Painting [Sleeve] – Michael McInnerny Photography By – Michael H. Evans
Universal Migrator Part 1: The Dream Sequencer

Universal Migrator Part 1: The Dream Sequencer

Ayreon

Ajouté le 23 mars 2018
Painting [Cover] – Jef Bertels Photography By [Inside Photo Of Arjen] – Stefan Schipper Universal Migrator Part 1: The Dream Sequencer (parfois simplement désigné sous l'appellation The Dream Sequencer) est un album de rock progressif réalisé par le compositeur multi-instrumentiste néerlandais Arjen Lucassen en l'an 2000. C'est le quatrième album de son projet musical Ayreon. Cet album constitue aussi la première partie d'un diptyque constitué d'un second album intitulé Flight of the Migrator, sorti la même année. Cette première partie, The Dream Sequencer, se caractérise de façon notable par un style orienté vers le rock progressif et le space rock faisant la part belle aux atmosphères éthérées et oniriques, là où le deuxième album est davantage tournée vers un style metal dynamique. Au niveau des paroles, cet album constitue un concept album centré autour d'une histoire de science fiction qui s'étend chronologiquement tout au long de l'album et se poursuit dans le seconde partie Flight of the Migrator. Cette première partie conte le voyage mental d'un colon martien à travers l'histoire de l'humanité par le biais d'une machine appelée le Dream Sequencer.
Universal Migrator Pt.2: Flight Universal Migrator

Universal Migrator Pt.2: Flight Universal Migrator

Ayreon

Ajouté le 23 mars 2018
Universal Migrator Part 2: Vol du migrateur est le cinquième album d' Ayreon , un projet progressif d' opéra métal / rock du musicien hollandais Arjen Anthony Lucassen , sorti en 2000. Les styles musicaux trouvés sur Flight of the Migrator contrastent avec son homologue The Dream Sequencer , illustrant un voyage sauvage et tumultueux à travers les étendues tumultueuses et chaotiques de l'espace. En accord avec le contexte de l'histoire, le ton de l'album est beaucoup plus lourd, exsudant une sensation de métal puissante, axée sur la guitare tout au long. Design [Sleeve], Layout – Jacques Marcoux
Billion Dollar Babies

Billion Dollar Babies

Alice Cooper

Ajouté le 24 mars 2018
Oui, la musique y est parfois hard-rock, mais on y retrouve l'aspect cabaret-music hall et les expérimentations de School's Out. Cependant, cette fois, elles semblent plus maîtrisées, ce qui rend l'ensemble plus solide et surtout plus accrocheur pour l'auditeur. On est face ici à un concept album réussi, en ceci que le tout est cohérent si on l'écoute dans sa globalité et que les morceaux sont néanmoins excellents si on les prend individuellement. Le tout est encore une fois appuyé par une production irréprochable, Bob Ezrin étant toujours aux manettes. L'interprétation également, même s'il parait que, du fait de sa santé ou de ses problèmes d'alcool, le guitariste Glen Buxton n'aurait pas joué sur l'ensemble du disque. Billion Dollar Babies tire à boulets rouges sur la société américaine, en critiquant le star system ("Elected"), le harcèlement sexuel ("Raped And Freezin'"), le conflit de génération ("Generation Landslide"), mais n'oublie pas non plus de nous régaler de récits d'horreurs grand-guignolesques avec le morceau titre, sur lequel Donovan participe aux backvoices. Une chanson sur le dentiste ("Unfinished Sweet") ou une sur la nécrophilie judicieusement intitulée "I Love The Dead". Cette dernière ainsi que "Sick Things" sont d'ailleurs assez annonciatrices de ce que Furnier fera en solo à partir de Welcome To My Nightmare. En moins bien, mais toujours sous le nom d'Alice Cooper. Certains titres sont aujourd'hui des classiques, comme "Billion Dollar Babies" ou "No More Mr. Nice Guy", tous deux plutôt hard rock, mais les autres moins connus ne sont pas en reste niveau qualité. Avec cet album, Alice Cooper nous propose le concept album absolu du rock américain des années 70. Sorte de pendant noir à Ziggy Stardust, il rencontre le succès international, la célébrité et la reconnaissance. Amplement mérités. Design Concept [Album] – Pacific Eye & Ear Photography By – David Bailey , Lynn Goldsmith, Neal Preston Producer – Bob Ezrin

Force Majeure

Baby Tuckoo

Ajouté le 24 mars 2018
BABY TUCKOO Force Majeure 1986 UK 10 pistes LP, pochette avec des lyriques anglaises des années 80 qui faisaient partie de la NWOBHM, ils ont sorti seulement deux albums dans leur courte carrière avant que Rob Armitage ne parte rejoindre Accept en 1987. Cover, Illustration – Chris Wade.
Oceans Of Fantasy

Oceans Of Fantasy

Boney M

Ajouté le 24 mars 2018
Illustration – Jürgen F. Rogner Océans of Fantasy est le quatrième album studio par Euro - Caribbean groupe Boney M. Sorti en Septembre 1979 Oceans Of Fantasy est devenu le deuxième album Boney M. en haut des chartsRoyaumeUni et dispose hits " El Lute / Gotta Go Accueil " et « I suis né encore / Bahama Mama ".
Friends

Friends

The Bolshoi

Ajouté le 24 mars 2018
Sleeve – The Cream Group. Photography – Alan King, Royston. Le groupe s'est formé en 1984 à Trowbridge , Wiltshire. La composition originale était composée du chanteur / guitariste Trevor Tanner , du batteur Jan Kalicki et du bassiste Nick Chown; Tanner et Kalicki avaient déjà joué ensemble dans le groupe punk éphémère Moskow, où Trevor interprétait Trevor Flynn (le nom de jeune fille de sa mère). Les premiers concerts soutenaient The Cult , The March Violets et The Lords of the New Church . En 1985, le groupe sort son premier single, "Sob Story", suivi par le mini-album, Giants et leur chanson à succès "Happy Boy". Le bouche à oreille était tel que les Bolchoï ont été en mesure de vendre beaucoup de leurs premières performances en tête d'affiche. Le groupe a déménagé à Londres en 1985, et leur gamme élargie pour inclure Paul Clark sur les claviers. En 1986, ils sortent leur premier album, Friends , et étendent leur calendrier de tournées aux États - Unis , en Amérique du Sud et en Pologne .
Too Wild To Tame

Too Wild To Tame

The Boyzz

Ajouté le 24 mars 2018
Design [Album] – John Berg, Paula Scher. Photography [Album] – Jim Houghton. The Boyzz est devenu avec le temps un groupe culte de la fin des 70's pour plusieurs raisons. Tout d'abord, "Too wild to tame", sorti en 1978, est l'unique album de ce groupe dont la durée aura été(malheureusement) éphémère. Ensuite, la pochette de cet album évoque une période désormais révolue, mais qu'on peut regretter de ne pas avoir vécue(si on n'était pas né auparavant): les années 50. Plus précisèment, cette pochette fait penser à Marlon Brando dans "L'équipée sauvage"(film de Laszlo Benedek). Le visuel est convaincant, OK, mais qu'en est-il exactement du contenu musical ? Tout simplement, nous avons affaire à du hard rock graisseux fortement teinté d'influences boogie et rock sudiste. The Boyzz s'est inspiré de Lynyrd Skynyrd, Black Oak Arkansas, Foghat et peut compter sur Dirty Dan Buck, un chanteur au timbre rugueux, voire criard.
Get Up Lp

Get Up Lp

B'zz (the)

Ajouté le 24 mars 2018
Illustration – Eraldo Carugati Illustration [Back Cover] – Tom DuBois B'ZZ a publié un disque solitaire, l'exubérant Get Up , et maintient la distinction d'être le seul acte non signé à apparaître sur American Bandstand. D'abord le Boyzz, une tenue de biker boogie dont Too Wild to Tame a acquis la notoriété grâce à des performances énergiques. Le claviériste Anatole Halinkovitch , maintenant Tony Hall , a pris Dave Angel et Michael Tafoya quand il a quitté le Boyzz et a formé la B'ZZ avec Tom Holland et Steve Riley . Amerrissage le Godz / Black Oak Arkansas angle, B'zz au lieu destiné à l'appel de tableau de Foreigner. En l'espace de six mois, le quintet a amassé un énorme catalogue de chansons, recruté un public fort et s'est emparé du tristement célèbre spot de Bandstand. Encrant avec Epic, le B'ZZ a sorti le premier extrait de Get Up , produit par le maven d'AOR Tom Werman , qui a effectué des révisions pop sur Cheap Trick , Off Broadway , et les producteurs. L'incroyable "Too Much to Ask For" a fait les ondes, avec "Get Up Get Angry", dont la vidéo d'accompagnement a atterri sur MTV. Hall est parti pour une carrière solo et a fini par marquer toute la course de America's Most Wanted. Holland a formé un nouveau groupe sous son propre nom et a ensuite travaillé avec Tafoya dans les Raw Dogs. La Hollande a également tenté de réunir la B'ZZ, alors que Tafoya joue avec un Boyzz réformé . Steve Riley a pilonné les peaux pendant un certain temps avec WASP
Elysian Encounter /  Baker Gurvitz Army

Elysian Encounter / Baker Gurvitz Army

Baker Gurvitz Army

Ajouté le 24 mars 2018
Les références rock progressives du groupe dans son ensemble ne sont pas exactement les plus fortes, et les chansons plus lâches et plus blues sur 'Elysian Encounter' ont tendance à imiter Ten Years After ou Savoy Brown sans répliquer le charme roots de ces groupes. Cependant, le son rock épique que le trio réalise est autre chose; ce n'est pas tout à fait rock, et ce n'est pas tout à fait prog, mais il enjambe le vide sonore entre-deux sans favoriser aucun des deux genres, ce qui est vraiment rare. Le résultat est un son délicieusement original des années 1970; lisse, groovy, puissant et réfléchi. Une très belle surprise en effet. Peinture de couverture et conception Pentagno.
The Crazy World Of Arthur Brown

The Crazy World Of Arthur Brown

Brown Arthur (68)

Ajouté le 25 mars 2018
Design [Cover] – David King En 1968, le premier album, The Crazy World d'Arthur Brown est devenu un hit des deux côtés de l'Atlantique. Produit par le manager de Who , Kit Lambert , et produit par Pete Townshend sur Track Records, le label commencé par Lambert et Chris Stamp , il a produit un single à succès, " Fire ", et contient une version de " I Mettez un sort sur vous "par Screaming Jay Hawkins , un showman aussi bizarre. "Fire" s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires et a reçu un disque d'or . La chanson a depuis vu sa ligne d'ouverture "Je suis le Dieu des Flammes infernales".
Self Appointed Homecoming Queen

Self Appointed Homecoming Queen

Brandon Mary-ann

Ajouté le 25 mars 2018
Mary-Ann a fait de nombreuses tournées en Europe au Amsterdam Blues Festival, au Poretta Soul Festival, au Belgium Blues Night Festival, au Belinzona Blues Festival, au Trieste Blues Festival, ainsi qu'à de nombreuses autres dates prestigieuses lors de la tournée européenne d'Albert King. Elle a également joué au King Biscuit Festival à Helena en Arkansas, au Blues Estafette à Utrecht en Hollande et au Lucerne Blues Festival à Lucerne en Suisse. En plus de sa propre carrière d'enregistrement, Mary-Ann a travaillé comme chanteuse de fond sur les disques avec: Larry LaDon, Ken Saydak, David Olney, Tommy Tu Tone, Tim Krekel, Earl Gaines, Roscoe Shelton, Johnny Jones, Al Garner et le Roadrunners, Sam Lay, Fingers Taylor, Larry Burton, Billy C. Farlow, Charles Walker, Stan Webb, Freddie Waters, James Nixon et Fred James. Le nouveau CD de Mary-Ann sur ROAD Records présente des apparitions de Johnny Winter, Duke Robillard, Anson Funderburgh et un duo avec la légende du Blues et l'artiste de Black Top Recording, Roscoe Shelton. (Version 2002) Mary-Ann a été présenté dans les magazines Blues Revue et Buscadero. Artwork tommy Demuro. Photographe & cover Beth Gwinn.
Psychonaut By Brainticket

Psychonaut By Brainticket

Brainticket

Ajouté le 25 mars 2018
Cet album n'est pas aussi extrême et fou que le précédent, sans mélodies hypnotiques de longue durée, ce qui le rend moins psychédélique. Cependant, il est plus acceptable musicalement large, parce que l'expérimentation de bande a déjà commencé avec leurs débuts. "Psychonaut" fait partie de la tradition du groupe de faire en sorte que chaque album soit unique et différent des autres. Cette version expérimentale de Brainticket est non seulement un album "incontournable" pour tout admirateur de "krautrock", mais sûrement pour tous les fans de rock classique qui aiment les albums bons et intelligents, et qui sont nourris par de la bonne musique. Cover – Umberto Santucci
Yellow Submarine

Yellow Submarine

The Beatles

Ajouté le 25 mars 2018
Yellow Submarine est le dixième album studio des Beatles, paru le 13 janvier 1969 aux États-Unis et le 17 janvier en Grande-Bretagne. Il s'agit de la bande originale du film d'animation du même nom sorti en salles sept mois auparavant. Des treize morceaux de cet album, seulement six sont des Beatles, parmi lesquels quatre sont inédits. Les titres Yellow Submarine et All You Need Is Love ont en effet déjà été commercialisés auparavant. Les sept morceaux présents sur la face B de la bande originale sont des pièces instrumentales réalisées pour le film, composées et enregistrées par George Martin, et auxquelles aucun des Beatles ne participe.
1962,1966

1962,1966

Beatles (the)

Ajouté le 25 mars 2018
La photo de couverture est la troisième fois qu'un cliché de la session photo de février 1963, prises par Angus McBean (en) en contre-plongée dans la cage d'escaliers des bureaux de l'EMI House située au 20 Manchester Square à Londres, est utilisé pour une pochette de disque. Un premier cliché avait déjà été utilisé pour leur premier album, Please Please Me, et un second pour le maxi The Beatles (No. 1). Au dos se trouve la photo frontispice du second volume avec la même mise en scène mais prise en 1969. La photo intérieure a été prise par le photographe américain Don McCullin le 28 juillet 1968, lors de la séance qui fut surnommée « A Mad Day Out » où le groupe a été photographié dans sept différents lieux de la ville de Londres. Ce cliché fut pris derrière l'ancienne église Saint Pancras et ses jardins près de Regent's Park parmi les badauds qui regardaient la séance photo.
1967-1970

1967-1970

The Beatles

Ajouté le 25 mars 2018
Love Songs

Love Songs

Beatles (the)

Ajouté le 25 mars 2018
Love Songs est une compilation composée de chansons d'amour enregistrées par les Beatles entre 1962 et 1970. Elle a été lancée par Capitol Records aux États-Unis le 21 octobre 1977 (numéro de catalogue SKBL-11711) et sur Parlophone au Royaume-Uni le 19 novembre. 1977 (PPCP 721). L'emballage original du LP comprenait un livret de 11 x 11 po, avec les paroles des chansons imprimées, style calligraphie , sur du papier parchemin simulé.Pour les premiers pressages, la couverture elle-même était en cuir simulé, et l'image des Beatles (une Le portrait de Richard Avedon en 1967, présenté dans le Look Magazine, était une feuille d 'or simulée et était également disponible en vinyle jaune.
Act One

Act One

Beggars Opera

Ajouté le 25 mars 2018
"Act one" précède le prog symphonique dirigé par Mellotron qui figurait sur ses successeurs immédiats ("Waters of change" et "Pathfinder"), mais est néanmoins fortement influencé par les classiques. Composé de seulement cinq titres, il faut se rappeler que cet album a été publié la même année que Pink Floyd passait de psych en prog avec "Atom Heart Mother", Genesis ne faisaient que dépasser leur phase Jonathan King avec leur premier vrai album "Trespass", et ELP vient de se réunir et sort son premier album. Dans cet esprit, il est difficile d'expliquer pourquoi ces albums ont acquis un statut légendaire, tandis que "Act one" est tout sauf oublié. Design [Album], Photography – Keef
Waters Of Change

Waters Of Change

Beggars Opera

Ajouté le 25 mars 2018
"Waters of change" était le meilleur album de l'opéra de Beggar à mon avis, plein de mélodies fortes et de chansons bien construites. Après s'être présenté avec le "Act one", un classique, innovant, le groupe investit dans un mellotron, qui devient instantanément l'instrument dominant de leur son. Le groupe s'est éloigné du prog symphonique complexe de leur premier album, vers le rock artistique des Moody Blues et Barclay James Harvest.
Pathfinder

Pathfinder

Beggars Opera

Ajouté le 25 mars 2018
"Pathfinder" est le troisième album de Beggars Opera et n'est pas un album symphonique mais un super album Prog, pas eclectique ou crossover, seulement un album Prog. Les seuls moments symphoniques sont la reprise de Jim Webb "MacArthur Park" avec clavecin et un goût de mellotron et l'incroyablement "Stretcher", une chanson instrumentale à base de guitare. "From Shark To Haggies" présente une première partie qui est une bonne version dark light de Black Sabbath et une deuxième partie qui est un bon mélange joyeux de Rock et de Folk méditerranéen. "Madame Doubtfire" est une chanson Rock technique avec des tonnes de psychédélie comme "hobo" est un Rock avec des tonnes d'arrangements. Illustration [Sleeve] – Peter Goodfellow
Gone To Earth

Gone To Earth

Barclay James Harvest

Ajouté le 25 mars 2018
Design [Original LP Sleeve Design] – Maldwyn Reece Photography By [Original LP Photography] – Christopher B. Roberts L'album classique de Barclay James Harvest, avec, comme toujours à l'époque polydor, une excellente pochette! Il me semble étrange qu'un album comme celui-ci soit si mal noté! Ok, ce n'est pas un exemple de hard / prog rock, mais sa douceur, sa douceur est un vrai régal pour les oreilles! Les contributions des membres du groupe sont toutes excellentes: - Stuart "Wooly" Wolstenholme est celui de Sea Of Tranquility (un bon nom pour un site de musique progressive, n'est-ce pas?), Qui est généralement considéré comme l'un de ses meilleurs! Les paroles parlent de la futilité de la course spatiale des années 60 et 70. Il essaie toujours d'écrire de la musique et des mots dans une veine optimiste et romantique.
Xii

Xii

Barclay James Harvest

Ajouté le 25 mars 2018
"Science Fiction, Nova Lepidoptera" est une pièce majestueuse avec un rythme majestueux, qui rappelle les jours de leur label Harvest et des compositions magnifiques, mais trop rares, de Woolly Wolstenhome pour le groupe. En tout, il y a onze pistes de qualité ici, d'autres points forts étant: "Fantasy, Loving is easy", un ouvreur optimiste, et "Classics, Un conte de deux villes", un successeur à "Titles" sur "Time Honoré". Ghosts. "In Search of England" est immédiatement reconnaissable comme une autre contribution de qualité Woolly Wolstenholme, et "Fiction, Les rues de San Francisco", est un croisement entre "Suicide" ("Octoberon") et "une nuit" ("Time fantômes honorés "). D'une certaine manière, la diversité des morceaux nous ramène à leur premier album, mais alors que cet album reflétait un groupe cherchant toujours leur direction, ici il démontre la maturité et la confiance à leur sommet créatif. Artwork: Chris Clover with Maldwyn Reece Tootill
Chuck Berry's Golden Decade 1955 1965

Chuck Berry's Golden Decade 1955 1965

Berry (chuck)

Ajouté le 25 mars 2018
Les deux premiers volumes ont été très bien reçus. En 1967, Rolling Stone a noté que le premier volume était "l'album que vous devez obtenir" quand "à la recherche des normes Chuck Berry". En 1980, le journaliste musical Robert Christgau a inclus les premier et deuxième volumes dans sa liste des albums essentiels, "une bibliothèque de base d'enregistrement: les années cinquante et sixties".
London Sessions

London Sessions

Berry (chuck)

Ajouté le 26 mars 2018
Artwork [Cover Art] – Tim Lewis. Le London Chuck Berry Sessions est un album d'enregistrements en studio et d'enregistrements en direct de Chuck Berry , publié par Chess Records en octobre 1972. Le premier volet de l'album consiste en des enregistrements en studio, conçus par Geoff Calver; Côté deux, trois performances live enregistrées par l'unité mobile Pye, conçue par Alan Perkins, le 3 février 1972, au Lanchester Arts Festival de Coventry en Angleterre . À la fin de la section live, l'enregistrement inclut les sons de la direction du festival essayant en vain de faire partir le public pour que les artistes suivants, Pink Floyd , puissent monter sur scène; la foule commence à chanter "Nous voulons Chuck!" " My Ding-a-Ling ", du côté live de l'album, a été édité à environ 4 minutes pour la sortie en tant que single. C'était le premier et unique single de Berry à atteindre le numéro 1 aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Futur Fiction Fantastique

Futur Fiction Fantastique

Béart (guy)

Ajouté le 26 mars 2018
Dessin De La Pochette – Moëbius Vingt ans après ses débuts que l'on qualifiait de sang neuf de la chanson, Guy Béart apporte à nouveau un renouvellement à la chanson française et un des rares disques européens en avance sur leur temps. Les quelques trois cents cahiers d'écolier ou Guy note ses thèmes, ses vers, nous montrent parfois des voisinages étonnants : Le Terrien à côté de l'Eau Vive, le Voyageur de rayons à côté de La Vérité, Il n'y a plus d'après à côté d'Années-lumière et tant de chansons de Science-Fiction restées inconnues. Déjà en 1957, on peut voir qu'il préparait sa première séance d'enregistrement (dirigée par Boris Vian) où il chantait Temporel, Qu'on est bien, Chandernagor et il écrivait les Temps Étranges (fin du monde) !! Des chansons inédites comme L'avenir c'était plus beau hier, et d'autres restées dans l'ombre comme Étoiles, gardes-à-vous chantée en 1967 par Guy Béart : chanson écrite en 1960 à l'Île du Levant, après un petit drame en mer et la traversée nocturne de la base interdite des fusées de l'île. Une chanson très connue Les enfants sur la Lune. Le climat musical, envoûtant, est préservé grâce à des transitions qui font que ce disque est un voyage d'une heure. C'est Roland Romanelli, l'ami de Guy Béart qui a joué de tous les instruments après une préparation dans la maison Science-Fiction de Guy Béart (escalier de verre, objets électroniques, arbres... et douzes chats)
Plastic People

Plastic People

Birth Control

Ajouté le 26 mars 2018
Artwork [Cover] – Peter Lorenz La première incursion explicite du groupe dans le rock progressif - vous saviez que c'était loin de REBIRTH à la seconde où vous avez entendu ces étranges sons de synthé percutants au début de "Plastic People". Musicalement, ce sont des trucs spectaculaires, avec Hammond et Moog sur "Plastic People", une des guitares les plus spectaculaires de Bruno Frenzel sur "Tiny Flashlights" (qui contient également des apparences de Morgan Fisher et Eddie Jobson!), Impressionnant Gentle Giant -ismes sur "My Mind" et explorations de textures plus subtiles sur "Trial Trip". Ils ont même le temps pour un rocker de style old-out-out-out (mais avec des synth-leads proggy) sur "Rockin 'Rollin' Roller" et de fermer les choses avec un son semblable à Chicago, "Cette chanson est juste pour vous ". Le maillon faible de la chaîne cette fois-ci est Peter Föller. Sa voix, bien adaptée au rock droit de REBIRTH, n'est pas vraiment en rapport avec les tensions subtiles du matériel présenté ici. Par contre, Noske a une plus grande polyvalence vocale et brille sur les quelques passages qui mettent en vedette sa voix chantée.
Blake's New Jerusalem

Blake's New Jerusalem

Blake (tim)

Ajouté le 26 mars 2018
Artwork [Cover Art] – Doris Rutzel. Blake's New Jerusalem est un album de Tim Blake , enregistré et publié en 1978. Le titre est une référence à l' hymne britannique populaire " Jérusalem ", qui est basé sur le poème de 1804 de William Blake " Et a fait ces pieds dans l'ancien temps ". Tim Blake a interprété les titres "Lighthouse" et "Blake's New Jerusalem" en direct avec Hawkwind . "A Song for a New Age" a été couvert par Dave Brock , Niall Hone et Richard Chadwick de Hawkwind sous le nom de Hawkwind Light Orchestra pour l'album Stellar Variations . ... L'âge de l'electronic progressif! Tim Blake présente un mélange de musique progressive, acoustique, rock spatial et électronic filtrée à travers son talent et sa musicalité. Le résultat est un disque innovant qui surprendra beaucoup de gens qui ne connaissent pas très bien la musique électronique. L'album traite des thèmes de la naissance de l'homme et de l'espace qui s'intègrent parfaitement à la musique. L'écoute du disque est un voyage agréable mais pourtant «étrange» dans les galaxies cosmiques ...
Black Sabbath

Black Sabbath

Black Sabbath

Ajouté le 26 mars 2018
Design, Photography By – Keef La maison que l'on peut voir sur la couverture de l'album est le moulin à eau de Mapledurham situé sur la Tamise dans le comté du Berkshire. Anecdote qui a contribué au succès du groupe et du disque : il semblerait que lorsque la photo de la pochette fut prise, la femme étrange (sorte de Mona Lisa gothique) ne fut pas là et qu'elle n'eût fait son apparition que lors du développement des photos9[réf. insuffisante]? Une croix inversée figure à l'intérieur de la pochette double de l'édition vinyl. Elle contient un poème intitulé "Still Falls the Rain" et les crédits de l'album. Dans ce poème, d'un auteur inconnu, il y est fait allusion d'une jeune femme aux yeux vides qui croit ne pas être vue, peut-être est-ce la femme de la pochette. Black Sabbath est le 1er album du groupe rock Black Sabbath qui deviendra avec l'album Paranoid et la chanson emblématique War Pigs le symbole du courant heavy metal traditionnel. Ce premier album a été enregistré à Londres et est paru le 13 février 1970 au Royaume-Uni et le 1er juin 1970 aux États-Unis
Art Blakey Et Les Jazz Messengers Au Club St Germain

Art Blakey Et Les Jazz Messengers Au Club St Germain

Blakey (art)

Ajouté le 28 mars 2018
Photographie de – Jean-Pierre Leloir
Strikes

Strikes

Blackfoot

Ajouté le 28 mars 2018
Strikes est le troisième album studio du groupe de rock sud- américain Blackfoot , sorti en avril 1979. L'album a reçu une certification platine de la RIAA en avril 1986. [2] L'album présente deux hits pop mineurs: "Highway Song" (# 26) et "Train, Train" (# 38)."Train, Train" a été couvert par la légende de la musique country Dolly Parton sur son album de 1999 The Grass Is Blue qui a remporté le prix Grammy 2001 du meilleur album Bluegrass . Warrant a couvert la chanson sur leur album de 1990 Cherry Pie . La chanson est apparue dans le film 2011 Straw Dogs
Tomcattin'

Tomcattin'

Blackfoot

Ajouté le 28 mars 2018
"Tomcattin' ", qui sort en 1980, est le quatrième effort studio de Blackfoot et fait référence à la panthère("Strikes", lui, faisait référence au serpent). Les fans de hard rock sudiste qui avaient été conquis par "Strikes" attendent de Blackfoot qu'il confirme sur "Tomcattin' ". Et cet album répond favorablement à leurs attentes. Chaque titre dégage un impact très fort. "Warped" est l'archétype de la compo hard rock/rock sudiste punchy, énergique, pleine de vitalité et accrocheuse à souhait et Rick Medlocke en profite pour faire admirer ses talents de vocalistes. Le mid-tempo "On the run", tout à fait dans l'esprit sudiste, montre la face cool et chaleureuse du groupe. "Dream on", qui n'a absolument rien à voir avec la fameuse ballade d'Aerosmith, est rude du riff, tout en faisant taper du pied. Musclé, hargneux, "Street fighter" fait secouer la tête, mais dévoile également un grand sens de la mélodie chez Blackfoot. Et comment ne pas succomber à l'ultra-accrocheur "Gimme, gimme, gimme" avec ses riffs imparables, son refrain à reprendre spontanément ? C'est vraiment le genre de titre qu'on a envie de se passer en boucle. Dans le même registre, "Every man should know(Queenie)" et "Reckless abandoner"(sur lequel on entend le public déchaîné, ce qui donne une ambiance live) ne sont pas mal non plus. Le mid-tempo hard bluesy "In the night" voit son impact renforcé grâce à la présence d'un harmonica crade. Enfin, Blackfoot conclut brillamment la dernière ligne droite avec "Spendin' carbage", une compo bluesy à la slide de haute volée, dans un esprit typiquement "Far-West", et "Fox chase", un mid-tempo rugueux dominé par les guitares et qui fait référence aux Peaux-Rouges(l'intro est assez parlante), en guise de feu d'artifice. Couverture Chris Callis.
Marauder

Marauder

Blackfoot

Ajouté le 28 mars 2018
Après le serpent, la panthère voici qu’un aigle majestueux prend son envol au pays du southern rock US. Cinquième album et troisième de la fameuse trilogie animalière, « Marauder » est souvent cité en référence comme l’opus le plus abouti du groupe. Par ma part, il m’est difficile de le départager de ces deux excellents prédécesseurs : « Strikes » (1978) et « Tomcattin’» (1979). Tout commence par un « Good Morning », heavy à souhait, cette composition (passée depuis à la postérité) scotche littéralement l’auditeur. Et ce d’entrée de jeu : premier grand moment et pas le dernier. Toutes les qualités du groupe y sont mis en avant à savoir une approche plus heavy que la majorité des groupes apparu dans le sillage de Lynyrd Skynyrd, à la croisée des chemins entre hard rock et southern rock. Le tubesque « Payin’For It » embraye la seconde. Ce middle tempo assaisonné par les guitares abrasives de Ricky Medlocke, chanteur / guitariste et leader des pieds noirs (ajourd’hui chez Lynyrd Skynyrd) est une invitation au voyage ainsi qu’à la découverte du grand sud. Après deux pistes bien « couillues », vient la power ballade crépusculaire « Diary Of A Workingman », titre le plus connu du répertoire du groupe. Et pour une fois succès grand public rime avec qualité notamment à partir du superbe break au milieu du titre déclenchant un solo épique annonçant un déluge de plomb : gigantesque ! Le tempo repart pied au plancher avec « Too Hard To Handle », excellent refrain, guitares heavy n’bluesy : pas de problème c’est du tout bon. « Fly Away » prend le relai sans problème dans un registre plus southern rock type Lynyrd Skynyrd avec une jolie alternance guitare sèche / électrique. Gros riff, saturation : le décor est planté avec « Dry County », on a envie de retaper sa mobylette pour la transformer en Harley et arpenter la route 66 … La classe tout simplement. Photography By [Back Cover] – Jim Houghton Photography By [Front Cover] – Gijsbert van Frankenhuyzen
Vol. 4

Vol. 4

Black Sabbath

Ajouté le 28 mars 2018
Sabotage

Sabotage

Black Sabbath

Ajouté le 28 mars 2018
Heaven And Hell

Heaven And Hell

Black Sabbath

Ajouté le 28 mars 2018
Heaven & Hell est le neuvième album studio du groupe anglais de heavy metal Black Sabbath, sorti en 1980. Il est le premier album du groupe enregistré avec Ronnie James Dio au chant, qui remplace Ozzy Osbourne.Produit par Martin Birch, cet album fut un franc succès tant critique que commercial, le style de Dio se démarquant de celui d'Osbourne tant sur le plan vocal que créatif. Heaven And Hell a été certifié disque de platine aux États-Unis par la RIAA en mai 1986.Illustration Lynn Curlee
Blues Image

Blues Image

Blues Image

Ajouté le 28 mars 2018
Blues Image est formé à Tampa, en Floride, en 1966 par le chanteur et guitariste Mike Pinera, le chanteur et batteur Manuel « Manny » Bertematti, le chanteur et percussionniste Joe Lala, le claviériste Emilio Garcia, et le bassiste Malcolm Jones. Ils sont rejoints par Frank « Skip » Konte alors qu'Emilio Garcia part du groupe pour devenir pilote. Blues Image part se délocaliser à Miami en 1968, où ils élisent domicile chez un promoteur/club appelé Thee Image. Blues Image devient un house band dans leur club, qui fait aussi notamment participer Cream, Grateful Dead, et Blood, Sweat and Tears. Le groupe part ensuite pour Los Angeles et signe avec Atco Records, publiant un premier album, éponyme, en février 1969. Leur deuxième album, Open (avril 1970), comprend le hit populaire Ride Captain Ride. Avec Kent Henry à la guitare solo, et Pinera en solo à la fin, le morceau est composé par Pinera et Konte. Le vinyle se vend à un million d'exemplaires et est certifié dique d'or) par la RIAA en août 19703. Il s'agit du seul hit des Blues Image, ce qui fait de ce groupe un one-hit wonder. Pinera quitte le groupe pour se joindre à Iron Butterfly à la fin 1969, pendant les sessions d'enregistrement pour Open, et est remplacé par la chanteur Denny Correll et le guitariste Kent Henry. Le groupe se sépare peu de temps après la sortie de son troisième album, Red White and Blues Image, en mai 1970.
Meteora

Meteora

Linkin Park

Ajouté le 12 avr. 2018
Artwork Mike Shinoda & The Flem – Creative direction The Flem – Art direction & design Delta, Mike Shinoda, Joseph Hahn & The Flem – Installation artists James R. Minchin III – Photography Nick Spanos – Spray paint can close-up photos Au niveau lyrique, l'album contient des éléments tels que des émotions déprimantes, de la colère et de la récupération. Expliquant à MTV , Bennington a déclaré: «Nous ne parlons pas de situations, nous parlons des émotions derrière les situations Mike et moi sommes deux personnes différentes, donc nous ne pouvons pas chanter sur les mêmes choses, mais nous savons tous les deux sur la frustration. et la colère et la solitude et l'amour et le bonheur, et nous pouvons nous situer à ce niveau. " Dans la même interview, Shinoda l'a expliqué comme: «Ce que nous voulions vraiment, c'était simplement nous pousser et nous pousser l'un l'autre à vraiment trouver de nouvelles façons d'être créatif. Il a poursuivi: "Nous voulions que chaque échantillon de chaque chanson soit quelque chose qui pourrait percer votre oreille - quelque chose que vous n'avez peut-être jamais entendu auparavant."
Hybrid Theory

Hybrid Theory

Linkin Park

Ajouté le 12 avr. 2018
Considéré comme un nu-metal base par des critiques de musique , premier album de Linkin Park, Hybrid Theory , mélanges de façon transparente le hip-hop premières avec un son rock alternatif et a obtenu le # 2 place sur le Billboard Hot 100 , ainsi que de faire partie du top 10 dans beaucoup de pays. Nommé d'après le EP Hybrid Theory , le son souterrain de la bande Agoura Hills est fortement utilisé comme une influence tout au long du projet de quatorze voies. Publié sous Warner Bros. propre label de musique, Warner Bros Records,, il a été enregistré au printemps et en été 2000 à NRG Studios . En outre, le projet a été dirigé par quatre singles, "One Step Closer" , "Crawling" , "Papercut" , et "In the End" , chacun sorti en 2000 et 2001. Inspiré par les groupes alternatifs précédents qui comprend les goûts de Depeche Mode , Deftones , Stone Temple Pilots , U2 et même groupe de rap, The Roots , les premiers efforts de Linkin Park ne sont pas seulement regroupés avec le genre nu-metal, mais aussi le rap metal , etmétal alternatif . Son contenu lyrique touche à des thèmes que Chester Bennigton a connus tout au long de son enfance: la négligence des enfants, l'abus de drogues et d'alcool, la paranoïa et le divorce de ses parents . Sampler, Artwork [Soldier Drawing, Line Art Sketches & Drawings] – Mike Shinoda Photography By – James Minchin III
The Hunting Party

The Hunting Party

Linkin Park

Ajouté le 12 avr. 2018
The Hunting Party est donc un album composé dans l'optique de répondre aux attentes du groupe. Dès les premières minutes, Keys To Kingdom annonce la couleur de l'opus : Il sera bruyant et tranchant. Entre percussions et guitares acérés, ils renouent avec le son rock qui les a mené au sommet. Ainsi, les fans ne devraient pas être dépaysés à l'écoute de All For Nothing où les riffs de guitares se multiplient. Avec Guilty All The Same ft Rakim, le groupe fait exploser sa colère. "Nous ne sommes pas satisfaits, nous sommes en colère", peut-on lire dans le livret de The Hunting Party. Une chose est certaine, cette colère, ils ont su la canaliser et la rendre productive. Si The Summoning est une interlude qui vient apaiser l'album, le calme n'est que de courte durée. Car War s'enchaîne et clairement, c'est une guerre qui se déclare dans vos enceintes. Chester pousse sa voix au maximum pendant que les guitares électriques imposent un rythme frénétique. Certes, Linkin Park n'est pas réputé pour écrire des berceuses mais avec The Hunting Party, ils se sont donnés pour mission de soulever des armées. Et c'est pari tenu. Wastelands tients ses promesses tandis qu'Until It's Gone rappelle tout ce qui a fait le succès de Linkin Park. Son percutant, message poignant et instru maitrisée sont de mise. Si The Hunting Party est destiné à la scène, la version studio promet déjà de belles performances. Pour la formation, l'opus est cathartique. Autrement dit, elle y exprime sa colère, sa frustration et sa douleur pour mieux s'en défaire. Si on y trouve une violence certaine, c'est avant tout une énergie électrisante qui se dégage de ce sixième opus. Vous l'aurez compris, le groupe revient en force avec cet album. Si les puristes y retrouveront ce qu'Hybrid Theory leur apportait, The Hunting Party devrait mettre tout le monde d'accord. Le groupe parvient a faire l'exploit osé de combiner colère impulsive et expérience acquise. Alors si The Hunting Theory vous a convaincu, retrouvez Linkin Park et leur discographie complète. Direction artistique : Annie Nguyen. Dessin original : James Jean Photographe : Brandon Cox. Graphics : Brandon Parvini.
Crawler

Crawler

Crawler

Ajouté le 12 avr. 2018
Design, Illustration – Roslav Szaybo. Crawler fondé en 1976 par les anciens membres de Back Street Crawler ou le guitariste principale était Paul Kossoff. Leur style est bluesy, rock,ballade,rock sudiste, bref des musiciens accompli, dont va bénéficier leur 1 album. A découvrir absolument & à posséder.
Tempest

Tempest

Tempest

Ajouté le 8 mai 2018
Design [Cover And Logo] – Fabio Nicoli Paul Williams: vocals, acoustic guitar, keyboards Allan Holdsworth: guitars, vocals, violin Mark Clarke: bass, keyboards; vocals on "Grey and Black" Jon Hiseman: drums, percussion Mais JON HISEMAN ne décide en aucun cas d’arrêter sa carrière musicale. Non, il veut explorer de nouveaux horizons, faire autre chose avec de nouveaux musiciens. Il conserve tout de même le dernier bassiste de Colosseum, MARK CLARKE qui en plus jouera des claviers et chantera. HISEMAN recrute tout d’abord un chanteur polyvalent, capable de jouer de la guitare et des claviers, son choix se fixe sur l’ancien membre de Juicy Lucy et de Zoot Money’s Big Roll Band, PAUL WILLIAMS. A la guitare, il cherche quelqu’un de compétent, pas forcément connu, mais bon, très bon. Il choisit un guitariste de rock ayant des tendances plus tôt du jazz, et jouant également du violon, ALLAN HOLDSWORTH qui vient du groupe Nucleus. Le groupe est formé en 1972 et portera le nom de TEMPEST, comme le titre de son premier album. Bien que différent de Colosseum, TEMPEST s’oriente aussi vers une sorte de fusion rock-jazz-progressif, mais d’une manière différente au groupe précédent d’HISEMAN. La technique de chaque musicien est éblouissante, et la sauce prend immédiatement. Les morceaux sont complexes mais faciles d’approche, grâce à un côté rock beaucoup plus marqué et assumé. En fin de compte on peut dire que TEMPEST commence où Colosseum avait fini. La transition est parfaite et ne surprend pas vraiment les fans. Le disque s’ouvre sur « GORGON », après une intro éthérée et acoustique, le groupe lance l’assaut, et donne immédiatement le style du disque et du groupe, puissance, force, feeling, technicité, ça joue, et ça joue bien, avec grâce à ALLAN un petit « air » hendrixien au morceau. On peut dire que ça commence très très fort. Le titre suivant ne nous fait pas mentir « FOYER OF FUN », un rock bluesy, un riff d’acier, et un petit air « Cream » période « Disraeli Gears », ce qui dans ma bouche est un énorme compliment. Encore une fois HOLDSWORTH fait preuve de tout son talent durant un chorus très inspiré.
Jester

Jester

Machiavel

Ajouté le 9 mai 2018
Design, Artwork – Celle - Mario Guccio / vocals, flute, sax, clarinet - Jean-Paul Devaux / electric guitar, 6- & 12-string acoustic guitars, vocals - Albert Letecheur / pianos (acoustic, electric & honky tonk), harpsichord, String Ensemble, Mellotron, synthesizer, tubular bells, glockenspiel - Roland De Greef / bass, cellobass, 6- & 12-string acoustic guitars, carillon, bells, whistle, comb, tape effects, vocals - Marc Ysaye / drums, vocals, tambourine, maracas, percussions (gong, wood blocks, glass blocks, broken glass, bells tree, sleigh bells, flextone, nutcracker) Je suis surpris que ce bel groupe belge ait peu de commentaires sur ce site, peut-être qu'ils semblent trop accessibles? Surtout leur deuxième et troisième album sont un excellent ajout à toute collection, plus tard leur son s'est transformé en plus commercial et coquelicot. Ce second album est 'second best' après leur magnum opus "Mechanical moonbeams". Sur le premier côté, les deux premiers titres "Wisdom" et "Sparkling Jaw" contiennent surtout un rhtyhm lent avec des breaks et des accellarations et des couleurs merveilleuses des claviers (ensemble de cordes, passages Minimoog spectaculaires et piano électrique Fender Rhodes), forte voix anglaise et un bon jeu de guitare (du sensible au fougueux). La troisième chanson "Moments" a une atmosphère romantique agréable avec des chants chauds, une guitare acoustique twanging et un merveilleux chœur-Mellotron. La composition finale de la première partie commence par une intro douce au clavier, puis des ambiances changeantes à mi-chemin qui font un excellent travail sur le chœur-Mellotron, Minimoog et piano Fender Rhodes le long d'une bonne voix. A côté deux premiers titres alternatifs et savoureux intitulés "Jester" et "Mister street fair", tous deux avec de superbes climats changeants, des breaks surprenants, des claviers variés (majestueux chœurs-Mellotron) et des chants forts. Cet album se termine par la longue composition "Rock, sea and tree" qui alterne entre douceur et swing, avec une interaction fine entre une section rythmique dynamique, le chant et le piano. À mi-chemin, nous pouvons profiter d'un solo de guitare électrique sensible, puis d'une atmosphère progressivement plus explosive avec une section rythmique propulsive et un solo Minimoog sensationnel.
Mechanical Moonbeams

Mechanical Moonbeams

Machiavel

Ajouté le 9 mai 2018
Couverture : Vincent Rio. - Mario Guccio / chant - Jean Paul Devaux / guitare électrique, acier et acoustique, mandoline - Albert Letecheur / piano, piano électrique, Mellotron, synth, ensemble à cordes - Roland de Greef / basse, pédale basse, guitare acoustique - Marc Ysaye / batterie , percussions, chant C'est probablement leur album le plus symphonique. Une très bonne introduction à leur catalogue si vous voulez découvrir ce côté de leur travail (ce qui est le plus intéressant). L'ambiance est définie avec "Beyond The Silence". Un très bon ouvreur avec des claviers emphatiques et une section rythmique très dynamique. Bonne chanson, en effet. "Summon Up The Strenght" est un peu plus agité. Machiavel va sortir plusieurs chansons de ce genre. Les changements de thème et de rythme sont agréables, mais dans cette chanson c'est un peu lâche. Sonne comme un collage de différents airs courts. Les claviers sont orientés Supertramp (c'était déjà remarqué dans la chanson "Jester"). La chanson finit par se balancer presque durement (ce qui ne me déteste pas). Maintenant, "Rope Dancer". Le premier hit belge de Machiavel. Ils vont sortir plusieurs chansons populaires (parmi les fans belges). Chacun d'eux aura une bonne diffusion sur les radios Begian; et même si certains d'entre vous pourraient être irrités; Je les aime juste un tas. Je devine que l'ambiance très mélancolique, quelques souvenirs de soirées dansantes ... rendent cette chanson spéciale pour moi. Donc, vous allez soit appuyer sur suivant ou l'écouter à nouveau après la première audience. J'espère que ce dernier sera votre choix. "Rebirth" n'est pas si agréable. Après une intro médiévale presque folklorique pendant plus de deux minutes, la chanson finit par donner un coup de pied. Mais la mélodie n'est pas forte, parfois Machiavel obtiendra un son ELP-ish qui n'est pas convaincant. La finale axée sur les banques ("Cinema Show") est très agréable. "After The Crop" est probablement la hauteur de leur production de prog. Encore une fois, la structure typique de Machivel est là: le rythme complexe change tout au long de ces 7'52 ", construction Crescendo etc ... C'est juste une belle chanson, émotionnelle et douce pendant l'intro, qui sonnera comme" Rope Dancer "un peu plus tard. chanson rock vraie pendant la deuxième partie. Machiavel reste dans le territoire de la Genèse avec "Mary", une douce ballade pleine de romantisme. Une belle guitare acoustique et de la flûte vous ramèneront automatiquement à "Trespass". Mais, ça me va. Un moment tranquille. Un apéritif pour le numéro de clôture: "The Fifth Season" qui a la signature classique de Machiavel décrite plus haut. Une autre très bonne chanson pour clôturer cet album. Cet album est à égalité avec "Jester". Bien que je préfère "Jester" d'un pouce, je noterai aussi cet album avec quatre étoiles. Les deux travaux sont recommandés. Essayez-les, vous ne serez pas trompés. C'est une promesse.
Spellbound

Spellbound

Tygers Of Pan Tang

Ajouté le 9 mai 2018
Artwork : Noel Johnson. Photographe : Rik Walton. Robb Weir: guitare rythmique et solo, chœurs Rocky: basse, chœurs Brian Dick: batterie, percussions Jon Deverill: chant principal, chœurs John Sykes: guitare rythmique et solo, chœurs Après la sortie de leur premier album, les Tygers engagent un deuxième guitariste soliste, John Sykes, et peu de temps après le chanteur Jess Cox quitte le groupe suite à des divergences musicales, c'est John Deverill, chanteur d'un autre groupe issu de la NWOBHM, Persian Risk qui le remplace. Ce dernier a un registre vocal plus large que son prédécesseur et son chant plus technique que celui de Cox, apporte beaucoup sur les nouvelles compositions. L'album sera enregistré aux Morgan Studios de Londres par Chris Tsangarides, ce dernier en est aussi le producteur. Trois singles en seront tirés, Don't Stop By, Hellbound et The Story so Far. Il se classa à la 33e place des charts britanniques. Le single Hellbound se classa à la 48e place. Lors de sa réédition en 1997, l'album comprend cinq titres bonus dont la reprise des Small Faces, All or Nothing.
Crazy Nights

Crazy Nights

Tygers Of Pan Tang

Ajouté le 9 mai 2018
Artwork, Design – Rodney Matthews Photography By – Rik Walton - Jon Deverill (chant) - Robb Weir (guitare) - John Sykes (guitare) - Rocky (basse) - Brian Dick (batterie) A peine six mois après l’excellent Spellbound, voilà déjà qu’en cette année 1981 les TYGERS OF PAN TANG ressurgissaient dans les bacs avec ce Crazy nights, leur troisième album en moins de deux ans. Il faut dire qu’à cette époque les groupes anglais étaient très dépendants de leur maison de disque, les TYGERS n’y dérogeaient pas. C’est ainsi qu’ils furent poussés à sortir cet album, afin de profiter du succès de Spellbound. Crazy nights est donc un disque réalisé dans la précipitation, et franchement, ça s’entend ! Bien que réalisé par la même équipe que son prédécesseur, avec donc les excellents John Sykes et John Deverill, Crazy nights n’en est pas moins une déception. Les premiers signes ne trompent pas : « Do it good » est un morceau heavy rock mid-tempo, qui ouvre poussivement l’album, aucune comparaison possible avec les « Gangland » et « Euthanasia » des deux premiers albums. La suite ne dément pas ce manque évident d’énergie et de conviction. En effet, « Love don’t stay » est un morceau qui a le cul entre deux chaises, laissant apparaître des velléités mélodiques évidentes, avec un John Deverill qui semblerait plus à l’aise en chantant du hard FM. Il y avait déjà eu des titres de ce genre sur Spellbound, mais ils étaient bien meilleurs ! Sur « Never satisfied » on sent que Deverill veut se la jouer plus heavy, plus agressif : il ne convainc pas ! Pas plus que les riffs de John Sykes d’ailleurs. Heureusement, les TYGERS reprennent du poil de la bête avec le titre « Running out of time », qui constitue enfin un morceau de la trempe des speederies rageuses de Spellbound. Une très bonne impression confirmée par le title track « Crazy nights », fort sympathique, au refrain très entraînant. Le reste de l’album est constitué de morceaux heavy rock moins attrayants mais de bonne facture. Un peu dans la veine du SAXON de Denim and Leather sans l’esprit biker et en moins efficace, mais avec un chanteur bien meilleur techniquement. Il apparaît donc que Crazy nigths est un album vraisemblablement bâclé. Les TYGERS OF PAN TANG, en cette année 1981, ne réussirent pas le même exploit que SAXON l’année d’avant, ces derniers ayant sorti deux albums excellents. Néanmoins, Crazy Nights reste tout à fait agréable à écouter. Il n’y a rien de mauvais sur cet album, c’est déjà ça. Et le groupe reste nettement au dessus de la masse de ce qui se faisait à l’époque. Il ne faut pas non plus oublier la qualité du line-up, avec un John Sykes qui balance encore quelques soli bien sentis (mais moins flamboyant que sur Spellbound). Crazy nights fut cependant son dernier album avec les TYGERS, il partira ensuite rejoindre THIN LIZZY, groupe dont il se sert encore abusivement aujourd’hui pour remplir son portefeuille. Quant à John Deverill, et aussi Rob Weir (guitariste et principal compositeur), on sent qu’ils ne sont plus très à l’aise dans un registre purement heavy, la suite le confirmera. Ce troisième album marque la fin de « la grande époque » pour TYGERS OF PAN TANG. L’album suivant, le très controversé The Cage, entérinera le divorce avec les fans.
Cage

Cage

Tygers Of Pan Tang

Ajouté le 9 mai 2018
Artwork [Mechanical] – Cream Sleeve, Design – Michael Morris - Jon Deverill (chant) - Robb Weir (guitare) - Fred Purser (guitare, clavier) - Rocky (bass) - Brian Dick (batterie) La carrière de John Sykes au sein des TYGERS OF PAN TANG ne fut finalement que d’une très courte durée, même pas deux ans. Mais il aura plus que fortement contribué à ce que ce groupe s’impose comme l’un des leaders de la NWOBHM, ce grâce à l’un des meilleurs albums produit durant cette vague, Spellbound ; et si le disque suivant, Crazy nights, fut loin de réitérer le même exploit il laissait tout de même entendre que nos anglais avaient encore du potentiel. Mais voilà, Sykes ne pouvait refuser l’offre de THIN LIZZY, sans son jeu flamboyant, qu’allait donc devenir les TYGERS ? Certes, Sykes n’était pas là sur le premier opus, Wild cat, mais cet album, bien qu’agréable, était loin de la qualité de Spellbound. Il était de toute façon inconcevable que notre combo sorte un album de heavy rock classique en cette année 1982, surtout vu leur passif. Bref, l’avenir était plus qu’incertain. Les tigres allaient-ils durcirent leur heavy, ce qui aurait pu être une option logique vu l’évolution de la scène vers toujours plus de rage et d’intensité ? Ce qui se passa fut tout le contraire. Avec The Cage les TYGERS OF PAN TANG proposèrent un album nettement plus mainstream. A l’écoute de « Rendez-vous » on se dit que c’en est fini du TYGERS heavy ! Le groupe officie désormais dans un Hard FM très light, claviers à l’appui, semblant bien plus proche de ce que produisait alors FOREIGNER que de ce qui sortait de la NWOBHM. Fallait-il pour autant hurler à la trahison comme l’on fait de nombreux fans à l’époque ? Pas forcément ! Après tout, Spellbound contenait déjà des morceaux nettement plus accessibles (comme le génial « Don’t stop by »), mais peut-être que la transition était un peu trop brutale. Cette évolution stylistique est appuyée par l'arrivée de Fred Purser. Remplaçant de John Sykes, son jeu est nettement moins technique, en revanche, ses qualités de compositeurs et de claviériste sont un atout de poids pour le gorupe. A noter également l'intervention de compositeurs extérieurs. The cage contient quelques restes heavy, tel que « You always see what you want to see », mais au final c’est bien quand le groupe se fait le plus FM qu’il se révèle le meilleur. Ce qui ne fut pas forcément gagné d’avance. En effet, The Cage souffre d’une trop grande hétérogénéité. Quand les TYGERS essayent de sonner le plus possible comme FOREIGNER cela donne des titres trop synthétiques et pas vraiment réussis tels que « Rendez-vous », « Letter from L.A » ou la piètre reprise « Love potion number 9 » pourtant sorti en single. Mais quand ils décident de s’affranchir un peu de cette influence et faire du hard FM comme ils l’entendent alors là ça donne des morceaux catchy, mélodiques et donc imparables. Le superbe « Lonely at the top », « Paris by air » qui avait tout d’un tube, « Danger in paradise » ou encore la superbe power-ballade « The actor » sont autant de morceaux de grande classe, qui prouvent que la bande de Robb Weir possédait un véritable savoir-faire, un talent de composition incontestable. Certes les soli de Sykes n’étaient plus là, mais finalement le hard FM de The Cage avait t-il besoin d’un tel enrobage ? Pas si sur, l’évolution stylistique optée était sans doute la meilleure voie pour les tigres. Et à l’écoute de nombre de morceaux qui parsèment cette galette, je me dis que ces anglais là avaient tout pour avoir un succès nettement plus planétaire. Peut-être pas un groupe de la même envergure qu’un BON JOVI, mais franchement, que manquait-il a des titres aussi bons que « Paris by air » ou « Danger of paradise » pour en faire des tubes internationaux ?? Sans doute un management plus compétent, et plus d’engouement des maisons de disques. Ah si le groupe avait été américain, sans doute l’avenir aurait été plus radieux pour eux. Mais voilà, le destin fut cruel et les fans retinrent surtout le fait que les griffes des TYGERS OF PAN TANG paraissaient bien émoussées sur ce quatrième opus. Aujourd’hui, il est temps de rendre justice à cet album, pas parfait certes, mais incontestablement un bon disque de hard FM qui contient même quelques pépites. Pour ceux qui sont intéressé par cet album, au lieu de vous échiner à trouver un vieux vinyle dans les bacs (ils ne sont guère rares) je vous conseille plutôt de vous procurer la réédition CD qui contient en plus trois bonus tracks de très bonne facture (dont un « Life of crime » qui prouvait que le groupe savait encore y faire en matière de heavy metal pur et dur).
Get Ready

Get Ready

Rare Earth

Ajouté le 9 mai 2018
Cover – Bob Cato Photography By – Jim Hendin Gil Bridges: saxophone, tambourin, chant John Parrish: basse, trombone, chant Rod Richards: guitares, chant Kenny James: orgue, piano électrique, chant Pete Rivera: batterie, chant Fin 1968, « The Sunliners » (le premier nom du groupe) signe avec le label Motown Records Corporation. D'abord réticent, aucun des groupes « blancs » signés par Motown n'eut jamais aucun succès, le label s'occupant et privilégiant le marché musical pour les « noirs », ce n'est qu'au moment où Motown décida de créer une division de son label pour les musiciens blancs que le groupe signa son contrat d'enregistrement1. Motown n'ayant pas encore choisi de nom pour sa nouvelle division, le groupe suggéra donc "Rare Earth", le nouveau nom qu'il venait d'adopter, ce qui à sa grande surprise fut accepté. Rare Earth devint alors un groupe et un label Rare Earth Records. Peu après la signature du contrat, Motown exigea du groupe l'enregistrement d'un album1. Le groupe avait l'habitude de tourner dans les petites salles et de finir leurs concerts par la reprise du hit des Temptations, « Get Ready ». Seulement après les trois minutes initiales de la chanson, le groupe se lançait dans une jam de plusieurs minutes durant laquelle chaque musicien prenait son solo ce qui amena la chanson à une longueur de plus de vingt minutes pour la plus grande joie du public1. Le groupe décida donc d'enregistrer la chanson dans sa version live, ce qui remplira toute la face 2 de l'album. L'album fut enregistré en 1969 dans le studio A du siège de la Motown surnommé Hitsville U.S.A. à Detroit. Un seul titre, « Magic Key » est une composition du groupe, le reste des titres sont des reprises, « Feelin' Alright » (de Traffic), « Train to Nowhere » (de Savoy Brown) et « Tobbacco Road » The Nashville Teens. « In Bed » est une composition de Tom Baird (un compositeur producteur qui travaillait pour Motown) et de Wes et Lynn Henderson. Le single « Get Ready » dans sa version écourtée (2'46) sortira le 18 février 1970 et se classa à la 4e place au Billboard Hot 1002 et se vendra à plus de 500 000 exemplaires aux États-Unis3. Il aura aussi un petit succès en Europe (# 22 en Allemagne, #12 aux Pays-Bas et #21 en Belgique)4. "In Bed" sortira en single en 1971 mais uniquement en Europe
Pyromania

Pyromania

Def Leppard

Ajouté le 10 mai 2018
Artwork By [Front Cover Illustration] – Bernard Gudynas Artwork By [Album Sleeve Concept And Design] – Satori Joe Elliott : chant Steve "Steamin" Clark : guitare Phil Collen : guitare Rick Savage : basse Rick Allen : batterie Pete Willis : guitare rythmique Musiciens additionnels The Leppardettes (Def Leppard / Mutt Lange/ Rocky Newton / Wilson-Slesser / Chris Thompson / Pete 'Overend' Watts) : chœurs John Kongos : programmation Fairlight CMI Booker T. Boffin : claviers Dès leur premier album, On Through The Night, les Anglais n'ont jamais caché leur volonté de percer le marché américain. En tournant intensivement là-bas (en ouverture d'AC/DC notamment), ils commencent à s'y faire un nom et sont justement repérés par le producteur des Australiens, Robert John "Mutt" Lange. Celui-ci produit leur second album, High N' Dry dont le titre Bringin' On The Heartbreak tourne pas mal sur MTV. Mais le véritable tournant de la carrière du groupe, c'est avec son troisième album, Pyromania. Un album rempli de hits en puissance dont le premier, Photograph va réussir l'exploit de supplanter le Beat It de Michael Jackson. Ce qui signifie qu'aux States, en cette année 1983, on entendait ce titre sur les radios et on en voyait la vidéo sur MTV autant de fois si ce n'est plus que Beat It. Incroyable quand on pense qu'en France à cette même époque, l'un passait en boucle et l'autre n'a jamais eu le droit de citer... Mais revenons à Pyromania. Car Photograph ne va pas en être le seul single. Foolin', Rock Of Ages et Too Late For Love vont suivre de près. Les ventes de l'album vont exploser et il atteint les six millions de copies écoulées rien qu'aux USA en cette année 1983 (ce qui représente cent mille albums vendus chaque semaine, excusez du peu. Oui, on a un peu perdu l’habitude qu’un album puisse se vendre autant aujourd’hui, à l’époque du téléchargement tout azimut sur internet). Incroyable aussi si l'on compare encore avec les copies vendues en France à cette même époque (on ne va même pas donner le chiffre tellement il est ridicule...). L'album se classera second au Billboard 200 américain, derrière Thriller de Michael Jackson cette fois-ci. Un véritable exploit pour un album de Hard. Alors, qu'est-ce qui a changé entre High n'Dry et Pyromania ? Qu'est-ce qui peut expliquer ce succès fulgurant ? Il faut reconnaître qu’avec son troisième album, la recette musicale de Def Leppard a un peu changé. On ne mettra pas cela sur le compte d’un changement de musicien car si Phil Collen remplace Pete Willis à la guitare, il n’a rien composé pour cet album. Il n’est arrivé que pendant l’enregistrement et Pete est d’ailleurs toujours crédité en tant que guitariste (il a de plus pas mal participé à la composition des morceaux). En revanche, il y a un compositeur de plus crédité sur tous les titres : le producteur, Robert John Lange. Celui-ci a su lisser la musique du groupe pour la rendre plus radiophonique. Et effectivement, si on la compare aux deux albums précédents, la musique du groupe est devenue moins rock'n'roll. Def Leppard s'est éloigné du style d'un AC/DC et s'est rapproché du courant Glam Rock. Les titres sont assez courts dans l’ensemble, pas trop agressifs (le son des guitares a été mixé en retrait) mais restent pêchus tout de même (Rock Rock, Stagefright, Die Hard The Hunter, Action ! Not Words). Le travail principal du groupe (et de son producteur, donc) a porté sur l’impact mélodique des morceaux. La plupart des refrains sont rehaussés de choeurs énormes. Toutefois, le groupe n’est pas tombé dans l’orgie de ballades sirupeuses car on n’en trouve aucune sur cet album. Il y a bien quelques intros assez calmes comme celles de Foolin’, de Too Late For Love et de Die Hard The Hunter mais le reste de ces titres est quand même assez costaud… trop pour être qualifié de ballade. Il est certain que ce côté un peu aseptisé de leur musique a pu faire fuir quelques fans de la première heure mais il est tout aussi certain que cela a permis au groupe d’atteindre ses objectifs. Et de quelle manière ! Comme la pochette prémonitoire de l'album le montrait, le coeur de la cible a été atteint. Pyromania n'a pas seulement été un énorme succès pour Def Leppard. Cet album est aussi considéré comme le déclencheur du succès pour tous les groupes de la vague Glam Metal / Hard FM qui vont suivre (Bon Jovi, Mötley Crüe, Ratt, etc...) Quant à l'ascension Def Leppard, elle n'était pas terminée. Car quatre ans après Pyromania, c’est Hysteria qui enfoncera le clou. Ce sera d’ailleurs l’apogée de leur carrière.
Hysteria

Hysteria

Def Leppard

Ajouté le 10 mai 2018
Illustration, Artwork, Design – Satori Photography By [Individual Photos] – Laurie Lewis Photography By [Live Photos] – Ross Halfin - Rick Allen (batterie,choeurs) - Phil Collen (guitare,choeurs) - Joe Elliott (chant) - Steve Clark (guitare,choeurs) - Rick Savage (basse,choeurs) On parle en France de Hard FM, et c'est l'aspect radiophonique qui a dirigé dès les premiers jours de conception la composition et l'enregistrement de "Hysteria". Tout commence peu après la tournée "Pyromania". Les cinq membres, revigorés par la place qu'a su se faire Phil Collen, comptent sur leur sixième membre officieux, Mutt Lange, pour gravir encore un échelon et les aider à surpasser "Pyromania". Ça s'annonçait déjà difficile même en admettant que le plan se déroule sans accroc. Malheureusement, Mutt Lange va faire défection : trop surmené par son boulot depuis plusieurs années, il a la nécessité de faire un break. Le compositeur Jim Steinman est appelé en renfort et si le groupe avait vraiment un état d'esprit Hard Rock, sans aucun doute que "Hysteria" aurait plus sonné comme "High'N'Dry" que comme le futur "Adrenalize". Jim Steinman veut capturer le feeling Rock'N'Roll du groupe et lui faire retrouver sa spontanéité alors que DEF LEPPARD souhaite continuer à sophistiquer sa musique. Jim Steinman est viré suite au mixage d'une version de "Don't Shoot Shotgun" qui ne satisfait pas ses géniteurs. C'est alors qu'un drame personnel va toucher profondément le groupe : Rick Allen passe à travers le pare-brise de sa Corvette pendant les fêtes de Noël 1984, la faute à une ceinture de sécurité mal bouclée, et perd l'usage de son bras gauche, d'abord regreffé puis définitivement amputé. Même s'il est d'un naturel positif, il s'inquiète bien vite de son avenir au sein de DEF LEPPARD. Pensant pouvoir grâce à son pied gauche reproduire ce qu'il ne peut plus faire avec sa main, il entreprend de se faire fabriquer un kit de batterie électronique avec l'aide et l'encouragement de Jeff Rich (STATUS QUO) et s'exerce dans un studio à part (le groupe louera les services de trois studios, dont celui des Dames à Paris). Le groupe est au plus mal, essuyant les déconvenues en tentant de produire lui-même cet album qui semble ne pas vouloir exister. Et courant 85, Mutt Lange est de retour ! La surprise est de taille et remotive les troupes avant que le producteur ne soit de nouveau hors-jeu après un accident de voiture (décidément) dont il se remet assez vite. C'est ensuite Joe Elliott qui doit soigner ses oreillons courant 1986. Entre temps, DEF LEPPARD retrouve la scène avec Rick Allen au Monsters Of Rock devant une audience réceptive. Le groupe prend alors une décision pas évidente mais sans doute salutaire : ils vont carrément recommencer l'album. Début 1987, les étoiles semblent enfin alignées et Mutt Lange met en œuvre son concept : celui de proposer une version Rock du "Thriller" de Michael JACKSON, où chaque titre serait un tube potentiel (et ce ne sont pas moins de sept singles qui seront extraits de "Hysteria" soit plus de la moitié de l'album). Au bout de trois années de galère, "Animal" devient enfin un hymne et trouve enfin le son adéquat, "Armageddon It" est a priori le dernier morceau que prévoit d'enregistrer DEF LEPPARD, et fin janvier le groupe en a fini, mais rajoute une compo de dernière minute qui, elle, ne nécessitera pas plus de deux semaines de boulot. Et il s'agit du plus gros tube jamais sorti par le groupe – "Pour Some Sugar On Me". Après trois mois supplémentaires de travail pour Mutt Lange, qui a entre autres recours au fabuleux Fairlight extrêmement complexe d'utilisation pour sampler la batterie de Rick Allen et insuffler des touches à la pointe de la modernité dans le son DEF LEPPARD, "Hysteria" voit le jour. Et si les USA mettent du temps à se réveiller au son du Heavy "Women" (l'un de mes titres favoris du groupe, sur lequel la guitare de Phil Collen est divine), la Grande-Bretagne native connaît de mieux en mieux DEF LEPPARD et lui réserve un accueil chaleureux (c'est "Animal" qui assure enfin la renommée au LEP dans sa patrie). Et à partir de là ce sera la folie dans le monde entier, "Rocket" (avec son break bizarroïde extrêmement novateur où le groupe passe des extraits de "Love Bites" et "Gods Of War" à l'envers), "Love Bites" (amené par Mutt Lange comme une ballade country – on voit ce qu'il en est advenu) est une ballade qui parvient à détrôner "Bringing On The Heartbreak", "Animal" caresse joyeusement les ondes et "Hysteria" s'impose comme une pièce-titre d'anthologie. L'album n'a pas pris une ride mais il définit un son de référence que le groupe lui-même réutilisera par la suite et dont il aura même du mal à se défaire (la tentative plus roots de "Slang"). Il est juste dommage qu'il n'atteigne au final pas la perfection de "Pyromania", la faute à quelques titres un peu plus moyens ("Excitable" malgré son riff Hard, "Love And Affection", "Run Riot", sorte de "Let It Go" du pauvre). En outre sa surproduction pourra le rendre difficile à digérer pour certains, d'autant que l'album est incroyablement long pour l'époque (un peu plus d'une heure). Mais si les gens ont retenu cet "Hysteria" (ironiquement nommé de cette façon par Rick Allen, à la suite du tapage médiatique qui avait entouré son accident) c'est aussi pour toute la légende qui a entouré sa création. Et cela c'est bien la marque des plus grands, d'être capable de casser à nouveau la baraque et pendant un court laps de temps atteindre le but que vous vous étiez fixés à vos débuts dix ans plus tôt : devenir le groupe le plus gros de la planète.
Deliverance

Deliverance

Space

Ajouté le 9 mai 2018
Design, Sleeve, Photography By – Hipgnosis L'un des plus ambitieux des albums euro-disco de la fin des années 1970 était Space , qu'il ne faut pas confondre avec le groupe de rock alternatif qui a enregistré Spiders en 1996. Au moment de la création de Space dans les années 1990, l'Euro-disco sur Deliverance avait depuis longtemps appelé ça se ferme. Enregistré à Londres et à Paris en 1978, ce LP conceptuel, essentiellement instrumental, utilise beaucoup d'images de science-fiction futuristes et est assez high-tech pour l'époque. Les instrumentaux dominés par les synthétiseurs comme "Air Force" et "Running in the City" donnent l'impression que Jean-Philippe Iliesco, le producteur de l'album, a porté une attention particulière aux innovateurs allemands comme Kraftwerk et Giorgio Moroder-et pourtant, Deliverance a sa propre énergie high-tech. Aux États-Unis, cet enregistrement a été ignoré par les programmeurs de radio, mais les clubs de danse européens ont découvert que le matériel plus rapide de l'album était parfait pour les corps en mouvement. Parfois, Deliverance finit par ressembler à de la musique de film européenne et disparaît en arrière-plan. Mais lorsque l' espace frappe, Deliverance est à la fois intéressant et contagieux. Space et son compositeur principal, Didier Marouani, connu aussi par son nom d'artiste Ecama, ont eu un succès en France et certains pays étrangers, en particulier en URSS dès 1977. Plus de 12 millions d'albums vendus (hors Union soviétique) ont fait de ce groupe le premier groupe français à obtenir un succès planétaire. Magic Fly, le premier titre du groupe est devenu numéro un des hit-parades dans de nombreux pays à travers le monde. Le groupe adopte à l'époque un look spatial et futuriste3. À partir de 1980, le groupe se disloque, l'album Deeper Zone publié sous le nom de Space consiste en réalité en des enregistrements signés par uniquement deux membres du groupe : Roland Romanelli et Jannick Top4. Marouani continue alors à enregistrer sous le nom de Ecama puis de Didier Marouani & Space et de Didier Marouani & Paris-France-Transit. En 1992, Didier Marouani fut le premier artiste à obtenir du maire de Moscou les autorisations nécessaires pour donner un concert sur la Place Rouge qui réunira plus de 360000 spectateurs. Aujourd'hui, Didier Marouani & Space et son leader Didier Marouani sont très connus en Russie et dans les ex-Républiques Soviétique
Warning

Warning

Warning

Ajouté le 9 mai 2018
Illustration – Vitamine Photography By – Claude Gassian, Pascal Dacasa - Raphaël Garrido (chant) - Christophe Aubert (lead guitares) - Didier Bernoussi (guitares) - Alain Pernette (basse) - Henri Barbut (batterie) Amis hardos sortez vos caleçons colorés, mettez bien en avant vos touffes capillaires, aujourd’hui Lotus vous fait faire un petit come back dans la folie des années 80 ! Branchez vos bonnes Gibson et montez le volume sans modération ! La perle que je vous présente fait partie des plus grands outsiders de la scène hard rock française de l’époque. Oui, j’ai bien dit des français ! Contrairement à ce que l’on pourrait croire notre pays regorge de petits trésors quand on se donne la peine de leur prêter attention. Pour les grands spécialistes du genre, le nom de Warning n’est certainement pas nouveau. Pour les moins expérimentés, il doit retentir alors comme une découverte essentielle. Il ne s’agit pas de petites pointures : ces cinq musiciens ont largement pris place au coté d’une formation comme Trust, qui, disons le, battait son plein depuis les années 70. Avec une musique peu conventionnelle et un chant hors du commun, Warning va bouleverser son temps. Baptisé ainsi après un changement de line up et l’arrivée du remarquable guitariste Christophe Aubert, Warning explose très vite et surprend par son audace instrumentale. Les riffs sont directs, les soli monumentaux et le chant de Raphaël Garrido dépasse les fréquences habituelles grâce à ses poussées cristallines. Le rédacteur de Hard’n’ Heavy, Louis Bourgade, parle même du « Farinelli » des temps modernes. Sous les projecteurs et dans l’axe des bons vieux baffles Marshall, le groupe s’affirme et donne naissance au non-conformisme musical. Les guitares font preuves d’une technique non pas démonstratrice mais efficace. Il suffit d’écouter les premiers morceaux de l’album, « Going To U.S.A » et « Ciné regard », pour entendre la couleur annoncée par le groupe. L’ambition peut paraître démesurée mais le talent est là et indéniable. Côté « New Look », on se met à transpirer dans les marcels en coton et les vestes en cuir tellement les phrasés lead percutent. Ça fuse de toute part mais de manière contrôlée : Dieu que c’est bon ! Une jolie blonde aux yeux de biche vous regarde (ou une brune si vous préférez), qu’attendez vous pour l’inviter ? « Tel que tu l’imaginais », emprunt d’une mélodie exceptionnelle, séduit tous les amateurs des grands slows à la manière hard rock. Raphaël, subtile et émouvant, caresse toutes les âmes sensibles avant de se voir relayer par un solo magnifique de Christophe. Tout cela est saisissant… Grands défenseurs de la langue de Shakespeare, vous pouvez d’hors et déjà reculer. Ici, le français est à l’honneur. Warning défend son style jusque dans ses mots et paroles. Rien n’est laissé de coté, tout est dans le génie artistique : « Styles et créations, hors-sujets-Scandales Spécial ! Ciné-Biz international ! » Qui pouvait mieux le dire que Warning et sa musique fantastique ? On s’agite, on s’agite mais notre cd avance dans la platine. Il faut avouer que le temps passe vite au côté de ces musiciens talentueux et entraînants. En dehors des compositions qui balancent bien, le timing se veut court. Ce premier petit bijou ne dure que 36 minutes et, s’il existe un reproche à lui faire, c’est bien celui de sa durée. Si peu de temps pour apprécier un si bon cru… On a à peine le temps de remuer les cheveux et de scander « Warning…Warning… » que l’enregistrement se termine. Quoiqu’il advienne, pour ceux qui aiment le hard rock ou encore la scène française, il me paraît difficile de passer à la trappe une telle formation. De même, j’invite les passionnés de guitare à se concentrer sur le jeu remarquable de Christophe Aubert (R.I.P), une merveille… Je n’ai qu’un mot : superbe ! Allez, un dernier petit moment de nostalgie sur « Satan Relaps » avant de reposer sa Gibson…
Metamorphose

Metamorphose

Warning

Ajouté le 9 mai 2018
Illustration – Manuel Sorin Le troisième et dernier album avant la séparation (1985) s'intitule Metamorphose (1984), il intronise Francis Petit au poste de vocaliste en remplacement de Rapha... très lourde tache ! Pour cette galette, le line-up se composait de Francis Petit (chant), Christophe Aubert (guitare), Michel Aymé (basse) et Gérald Manceau (batterie). A l'occasion de la réédition de Metamorphose (qui bénéficie d'une remasterisation), outre les sept titres d'origine, nous avons la présence de cinq bonus, tirés de la compilation Shooting Star (1994), enregistré en hommage au guitariste Christophe Aubert, décédé la même année. Metamorphose a des arguments. Comme je l'ai déjà indiqué, Rapha était difficilement remplaçable, son timbre de voix unique incarnant une bonne part de l'âme de Warning. Mais Francis, sans toutefois réussir à le faire complètement oublier (mission impossible !), réussit à tirer son épingle du jeu. Bon choix donc ! Concernant les morceaux de l'album, hors bonus, nous avons des compositions énergiques (Star, Métamorphose, Portrait-Robot) voire speed (le survitaminé Rock Ball), des low-tempo (L’Aveu et son chouette solo final et L’Accident, trop long à mon goût) et n'oublions pas son petit bijou, le prenant et assez mélancolique Petit Peuple (qui était mon morceau préféré à sa sortie... et c'est toujours le cas aujourd'hui). Quant aux géniaux et inspirés soli de Christophe (écoutez notamment le long et somptueux final de Metamorphose), on les retrouve régulièrement tout au long de l'album. Finissons par les bonus, qui viennent parfaitement s'intégrer aux compositions initiales. Outre L’Aveu qu'on connaît déjà et dont la version est naturellement quasi-identique, nous avons des titres agréables et plutôt mid-tempo, en mode dynamique... et puis il y a la sublime ballade Tel Que Tu l’Imaginais, absolument incontournable lorsqu'on évoque Warning !
Better Times Are Coming

Better Times Are Coming

Rhinoceros

Ajouté le 9 mai 2018
Illustration [Inside] – Robert Logrippo John Finley - chant Danny Weis , Larry Leishman - guitare Peter Hodgson - basse Michael Fonfara - orgue Duke Edwards - batterie, voix Malgré les critiques des autres critiques, Better Times, j'ai trouvé ce que j'attendais de ce groupe: Fun, funky, bluesy, soulful et positif. Il a fourni une nouvelle infusion d'optimisme au milieu de la tension de l'époque avec des morceaux tels que Better Times Are Coming, C'est un monde Groovy et Let's Party. D'autres titres tels que Old Age, Lady of Fortune et Rain Child abordent le côté pas si agréable de la vie, mais ils gardent un bel équilibre dans l'ambiance générale du disque. Comme ils étaient sur leur premier album, les joueurs sont de premier ordre et offrent un mélange rock et funky de bon moment avec quelques pistes instrumentales dansantes.
Streetwalkers

Streetwalkers

Streetwalkers

Ajouté le 9 mai 2018
Roger Chapman - harmonica, percussion and vocals Charlie Whitney - guitar, keyboards, slide guitar Bobby Tench - guitar, vocals, percussion, keyboards Jon Plotel - bass and background vocals Micky Feate - bass Nicko McBrain - percussion and drums David Dowle - drums Brian Johnson - keyboards Design, Illustration – Michael Farrell Photography By – Campus Après avoir enregistré l'album Chapman Whitney Streetwalkers , Chapman et Whitney onPremier album du groupe, Downtown Flt changé le nom de leur groupe à Streetwalkers et Tench les rejoint en tant que membre de la bande officielle, lors de la signature à Phonogram Inc. en 1975. Tench a été rejoint par le batteur Nicko McBrain , qui plus tard rejoignez Iron Maiden et le bassiste Jon Plotel. Ils avaient déjà participé à une émission européenne pour l'émission de télévision allemande Rockpalast avec Chapman et Whitney au début de la même année, sous le titre The Chapman Whitney Streetwalkers. [6] yers (1975) a été publié aux Etats-Unis et en Europe mais n'a pas obtenu le succès escompté aux Etats-Unis, bien que l'intérêt pour l'Europe ait été plus encourageant.
Lovedrive

Lovedrive

Scorpions

Ajouté le 10 mai 2018
Design, Photography By – Hipgnosis Klaus Meine : chant Rudolf Schenker : guitare Matthias Jabs : guitare Francis Buchholz : basse Herman Rarebell : batterie Michael Schenker : guitare sur les pistes 2, 4 et 7 Cet album signe le retour sur les pistes 2, 4 et 7 du guitariste Michael Schenker, frère de Rudolf, qui avait quitté le groupe en 1972 après l'album Lonesome Crow. Mais c'est surtout le premier album où apparaît Matthias Jabs, nouveau guitariste soliste du groupe, qui succède dans cette tâche à Ulrich Roth. En effet Roth ayant quitté Scorpions en 1978, le groupe doit remplacer un guitariste soliste d'exception. Ils entreprennent donc des auditions à Londres pour trouver le digne successeur de Roth. Mais après plus cent quarante auditions infructueuses, c'est finalement à Hanovre, ville natale du groupe, que le nouveau guitariste est trouvé : c'est un ami du bassiste du groupe, Francis Buchholz, nommé Matthias Jabs. Avant de se lancer avec succès dans l'aventure Scorpions, Jabs faisait déjà partie d'un groupe de Hanovre nommé Lady. Selon l'intéressé, son recrutement s'est passé plutôt tranquillement. Il avait en fait été invité par Scorpions à une petite session improvisée, sans savoir que le groupe recherchait un nouveau guitariste. Voilà formé le line-up classique des Scorpions (Meine/Schenker/Jabs/Buchholz/Rarebell) qui durera jusqu'au début des années 1990. À peine recruté, Jabs laisse sa place dans le groupe car l'ex-membre des Scorpions Michael Schenker, frère de Rudolf et guitariste soliste virtuose, qui venait de quitter le groupe UFO était revenu proposer ses services pour l'enregistrement de Lovedrive. Il participe à l'écriture de Coast to Coast et Holiday (mais n'est pas crédité pour des raisons de droits artistiques) et joue les solos de Another Piece of Meat, Coast to Coast, Loving You Sunday Morning (le premier solo - le second est joué par Matthias Jabs) et Lovedrive. Mais une fois la tournée européenne démarrée, son alcoolisme et son instabilité le font disparaître après deux dates et Jabs fut définitivement réintégré au sein des Scorpions en tant que membre permanent. Avec ce recrutement et le départ de Roth, Scorpions entreprend avec Lovedrive un important tournant stylistique dans sa carrière, en mettant au point un son plus moderne et hard rock mais aussi des ballades plus abordables pour le grand public. En effet le style de Jabs à la guitare, un peu similaire à Van Halen, donne une touche plus fluide aux compositions, moins baroque que le jeu de Roth. De plus, le départ de ce dernier laisse le champ libre au duo Schenker/Meine pour les compositions, ce qui oriente encore plus le groupe vers ce son différent. Néanmoins ce changement n'est pas radical et l'on peut retrouver des similitudes stylistiques entre Lovedrive et l'album précédent du groupe Taken by Force. Cet album, grâce aux compositions de qualité et à ce son différent et nouveau qui annonce le style du Scorpions des années 1980, ouvre au groupe la voie du succès international qui se confirmera dans les années suivantes. Lovedrive est d'ailleurs le premier album du groupe à se classer dans les charts aux États-Unis et est devenu disque d'or dans ce pays, ce qui en fait le premier succès notable du groupe sur le continent américain. Il contient de nombreux classiques du groupe, comme l'instrumental Coast to Coast qui permet à Klaus Meine de montrer en public ses talents de guitariste, la ballade Always Somewhere (première du genre à mettre au crédit des cinq Allemands), une des ballades préférée des fans, Holiday et une chanson mêlant astucieusement reggae et hard rock Is There Anybody There?. La pochette du disque fait de nouveau parler d'elle (dans une voiture, un homme a sa main reliée par un long chewing-gum au sein d'une femme) : elle est censurée dans plusieurs pays, comme l'ont été celles des trois albums précédents, mais est néanmoins élue « pochette de l'année » par le magazine Playboy.
Animal Magnetism

Animal Magnetism

Scorpions

Ajouté le 10 mai 2018
Design, Photography By – Hipgnosis Klaus Meine – lead vocals Matthias Jabs – lead guitar, talk box, backing vocals Rudolf Schenker – rhythm guitar, backing vocals Francis Buchholz – bass, backing vocals Herman Rarebell – drums, backing vocals Additional musicians on "Lady Starlight" Allan Macmillan – strings and horns arrangements, conductor Adele Arman, Victoria Richard – violins Paul Arman – viola Richard Arman – cello Charles Elliot – bass Melvin Berman – oboe George Stimpson, Brad Wamaar – French horns La couverture de l'album a été créée par Storm Thorgerson de la firme de design Hipgnosis et, comme pour les premières pochettes de l'album de Scorpions, a été controversée. Cependant, contrairement à plusieurs de leurs précédents pochettes d'album, la controverse n'a pas entraîné le remplacement de la pochette par une pochette alternative. Se souvenant de la photo de couverture, Thorgerson remarqua: «C'était drôle, je ne pense pas que nous ayons compris, nous savions qu'il y avait quelque chose de grossier quelque part. Animal Magnetism, c'est tout d'abord une pochette une nouvelle fois osée. Signé du studio Hipgnosis, le visuel montre un homme de dos, une femme agenouillée devant lui, un chien à côté... Coquin n'est-ce pas ? Zoophile, diraient certains, puisque le dos de la pochette suggère que c'est finalement le pauvre animal qui se colle à la fellation sous-entendue... Le contenu de l'album est également de deux natures. Alors que Lovedrive ne comportait que du tube, du tube et encore du tube, Animal Magnetism se veut plus complexe, plus difficile d'accès. Même si l'on navigue ici dans des eaux hard rock, il faut, comme pour les albums avec Uli Jon Roth, accorder à l'opus plusieurs écoutes avant d'en appréhender tous les tenants et les aboutissants. Plus sombre et plus lourd que son prédécesseur, Animal Magnetism pâtit de cette comparaison avec le lumineux Lovedrive. Oh pourtant, l'album ne manque pas de titres tubesques et immédiats. En atteste le morceau d'ouverture, « Make it Real », dont le riff énergique constitue une imparable entrée en matière. Très mélodique et débordant d'ondes positives, ce titre signé Schenker/Rarebell confirme que malgré la pression, SCORPIONS en a encore sous la pédale. Le groupe appuie d'ailleurs très rapidement sur la pédale d'accélérateur, en proposant un « Don't Make no Promises » hargneux et au feeling quasi-punk, signé cette fois de la patte Jabs, qui offre là sa première composition au groupe de Hanovre. Paroles d'une irrésistible drôlerie (une nouvelle fois signées Rarebell, dont la plume croque l'amour vénal avec une justesse délectable), solo lumineux, ce titre peu connu constitue pourtant un des meilleurs moments de l'album. Seul véritable « classique » de l'album (avec « Make it Real »), « The Zoo » en constitue également l'un des morceaux les plus intéressants. Largement inspiré par le séjour américain des SCORPIONS (et notamment cette fameuse 42ème rue de New York), ce morceau devenu un incontournable en concert joue sur deux tableaux, contrebalançant la lourdeur des couplets par une certaine légèreté perceptible à l'écoute du refrain fédérateur et du solo à la talk-box d'un Matthias Jabs peu démonstratif mais d'une efficacité redoutable. Animal Magnetism, ce sont donc principalement des morceaux malheureusement oubliés, la faute à l'ombre portée sur l'album par son prédécesseur. Et si certains titres auraient en effet mérité d'être plus travaillés (le pesant « Hold Me Tight », « Falling in Love »), l'ensemble dégage une aura, une certaine attractivité sexuelle (ce fameux magnétisme animal) qui le rend attachant et délicieusement malsain. Parmi ces réussites oubliées, notons « Twentieth Century Man », dont la cadence et les mélodies vocales répétitives illustrent parfaitement ce titre traitant de l'asservissement de l'être humain envers les machines. Il y a bien entendu également LA ballade de l'opus, la doucereuse et mélancolique « Lady Starlight », sur laquelle un orchestre discret offre une montée en intensité riche en émotions. Un solo magistral de Rudolf Schenker achève l'ensemble, témoignant d'une sensibilité à fleur de peau. Et comment ne pas mentionner le morceau donnant son nom à l'album ? Extrêmement chargé en érotisme, « Animal Magnetism » est un titre lent et sombre, qui voit SCORPIONS lorgner vers son passé marqué de psychédélisme. Entre heavy et doom, un riff pachydermique tapisse l'ensemble, contrebalancé par un Klaus Meine inquiétant et impérial, se faisant autant griot diabolique de chanteur de hard rock. Un titre complexe et qui voit SCORPIONS passer du côté obscur de la force.
Streetwalkers Vicious But Fair

Streetwalkers Vicious But Fair

Streetwalkers

Ajouté le 9 mai 2018
Photography By, Layout [Montage] – Bob Carlos Clarke Roger Chapman et Charlie Whitney repartiraient vers 1974 en tant que Streetwalkers. "Vicious But Fair", le seul album que nous ayons entendu, s'éloigne du rock progressif et pousse dans un territoire jusqu'alors occupé par Free, Savoy Brown, Foghat, et la Bad Company nouvellement formée et hautement vantée. Roger Chapman est génial face à un groupe de blues-rock et n'importe quel groupe avec Bobby Tench obtient un cran. Alors que la famille était formidable, Streetwalkers, pas tellement. Il y avait un certain intérêt au Royaume-Uni, mais quelle que soit l'audience que la famille avait aux États-Unis s'était évanouie depuis longtemps. Il y a quatre albums de Streetwalkers, tous disponibles sur cd. Recommandé pour les completistes et les fans de rock basé sur le blues de Seventy. Vocals – Roger Chapman Guitar – Bob Tench*, Charlie Whitney Horns – Mel Collins Keyboards – Brian Johnstone Bass – Michael Feat* Drums – David Dowle
Virgin Killer

Virgin Killer

Scorpions

Ajouté le 9 mai 2018
Photography By – Michael Von Glimbut Klaus Meine – chant Ulrich Roth – guitare solo, chants sur "Hell-Cat" et "Polar Nights" Rudolf Schenker – guitare rythmique Francis Buchholz – basse Rudy Lenners – batterie Le succès de Virgin Killer était similaire à d'autres albums de Scorpions avec Uli Jon Roth en tant que guitariste principal; il "n'a pas réussi à attirer l'attention sérieuse aux Etats-Unis" mais était "assez populaire au Japon" [6] où il a culminé au numéro 32 dans les diagrammes. [7] L'album était une autre étape dans le passage du groupe de la musique psychédélique au hard rock . [8] Le critique Vincent Jeffries d' Allmusic soutient avec le recul que l'album était "le premier de quatre libérations de studio qui ont vraiment défini les Scorpions et leur son métallique urgent qui deviendrait très influent". [9]Il compte également la piste titre et "Pictured Life" parmi les "stars" des Scorpions. Parmi les membres du groupe, Uli Jon Roth considère Virgin Killer et la version précédente In Trance comme ses albums préférés de Scorpions. La couverture originale de l'album représentait une jeune fille nue de dix ans, [11] avec un effet de verre brisé obscurcissant ses organes génitaux . L'image a été conçue par Steffan Böhle [12], qui était alors le chef de produit de la branche ouest-allemande de RCA Records . [10] Francis Buchholz était le bassiste pour le groupe et, dans une interview menée au début de 2007, se rappelle que le modèle dépeint sur la couverture était la fille ou la nièce du concepteur de couverture. [13] La photographie a été prise par Michael von Gimbut.

Taken By Force

Scorpions

Ajouté le 9 mai 2018
Taken By Force (1977) est tout d'abord le dernier album studio de Scorpions avec Ulrich Roth à la guitare, le "Jimi Hendrix allemand" (le son Roth, c'est quelque chose, quand même) et précédant le fabuleux live Tokyo Tapes. Si je ne suis pas un grand fan du Scorpions première période (comprendre celui des années 70), je dois avouer que cet album fait exception. Il faut dire que sur ce celui-ci, le ton Scorpions se durcit. Un titre comme He's a Woman, She's a Man montre la voie de ce que va devenir Scorpions lors de la décennie suivante. Le titre étant co-signé par le nouveau batteur du groupe, Herman Rarebell, on peut y voir là un "vent de changement" (ouais, je sais...). D'ailleurs, ce titre serait en partie la cause du départ de Roth qui n'aimait pas ce nouveau virage (et accessoirement, les paroles du morceau). On notera aussi les deux courants de composition maintenant bien distincts, avec Klaus Meine et Rudolf Schenker d'un côté, et Roth de l'autre (qui signe tout de même trois titres sur cet album dont les très bons I’ve Got To Be Free et The Sails of Charon). Les compos de Roth sont plus teintées seventies (normal, on est en plein dedans) alors que celle du tandem Meine/Schenker semblent déjà tournées vers la décennie suivante. C’est d’autant plus flagrant sur l’enchaînement Your Light (signée Roth) et He’s a Woman, She’s a Man que j’évoquais plus haut. Le début de la fin, sans doute. En attendant, tout cela fonctionne encore parfaitement. L'album démarre par un excellent Steamrock Fever bien catchy et entraînant. Aucun titre n'est faible. On notera surtout le superbe We'll Burn the Sky (encore que je préfère la version live sur Tokyo Tapes) et surtout la ballade imparable, Born to Touch Your Feelings, avec son final à donner la chair de poule. Certainement ma ballade préférée de Scorpions (ce qui n'est pas peu dire car en matière de ballade, ils en connaissent un rayon, nos Allemands !). Et Roth, comme à son habitude, brille de mille feux et balance des solos dont il a le secret. Taken By Force est un bon album dans la discographie féconde du groupe allemand. C’est l’album de transition parfait entre le Scorpions des années 70 et celui des années 80, plus Hard. Il peut être aussi considéré comme le disque de la rupture car certains fans de la première heure n’apprécieront pas le virage pris par le groupe avec Lovedrive. Personnellement, je pense que le groupe a su évoluer en s’inscrivant dans l’air du temps. Klaus Meine – lead vocals Ulrich Roth – lead guitars, backing vocals Rudolf Schenker – rhythm guitars, backing vocals Francis Buchholz – bass guitar, backing vocals Herman Rarebell – drums, percussion, backing vocals La photographie de couverture de l'album a été prise par Michael von Gimbut, [2] en revenant pour sa troisième commande de couverture d'album de Scorpions. Comme leurs deux albums précédents, Taken By Force a provoqué une controverse avec sa pochette qui a de nouveau entraîné le remplacement de l'œuvre sur la plupart des marchés par une couverture alternative utilisant des photographies des membres du groupe. L'ancien guitariste du groupe, Uli Jon Roth, a défendu l'œuvre originale dans une interview en 2008, déclarant: Je pense que l'idée originale était que les enfants jouaient avec des fusils dans un cimetière militaire en France et que certaines personnes trouvaient cela offensant. Je ne pense pas que ce soit choquant parce que je pense que c'était en fait une assez bonne image parce que cela met la guerre totalement en perspective, très souvent ce sont les jeunes, dix-huit, ninenteen [ sic]], aller à la guerre qui ne comprend pas pleinement la vie. Quand vous avez quinze ans, vous ne comprenez pas complètement la vie, mais ces gars doivent ensuite tirer sur d'autres personnes simplement parce que quelqu'un leur dit de le faire pour leur pays. Les politiciens sont parfois aussi des enfants avec des fusils, à tout moment beaucoup de politiciens sont trop heureux et la guerre devient trop facilement une "solution facile", alors que pour moi ça ne devrait jamais être une solution, il ne devrait pas y avoir de guerre endroit. Peut-être que de temps en temps un pays peut avoir besoin de se défendre, je comprends cela, mais en général, si vous considérez qu'il y a plus d'une centaine de guerres qui font rage aujourd'hui sur cette planète, c'est de la folie pure et simple. le côté obscur. Habituellement, les mauvaises choses viennent de la guerre, très peu de bonnes choses, mais parfois de bonnes choses viennent de mauvaises choses, c'est vrai, rien n'est noir et blanc. C'est toujours la mauvaise solution pour tuer les gens.
Tokyo Tapes

Tokyo Tapes

Scorpions

Ajouté le 10 mai 2018
Photography By [Cover Photos] – Hans G. Lehmann - Klaus Meine (chant) - Rudolph Schenker (guitare) - Uli Jon Roth (guitare) - Francis Buchholz (basse) - Herman Rarebell (batterie) Après le célébrissisme MADE IN JAPAN de Deep Purple, voici le deuxième live mythique enregistré au pays du soleil levant par Scorpions, où le groupe a toujours joui d'une très grosse popularité. Dernier disque avec Uli jon Roth et ultime témoignage d'une première partie de carrière placée sous le signe du hard-rock psychédélique, TOKYO TAPES met en avant l'éblouissante prestation du quintet allemand portée au nue par 50.000 personnes en deux soirées mémorables, les 24 et 27 avril 1978 au Sun Plaza Hall de Tokyo. La fin d'une époque, c'est vrai car demain les LOVEDRIVE, BLACKOUT ou STILL LOVING YOU apporteront leur lot de refrains calibrés et de guitares heavy rigoureuses. Exit le grain de folie typiquement psychédélique qui a marqué leurs débuts avec LONESOME CROW en 72. Le groupe entre en scène avec "All night long" (single inédit sur album studio), avant d'enchainer les titres les plus rapides ("robot man", "speedy's coming", "steamrock fever") et les moments plus calmes, propices aux improvisations comme on peut les retrouver sur deux moments forts du concert : "we'll burn the sky" extrait de TAKEN BY FORCE, "in trance" et "fly to the rainbow", extraits majeurs des albums éponymes. On trouvera également un rescapé du LONESOME CROW, "in search of piece of mind" , excellent titre au demeurant, qui se fond parfaitement avec "fly to the rainbow", en assurant une introduction des plus réussies. Le set est également enrichi de deux standards du rock des 50's, "long tall sally" de Little Richards et "hound dog", un titre du King Elvis. Ainsi que de la reprise d'un air traditionnel japonais "kojo no tsuki", en l'honneur de ce public partciulièrement réceptif ces soirs-là. Malgré tout, je resterai sur ma faim sur trois points: - le premier, et évidemment les goûts et les couleurs ne se discutent pas , c'est qu'en piochant dans leurs cinq précédents albums, il manque pas mal de morceaux que j'adore. Des noms ? "fly people fly", "they need a milion", "life 's like a river", "catch your train", "in your park", "crying days", "the sails of charon"... et la liste peut encore s'allonger. - Deuxième petit chose que me dérange, c'est que "fly to the rainbow" est emputé de sa première partie, ce qui est bien dommage car cela reste une des plus belles chansons des Scorpions mark I. - Enfin, la guitare rythmique de Rudolf Schenker est en retrait par rapport au groupe, on ne l'entend par moment pas du tout ! De toute façon, vous aurez bien compris que la vraie vedette de ce live, c'est évidemment la guitare d'Uli Jon Roth. Dommage, reste cependant un album live magistral, respecté de tous, à commencer par moi.
Love At First Sting

Love At First Sting

Scorpions

Ajouté le 10 mai 2018
Design [Coverdesign] – Pieczulski*, Kochlowski, Missmahl - Klaus Meine (chant) - Rudolf Schenker (guitare) - Matthias Jabbs (guitare) - Francis Buschholtz (basse) - Hermann Rarebell (batterie La période où sort le neuvième album studio LOVE AT FIRST STING est un période faste pour Scorpions. Le groupe est au maximum de sa popularité, grâce au succès planétaire du précédent opus BLACKOUT. Première partie de Van Halen, inauguration de la toute nouvelle salle de concert parisienne (Bercy, vous connaissez ? ^_^) et Rock in Rio devant un demi-million de personnes. Plutôt qu'à faire un BLACKOUT II, le groupe préfère se montrer moins venimeux, moins agressif au profit d'une certaine sophistication, qui atteindra son paroxysme sur le prochain album SAVAGE AMUSEMENT. Mis à part le tube "rock you like a hurricane" ou "the same thrill" qui aurait pu figurer sur BLACKOUT, les titres sont moins nerveux et le groupe a apporté un soin tout particulier aux compositions, qui gagnent encore en maturité. Bien sûr, l'évolution de la musique aux Etats-Unis avec l'arrivée du hard FM, les premiers succès de Bon Jovi et Cie a influencé même indirectement le groupe qui mise maintenant sur une production classieuse et des compos calibrées radio pour mettre à ses pieds la patrie de l'Oncle Sam. Evidemment, le succès de LOVE AT FIRST STING est dû en grande partie au succès phénoménal de la ballade des ballades, "still loving you", numéro 1 mondial à l'été 1984. Dire que ce titre, écrit il y a quelques années par Rudolf Schenker, avait été laissé de coté car il ne satisfaisait pas le groupe. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont été bien inspirés en l'exhumant! L'album compte aussi un autre classique, "big city nights", au riff typiquement scorpionnesque. Il contient également une pépite, le somptueux "coming home", qui commence calmement et s'achève en apocalypse.

Deep Purple

Deep Purple

Ajouté le 10 mai 2018
Painting [Gatefold Cover Paintings] – Hieronymus Bosch Photography By – David Anthony Rod Evans – lead vocals Ritchie Blackmore – guitars Jon Lord – Hammond organ, piano, harpsichord, backing vocals, strings arrangement on "April" Nick Simper – bass, backing vocals Ian Paice – drums, percussion Tetragrammaton publia l'album dans une pochette rigide, enveloppée d'une illustration segmentée de la peinture de Jérôme Bosch , The Garden of Earthly Delights . L'étiquette a rencontré des difficultés à cause de l'utilisation de la peinture du Museo del Prado , perçue à tort aux États-Unis comme antireligieuse, comportant des scènes immorales, rejetée ou mal stockée par de nombreux disquaires. La peinture originale est dans la couleur bien qu'elle soit apparue sur le LP en monochrome en raison d'une erreur d'impression pour la disposition originale et le groupe a opté pour la garder ainsi. [25]Une autre section de la même peinture Bosch (en couleur) avait déjà été utilisée comme couverture d'album deux ans auparavant par Pearls Before Swine sur leur premier album One Nation Underground . En cette année 1969, DEEP PURPLE continue sur la même cadence infernale, entre tournées, sessions d’enregistrement et publication en juin de cet ultime album du line-up d’origine. Mais le groupe sentant le vent tourner, le succès de "Hush" paraissant déjà loin, LED ZEPELLIN ayant sorti son premier album, il décide de faire quelque peu évoluer sa musique. Si "The Book Of Taliesyn" se contentait de suivre le schéma du premier album, il n’en sera pas de même pour cet album éponyme. DEEP PURPLE muscle son Rock et ne propose qu’une seule reprise, on sent une indéniable volonté de renouveau. "Deep Purple" prouve que "In Rock" n’est pas sorti de nulle part et que considérer ce dernier comme le premier vrai album du groupe est tout simplement un non-sens ridicule. On a donc affaire ici à un véritable album de transition, qui voit le groupe s’éloigner de ses influences psychédéliques et de leurs idoles de VANILLA FUDGE (ce qui valait mieux vu que ce groupe américain était largement en perte de vitesse à cette période). Certains considèrent cet album comme le meilleur du mark 1, très certainement pour son côté plus Hard Rock, avis que je ne partage pas, cet opus souffrant quelque peu de ce statut transitoire. Un signe d’ailleurs : plus aucun de ses morceaux ne sera joué en live après 1969. "Chasing Shadows", compo signé Paice et Lord, ouvre l’album avec une rythmique quasiment tribale. Bon titre en soi mais qui laisse un certain goût d’inachevé. L’auditeur sera bien plus captivé par le second morceau, ce "Blind" qui demeure quant à lui unique au Mark 1, très beau morceau enveloppé par des sonorités de clavecin, qui donne cependant un peu l’impression d’être un succédané de "Shield". S’en suit "Lalena", unique reprise de l’album, une ballade très calme et plutôt jolie mais à vrai dire pas franchement mémorable. Une première partie d’album assez variée donc mais qui manque peut-être un peu de punch. Je disais pourtant que DEEP PURPLE musclait son propos sur cet album, en fait cela se manifeste surtout à partir de "Faultline/The Painter". Vous me direz, encore un double titre avec intro grandiloquente voire pompeuse, et bah pas vraiment en fait. "Faultline" étant assez insignifiant en comparaison des "Exposition" et "Happiness", pas mauvais mais tout à fait dispensable. Ce qui n’est pas le cas de "The Painter" qui à bien des égards ressemble beaucoup à un brouillon du fameux "Strange Kind Of Woman", c’est assez évident sur l’intro très similaire entre ces deux morceaux. Du Hard Rock solide encore avec enchaînement "Why Didn’t Rosemary?" et "Bird As Flown". Sur ces morceaux, imaginez Ian Gillan à la place de Rod Evans et vous avez tout du Mark 2. Tout y est déjà sur ces deux titres qui auraient largement eu leur place sur le sous-estimé "Who Do You Think We Are". On sent un Ritchie Blackmore qui se fait plaisir, ces titres ce sont les siens, et enfin il s’impose pleinement. Rythmiquement il s’éloigne un peu de ses tics HENDRIXiens, en revanche il en fait des tonnes à la wah wah, laquelle agrémente systématiquement ses soli. Reste le cas "April", le titre ambitieux de l’album. Avec ses 12 minutes au compteur, son caractère progressif, il y aurait beaucoup à en dire. Divisé en trois parties distinctes dont les deux premières sont entièrement instrumentales. 1ère partie : un instru très MORRICONE-ien qui fonctionne à merveille. 2ème partie : Jon Lord est seul aux commandes pour cette composition classique de son cru. 3ème partie : un Rock plutôt pas mal, assez mélancolique, qui vaut surtout pour le solo final de Ritchie Blackmore qui s’achève malheureusement sur un fondu agaçant. Chaque partie prise séparément est intéressante, la première étant sans doute la plus réussie, mais l’ensemble manque de cohérence et on a finalement l’impression que ça ne tient pas toutes ses promesses. Un groupe comme URIAH HEEP fera bien mieux deux ans plus tard avec "Salisbury". Mais reconnaissons l’audace de DEEP PURPLE. Si on ne tient pas là un "Child In Time" oublié, "April" n’en reste pas moins un morceau témoignant de toute la qualité et la créativité de cette formation. Véritable échec commercial, ce troisième album de DEEP PURPLE est donc celui de la fin d’une époque (qui ne dura même pas 2 ans !). Ritchie Blackmore voulait durcir encore plus la musique du groupe, et il est assez évident à l’écoute de cet album que Rod Evans ne pouvait convenir plus longtemps. Lui qui avait montré de très belles choses sur "The Book Of Taliesyn" atteint clairement ses limites sur les titres les plus énergiques de cet album éponyme. Rien d’étonnant à ce qu’on lui indiqua sans ménagement la porte de sortie. Ian Gillan fut alors recruté en douce avant même que Rod Evans n’en fut informé. Gillan imposa la venue de son bassiste Roger Glover, évinçant sans pitié le pauvre Nick Simper. Des méthodes qui n’ont rien de celles de gentlemen britanniques et qui s’apparentent plutôt à celles d’affairistes sans scrupules… Ce qui n’empêchera pas DEEP PURPLE d’entrer dans la légende.
Book Of Taliesyn

Book Of Taliesyn

Deep Purple

Ajouté le 10 mai 2018
Photography By [B/W. Cover Photos] – Richard Imrie - Rod Evans (chant) - Ritchie Blackmore (guitare) - Jon Lord (orgue) - Nick Simper (basse) - Ian Paice (batterie) Décembre 1968 : sortie de "The Book Of Taliesyn" de DEEP PURPLE aux USA. Soit à peine 6 mois après le premier album. C’est dire la cadence infernale du groupe à cette époque ! Cela serait totalement improbable de nos jours, mais c’était assez coutumier en ces temps où l’effervescence Rock battait son plein. À noter que l’album ne sortit qu’en juillet 1969 au Royaume-Uni, ce qui montre bien que le groupe visait avant tout le marché américain, notamment suite au succès du single "Hush". Avec des délais aussi courts entre deux albums, il était évident que "The Book Of Taliesyn" allait s’inscrire dans la droite lignée de son prédécesseur. Et effectivement, tant sur la forme que sur le fond il en est la continuité directe. Mais continuité n’est pas synonyme de stagnation, sur cet album DEEP PURPLE s’améliore à tous les niveaux. En habillant l’opus d’une inspiration médiévale au travers de cette référence à un recueil de poèmes gallois écrit au XIVème siècle, on sent une volonté de se distinguer quelque peu de la masse, d’aller au-delà des références psychédéliques communes à cette époque pour proposer quelque chose de plus ancré dans la culture traditionnelle britannique. Un choix tout de même étonnant pour un album avant tout censé conquérir le marché américain, mais après tout pourquoi pas. Cela constitue peut-être une réponse aux critiques excessives accusant le groupe de n’être qu’un sous-VANILLA FUDGE sans originalité. La structure de l’album est en tout cas identique à celle de "Shades Of Deep Purple", à la différence que l’on commence directement par un morceau chanté et non plus un instrumental. "Listen, Learn, Read On" constitue une excellente entrée en la matière. La matière du Livre de Taliesin dont il est fait mention dans les paroles de ce titre. C’est surtout Rod Evans qui a la part belle ici, avec sa belle voix de crooner sur les couplets, qui contraste avec un refrain autoritaire et injonctif. Rien qu’à l’écoute de ce morceau l’on ne peut qu’admettre que Rod Evans mérite bien plus que de rester dans l’ombre de Ian Gillan, franchement, quelle classe ! Il se taille d’ailleurs une part de lion sur cet album, et notamment sur le formidable "Shield". De loin le morceau le plus surprenant, un univers à lui seul souvent considéré comme le meilleur titre du Mark 1. Ah ce "Shield", tellement difficile à décrire... un morceau intimiste, d’une langueur onirique en résonance avec les paroles. À écouter absolument si l’on se prétend fan du Pourpre, même s’il peut nécessiter plusieurs écoutes pour que l’on soit transporté, mais une fois fait le voyage est inoubliable. Également dans un registre très calme, il reste la ballade "Anthem". Pas vraiment la plus grande réussite de l’album, qui pâtit de la comparaison avec "Shield", mais qui n’en demeure pas moins intéressante du fait qu’elle contient en son milieu un break de musique classique que l’on doit à Jon Lord. Prémices de ses futurs travaux constituant à mêler Rock et musique classique. Ambiance totalement différente avec le single "Kentucky Woman", relecture Hard Rock du hit Folk de Neil DIAMOND, une tentative de refaire un succès à la "Hush". Si le succès de ce dernier ne fut pas réitéré, car moins Pop et mélodique, il n’en reste pas moins très efficace et pêchu, et puis c’est peut-être le premier morceau de Ritchie Blackmore où l’on entend aussi distinctement un de ses riffs signature*, ce n’est pas rien. Dans le genre tout aussi enjoué, l’instrumental jazzy et rapide "Wring That Neck" est le seul titre qui survivra jusqu’à nos jours dans les setlists live du groupe : ce qui résume à dire qu’il s’agit d’un classique et donc d’un incontournable. Enfin, "Exposition/We Can Work It Out" est le pendant de "Happiness/I’m So Glad" du précédent disque. "Exposition" est terrible : une reprise d’une symphonie de Beethoven (et aussi avec des passages de Tchaïkovsky) déployant une puissance phénoménale, une parfaite illustration de toute la force de la musique classique quand elle est adaptée à un format Rock. Un grand bravo à Jon Lord pour ses arrangements. Dommage que sa suite, "We Can Work It Out", reprise d’un tube des BEATLES, ne soit pas aussi mémorable, même si rien de mauvais ici. Dans le même registre, le titre final, "River Deep, Mountain High", est introduit par une adaptation du fameux "Ainsi parlait Zarathoustra" de Strauss, en référence bien sur au film "2001" de Kubrick. Il s’agit encore d’un véritable exercice de style dans l’esprit de VANILLA FUDGE, pour étirer un morceau qui est à la base un Rock’N’Roll sauvage popularisé par Ike & Tina TURNER. Exercice franchement réussi pour DEEP PURPLE. "The Book Of Taliesyn" est donc un album très solide et absolument indispensable si l’on aime DEEP PURPLE. C’est plus qu’une confirmation du potentiel créatif du groupe, puisqu’il surpasse en qualité le premier album. Jon Lord y est brillant, Rod Evans également et les autres ne sont bien sur pas en reste. On sent une envie de Ritchie Blackmore d’en découdre, mais il est encore un peu contenu ici, il devait sans doute ronger son frein. Qu’à cela ne tienne, la bête qui était-en lui allait bientôt se réveiller, et il ne faudra pas attendre "In Rock" pour cela.
In Rock

In Rock

Deep Purple

Ajouté le 10 mai 2018
Design [Cover] – Edwards Coletta Productions Photography By – Alan Hall , Mike Brown Ritchie Blackmore : guitares Ian Gillan : chant Roger Glover : basse Jon Lord : orgue Hammond, piano Ian Paice : batterie, percussions Avant l'enregistrement de cet album, le pourpre profond engage deux nouveaux musiciens issus d'un groupe obscur, Episode Six. Il s'agit de Roger Glover (basse) et de Ian Gillan (chant). Ce changement de personnel s'accompagne d'un changement musical. Sous l'impulsion de Ritchie Blackmore, la musique de Deep Purple devient bien plus dure, In Rock devient le premier album véritablement Hard Rock du groupe. Et le nouveau style musical du combo pose tout simplement les bases d'un nouveau genre musical, à l'instar du premier album éponyme de Black Sabbath sorti quelques mois plus tôt. Jouer tous les instruments plus fort, à la limite de la saturation, voilà le nouveau créneau du groupe. On le sent dès les premières secondes du premier morceau, assez cacophonique. Et il fallait un grand producteur pour donner un son correct à ce maelstrom instrumental, producteur que le groupe a trouvé en la personne de Martin Birch. L'album est un succès à sa sortie. Il faut dire qu'il contient une poignée de titres incontournables dont le splendide Child In Time. Une chanson longue de dix minutes où Ian Gillan nous montre toute l'étendue de ses capacités vocales, du chant posé aux cris perçants (la version live présente sur Made In Japan est encore plus délirante). La longue montée en puissance du morceau est fabuleuse et le solo du père Blackmore est un petit bijou à lui tout seul. C’est avec des prestations de ce genre qu’il va rapidement obtenir son statut de guitar-hero et rejoindre les Jimmy Hendrix (qui allait disparaître quelques mois plus tard), Jeff Beck, Jimmy Page et autre Eric Clapton au panthéon des plus grands guitaristes de la planète. L'album s'ouvre sur un autre grand classique de Deep Purple : Speed King, un titre qui porte bien son nom car le tempo est rapide. Le son de la guitare de Blackmore est massif. Les solos offrent un échange entre l’orgue de Jon Lord et la guitare de Blackmore. Flight Of The Rat qui ouvrait la seconde face du vinyle est aussi construit sur un riff assez speed. Un titre qui met en valeur le jeu de Ian Paice avec un petit solo de batterie intégré. Le groupe pouvait aussi proposer des morceaux bien plus lourds comme Into The Fire. On sent que l'arrivée des deux nouveaux musiciens, Glover et Gillan, a été un vrai plus pour le groupe car ils sont aussi de bons compositeurs. Et Deep Purple est un groupe qui compose de manière collective. Hard Lovin’ Man avec son riff galopant est encore un grand classique du groupe. Gillan pousse ses fameux cris. Là encore, nous avons droit à un solo diabolique de Jon Lord et puis de Blackmore en fin de titre. De toute manière, sans citer toutes les compos, aucune ne fait tâche. Ajoutons tout de même le single Black Night, absent des éditions américaines et européennes de l'album mais présent sur l'édition mexicaine (???) qui va faire son entrée dans le top anglais, atteignant la seconde place. Il a été depuis ajouté aux versions CD. A l’instar du monument auquel la pochette fait référence, Deep Purple In Rock est un album solide, massif et fondateur. Un des grands albums du Rock, représentatif d’une époque. Essentiel !

Bananas

Deep Purple

Ajouté le 10 mai 2018
Photography By [Cd Back Cover Photo] – Bill Homdell Photography By [Deep Purple Photo] – Fin Costello Photography By [Front Cover Photo And Road Photo] – Bruce Payne. - Ian Gillan (chant) - Steve Morse (guitare) - Don Airey (claviers) - Roger Glover (basse) - Ian Paice (batterie) "Bananas", derrière son titre et sa pochette débile, marque un véritable tournant dans la carrière de DEEP PURPLE : c’est le premier album du groupe sans l’immense, le légendaire, Jon Lord ! Lui qui a toujours incarné le noyau dur du groupe, présent jusque là sur tous les albums. Guère satisfait par "Abandon", Jon Lord s’était en quelque sorte offert un départ en beauté avec le réenregistrement live de son "Concerto For Group And Orchestra" en septembre 1999, même si officiellement il ne quitta le groupe qu’en 2002, fatigué des incessantes tournées. Car c’est effectivement à cette époque que DEEP PURPLE fut devenu un groupe en tournée permanente, où le live semble prendre totalement le pas sur le travail studio. Jon Lord fut donc remplacé par Don Airey, un musicien de la même génération que les autres membres de PURPLE et au CV imposant faisant état d’un univers musical totalement idoine aux aspirations du groupe. Un choix plus que logique, sans prise de risque. Rapidement, DEEP PURPLE se met au travail et enregistre cet opus à Los Angeles. Outre l’intronisation de Don Airey, le grand changement de ce disque c’est surtout la collaboration avec le producteur américain Michael Bradford, qui impose sa vision artistique, ce qui surprend pour un groupe qui ces dernières années se produisait lui-même. Bradford apparaît en tant que co-compositeur sur quelques titres, joue un peu de six-cordes et surtout il formate totalement l’album selon ses désirs ! Ce choix de production est on ne peut plus critiquable, et fait à mon sens partie des multiples erreurs commises par DEEP PURPLE durant sa longue carrière. Bradford a orienté l’album afin qu’il soit conforme au format des radios américaines. Résultat : un son très policé, des titres semblant raccourcis qui ne peuvent donc exploiter tout leur potentiel, et l’apport d’éléments musicaux plutôt propre à la culture américaine, expliquant sans doute au passage le manque d’impact de cet album en Europe (choix totalement contreproductif étant donné que le public de PURPLE est bien plus important sur le vieux continent). Et dès le premier titre, tout cela coince : "House Of Pain", dont la paternité revient largement à Bradford, est une entrée en matière désastreuse, une parodie PURPLienne dont le refrain horripile. Et dans le genre, il n’est pas le seul sur cet album. On pensera immédiatement à "Razzle Dazzle", titre au riff tragiquement comique et au refrain totalement tarte ; ou encore la ballade "Haunted", une mièvrerie gluante, seul morceau du groupe agrémenté de la présence d’une choriste, mauvaise idée s’il en est tant le résultat est à la fois ultra bateau et médiocre. En fait, toute la première partie de l’album est à jeter, à l’exception notable de "Sun Goes Down", qui nous réserve un moment nettement plus ambiancé et sérieux. A partir de "Silver Tongue", le groupe s’engage dans une voie Hard Rock plus classique. Tant mieux. Mais ça ne décolle toujours pas vraiment, d’autant que la bien trop longue ballade bluesy "Walk On" nous endort à mi parcours. Encore une parfaite illustration des mauvais choix artistique qui émaillent ce disque : tous les titres sont globalement circonscris pour ne pas dépasser une certaine durée, sauf "Walk On" qui lui aurait mérité d’être élagué ! Heureusement, que "Picture Of Innocence" et "I Got Your Number" viennent nous sortir de notre torpeur. Enfin l’album démarre vraiment, il était temps ! Rien d’original ni de vraiment marquant, mais juste de bons morceaux rock, assez énergiques et virevoltants, et plus agréables que le matos d’"Abandon", car plus légers, avec un Steve Morse que l'on sent plus à son aise. Et l’on gardera le meilleur pour la fin. "Never A Word" rappelle les sonorités acoustiques de "Purpendicular", mais le morceau se termine abruptement avant même d’avoir réellement commencé, bon tant pis, mais ça s’écoute bien. Le title track est un moment de Hard Rock PURPLien classique s'achevant sur une bonne partie instru laissant de la place à Morse et Airey pour s’exprimer, très appréciable. Et puis "Doing It Tonight", la seule banane bien mûre du lot, offre enfin un peu d’originalité sur ce disque, enfin Gillan nous sort une ligne de chant marquante, rhaaa ça fait du bien. En plus le tout se conclut par un instrumental poignant de la part de Steve Morse ("Contact Lost"), hommage aux astronautes de la navette Columbia qui avait explosé en vol peu de temps auparavant, bien trop court cependant, mais qui permet au moins à "Bananas" de réussir sa sortie. Plus agréable qu’"Abandon" car ayant mis de côté les gros riffs lourdingues et se montrant plus varié musicalement, "Bananas" demeure cependant assez raté. Le choix de Michael Bradford en tant que producteur était une erreur manifeste tout à fait regrettable. Indiquons également que ce fut durant les sessions de Bananas que fut enregistré l’excellent instrumental "The Well Dressed Guitar", très souvent joué en live, mais il sera finalement écarté alors qu’il aurait largement rehaussé l’intérêt de ce disque. Bien que "Bananas" se laisse écouter, on pouvait à cette époque largement se poser des questions quant à l’intérêt du groupe de continuer de publier des productions en studio. Si Don Airey ne saurait véritablement souffrir de critiques (après tout, il donne tout son intérêt à un titre comme "Sun Goes Down"), on ne peut pas dire qu’il fut intronisé de façon aussi mémorable que Steve Morse.
Fireball

Fireball

Deep Purple

Ajouté le 10 mai 2018
Design – Castle, Chappell & Partners Limited Photography By [Chagford Studios] – Tony Burrett Ritchie Blackmore: guitare Ian Gillan : chant Roger Glover : basse Jon Lord : orgue Hammond B3, piano Ian Paice : batterie, percussions La préparation et composition de l'album se fera en partie dans un manoir, The Hermitage, situé dans le Comté du Devon à Welcombe. Mais, selon Roger Glover, à part "Strange Kind of Woman", il ne reste que "Slowtrain" et "Freedom" de ces séances1. Ces deux titres ne feront leur apparition que dans les titres bonus de la réédition 1996. L'enregistrement de l'album se fit sur une longue période allant de septembre 1970 à juin 1971, les séances studios étant constamment entre-coupées par des concerts où des tournées. Il se fera à Londres dans les studios De Lane Lea et Olympic. C'est ainsi que, sous la pression de son management, Deep Purple sortira le single "Strange Kind of Woman" dès février 1971, cinq mois avant la sortie de l'album. Avec succès puisqu'il se classera à la 8e place des charts britanniques2. Sur les versions de l'album sorties aux États-Unis et au Japon, "Strange Kind of Woman" est incluse à la place de "Demon's Eye". A partir de cet album, Ritchie Blackmore abandonnera définitivement sa Gibson ES-335 pour jouer uniquement sur une Fender Stratocaster
Machine Head

Machine Head

Deep Purple

Ajouté le 10 mai 2018
Cover [Design] – John Coletta, Roger Glover Photography By – Shepard Sherbell Ian Gillan – vocals, harmonica Ritchie Blackmore – guitar Jon Lord – keyboards Roger Glover – bass Ian Paice – drums, percussion 1972 : Deep Purple revient, plus fort, plus grand, plus en forme que jamais ! Machine Head est, pour bon nombre de fans, le meilleur album de Deep Purple. Fort d’un extraordinaire chef d’œuvre (In Rock, sorti deux ans plus tôt), le groupe revient, après un interlude quelque peu perfectible (Fireball), avec le plus célèbre des disques de hard rock. Cette année Deep Purple n’aura pas lésiné pour son entrée en matière, Highway Star est vraiment LE titre qui scotche ! Ca dépote et ça pétarade à un rythme effréné, avec des couplets à la limite du futurisme (tant ce genre de composition est en avance sur son temps), des refrains ravageurs et bien entendu des soli de guitare et de clavier divins. Comment pourrait-on ne pas tomber sous le charme après cette première bombe ? Titre moult fois repris par d’innombrables groupes de metal en tous genres, Highway Star propulse à nouveau Deep Purple au sommet du podium. Et le meilleur dans tout cela, c’est que ça ne s’arrête pas ici… Pictures of Home, Never Before et Maybe I’m A Leo, avec leurs structures impeccables, leur gros son, leurs riffs de grande classe et leur rythme haletant, ne sont pas sans rappeler In Rock, dans un registre plus calme et mélodique, et peut être même plus fin. Ian Gillan délaisse quelque peu ses cris aigus au profit d’une plus grande variété de timbres et de registres vocaux. Comme la qualité est au rendez-vous et que la révolution a déjà eu lieu, impossible de s’en plaindre, et nous sommes une fois de plus en présence de fûts imparables sur lesquels on pourra headbanger comme il se doit en concert. Alors bien sûr, Machine est aussi l’album qui renferme le plus grand tube de Deep Purple… Ah quel apprenti guitariste ne s’est pas exercé un jour ou l’autre à reproduire le riff le plus culte de toute l’histoire du hard rock ? Quel fan n’a pas hurlé le refrain le plus connu de son groupe favori alors qu’il s’agite dans la fosse ? Qui n’a pas ouit au moins une fois dans sa vie cette intro légendaire ? Et quel rocker des 70’s, bercé par ces mélodies de légende, n’a pas ajouté ce vinyle verdâtre à sa collection ?... Smoke On The Water est ce hit interplanétaire, qui a toujours su séduire les foules - au risque d’éclipser le groupe sous son ombre -, une fois de plus repris par une foule de groupes de metal de tous poils tout droit sortis du sillon creusé par le groupe. Comme je l’ais déjà dit dans ma chronique de In Rock, la musique de DP, c’est avant tout du grand art… C’est particulièrement vrai avec un titre aussi beau et énigmatique que Lazy. Mais c’est aussi un grand rôle précurseur, comme le monumental Space Truckin’ pourrait en témoigner. De grands moments de bonheur en perspective, et une fois n’est pas coutume, de véritables fondations pour les générations de groupes à venir. Accompagné de Led Zepelin, Black Sabbath ou encore Alice Cooper, Deep Purple érige déjà le complexe monument qu’est le metal que nous connaissons aujourd’hui… Est-il nécessaire d’en rajouter ? Faut-il vraiment rappeler une fois encore à quel point Deep Purple, avec ce Machine Head, a contribué à changer la face du rock ? A groupe culte, album culte… Et comme le dit si bien Powersylv, "n'en parlez pas, écoutez-le".
Made In Japan

Made In Japan

Deep Purple

Ajouté le 10 mai 2018
Design [Cover Design] – R. Glover Photography By – F. Costello Ritchie Blackmore : guitare ; Ian Gillan : chant ; Roger Glover : basse ; Jon Lord : claviers ; Ian Paice : batterie. Parlez d'un album culte. Dans la légende du rock, ce disque, double à sa sortie (tout tient sur un seul CD, mais l'édition des 25 ans propose un court disque supplémentaire de 21 minutes et 3 morceaux inédits), est à une place de choix. A la droite du Seigneur. Et pour certains même, carrément à la place du Seigneur ! Ce double live offre 76 minutes de pur bonheur hard-rock, et rock tout court, et était vendu, à l'époque, au prix d'un simple album, à la demande express du groupe, Deep Purple. Louable intention qui a permis à l'album d'encore mieux se vendre que s'il avait été vendu au prix fort, les double albums étant, normal, plus chers que les simples (de même que leur coût pour un groupe était plus élevé). Ce disque est live, donc, et a été enregistré en 1972 (année de la sortie de l'album, d'ailleurs), pendant la tournée Machine Head (même année pour l'album), au cours de plusieurs concerts donnés au Japon. Ce qui explique son titre, Made In Japan. Tout est culte ici : le lettrage utilisé, la couleur de pochette (dorée ; l'édition CD double des 25 ans a un code de couleurs inversé, lettrage doré sur fond noir, allez savoir pourquoi), les photos utilisées, l'intérieur de pochette en allusion au drapeau nippon (voir ci-dessous), le tracklisting, les versions des morceaux présentes ici... ainsi que le personnel de Deep Purple à l'époque. Ce disque, le groupe l'a voulu afin de, selon eux, tuer le marché parallèle, les bootlegs du groupe commençaient en effet à fleurir. Deep Purple n'avait pas encore de live officiel dans leur discographie, or il est de notoriété commune qu'un groupe ne commence réellement à être important qu'à partir de son premier live officiel, qui est une sorte de passage obligé. Il ne fallait pas rater ce disque, surtout que les albums studios s'étaient bien vendus (In Rock, Fireball, Machine Head) et que la demande était forte chez les fans. Made In Japan va sortir en 1972 et sera immédiatement accueilli dans la liesse. Avec un disque de plus, la joie aurait confiné au délire. L'album sera immédiatement qualifié de meilleur live jamais sorti, c'était même clairement indiqué sur les affiches publicitaires (voir le livret de la réédition CD des 25 ans), We think it's the best live performance ever made, voilà de quoi mettre les choses au clair de lune à Maubeuge, pas vrai ? Qui plus est, ce live est sincère, tout comme Live/Dead du Grateful Dead : aucune modification studio, aucun réenregistrement, aucun overdub, pas de coupes brutales de passages mal foutus, non, c'est du pur jus pressé à la main avec amour par votre grand-mère, du live brut de décoffrage. Du producteur au consommateur, commerce équitable estampillé Max Havelaar. Par exemple, Ian Gillan estime sa performance ratée, il avait, selon lui, une bronchite, et ne peut pas supporter sa voix sur le live. Force est de constater qu'il déconne sévère, il chante bien puissamment ici, voir son impro vocale à la fin de Strange Kind Of Woman (ou plutôt, au début de Lazy ; enfin, entre les deux titres !). Mais n'aurait-il pas pu réenregistrer ses voix en studio, dans ce cas, s'il n'était pas content de lui ? Que t'chi, il n'a rien touché. De même, Ritchie Blackmore loupe un ou deux accords, il y à des pains assez gros par moments (Highway Star, par exemple, Space Truckin'), mais rien n'a été refait. Ca respire live, comme si on se trouvait sur place. En fait, Made In Japan sonne comme un enregistrement pirate de qualité sonore exemplaire, mais sorti officiellement (les albums pirates n'étaient pas refaits en studio, généralement, c'était rapidement pressé et vendu sous le manteau) !
Who Do We Think We Are?

Who Do We Think We Are?

Deep Purple

Ajouté le 10 mai 2018
Cover : Roger Glover, John Coletta. Photographie : Fin Costello. - Ian Gillan (chant) - Ritchie Blackmore (guitare) - Jon Lord (orgue) - Roger Glover (basse) - Ian Paice (batterie) Il est rare qu'un groupe sorte des disques excellents régulièrement, même les plus grands ont eu des hauts et des bas. Le pourpre n'échappera pas à la règle. Il y a pourtant de quoi sortir de l'année 72 de façon très sereine pour le combo anglais: un album et un live entrés dans la légende (le parfait "Machine Head" et l'indétronable "Made In Japan"). Les productions sorties au début des années soixante-dix auront fait du groupe une des références de la décennie et même du rock en général, Deep Purple est sur un petit nuage et le succès est à son apogée. Pourtant, l'entrée dans l'année 73 n'est pas si joyeuse que ça... Je vous rappelle que Deep Purple est le groupe avec le line-up le plus stable de l'histoire (pointe d'aigre ironie). Il ne faut pas oublier que Deep Purple est synonyme de "comment faire un groupe sans pouvoir se blairer", tout un art. L'enregistrement de l'album s'est fait en deux fois, avec bien sur des tensions qui sont devenues une sorte de marque de fabrique du groupe. Les enregistrements ont été réalisés entre deux tournées, le premier à Rome un mois avant de s'envoler au Japon (pour y enregistrer le célèbre live) et le second à l'automne 72, en Allemagne, le disque sortant en mars 73. Les conflits sont tels que Gillan à pour projet de quitter le groupe, il doit tout d'abord boucler l'enregistrement de l'album et finir les tournées prévues. Les conditions pour enregistrer cet album ne sont donc pas les meilleures. De la façon dont le disque est lancé, on ne peut pas se dire que le pourpre est en proie à des tensions. "Woman From Tokyo" est un titre imparable et bien foutu, c'est une perle. Il n'est pas étonnant qu'un tel titre ai été enregistré peu de temps avant leurs dates au Japon, c'est le seul de l'album retenu dans la session d'enregistrement d'été 72. Par la suite il est clair que le groupe avait perdu toute envie de continuer la mk2: beaucoup de titres ne sont pas vraiment à la hauteur des précédents albums. On peut tout de même en sauver quelques uns: le puissant "Smooth Dancer" qui est très gillanien (il ressemble beaucoup à ce que le chanteur fera en solo); l'inspiré "Rat Bat Blue" à la rythmique d'enfer et au génial solo de clavier ; "Mary Long" tient bien la route également... Malgré de très bons titres, il est clair qu'il y a des imperfections sur ce disque qui doivent être dû à l'ambiance en studio (ah les éternelles rivalités entre Ian Gillan et Ritchie Blackmore !). Le blues "Place in Line" ne m'accroche pas du tout, ça ne décolle pas. Le solo de Blackmore y est peut être intéressant, le chant de Gillan est bien calé pour le blues (il se démerde pas mal même) mais le titre n'est pas très intéressant sinon. "Super Trouper" est assez chaotique, ne casse pas des briques et le titre clôturant l'album "Our Lady" est une catastrophe: un titre d'une platitude incroyable qui termine la mk2 de la pire façon possible... Pas vraiment tip-top. Au final ce n'est pas un mauvais album que nous avons là, on y trouve un petit lot d'excellents titres mais aussi des morceaux parmi les plus mauvais de la grande période du pourpre.
Stormbringer

Stormbringer

Deep Purple

Ajouté le 10 mai 2018
Illustration – Joe Garnett. - David Coverdale (chant) - Ritchie Blackmore (guitare) - Glenn Hughes (basse) - John Lord (claviers) - Ian Paice (batterie) Après le départ de Gillan et Glover de la formation mythique du pourpre, les fans s'inquiétaient grandement de ce qu'allait devenir Deep Purple avec un chanteur et un bassiste inconnus pour beaucoup (malgré le passé de Glenn chez Trapeze). Cette inquiétude fut rapidement dissipée avec la sortie de "Burn", chef d'oeuvre incontestable. L'influence bluesy dû à l'arrivée des nouveaux membres colle très bien et l'inspiration est encore présente. Le public pouvait alors attendre beaucoup de cette nouvelle formation qui semblait en avoir encore pas mal sous le pied mais ce ne fut pas le cas... Ce qui frappe tout d'abord, c'est l'accentuation du côté bluesy apporté par les deux nouveaux compères, le père Ritchie leurs laisse une part bien plus importante dans la composition de l'album. Ce qui n'est pas un mal mais celui ci en fout de moins en moins. Apparemment notre mister Ritchie "tête-de-lard" a déjà des projets futurs dans la tête. On sent considérablement son manque d'envie tout au long du disque: on l'entend de moins en moins, il intervient peu et ses solos sont courts ou peu inspirés (voir inexistants)... Il s'emmerde dis donc !! Bien sur, ce n'est pas parce que le grand Blackmore ne fait plus grand chose que le pourpre perd tout son intérêt, au contraire, même ici cela permet de voir la capacité et l'inspiration des autres membres du groupe: ceux-ci occupent davantage de place dans la composition de cet album. Les ambiances spécifiques des claviers de Lord présentes sur "Burn" le sont de plus en plus sur "Stormbringer", dès le titre éponyme cela se fait sentir. Fini les gros bruits d'orgues, assourdissants pour certains, et place aux sonorités spéciales et variées, donnant un air soul à cet album ajouté à la voix bluesy de Coverdale. Album qui est quand même dans l'ensemble assez "mou du genou", il faut bien l'avouer. La perte de pas mal de sonorités violentes de l'orgue de Lord et la perte de présence de Ritchie donne à cette galette un côté assez soft. Les titres "Stormbringer", "Lady Double Dealer" et "High Ball Shooter" sont les titres les plus "agressifs"... C'est pour dire ! Par contre, les deux premiers morceaux que j'ai cité sont très réussis, donnant un petit sursaut à l'ensemble assez cool; A contrario, ce "High Ball Shooter" est un titre banal et peu inspiré, dommage. Autre réussite de cet album: "Hold on", qui, avec l'ambiance la plus soul de l'album, est vraiment très agréable à écouter; Ritchie y place un solo intéressant, vraiment calé avec le reste. Les deux derniers titres terminent l'album d'une façon posée: "The Gypsy", très cool, et une ballade mélancolique, ma foi superbe, "Soldier of Fortune" cloture l'album de la plus douce façon qu'il soit.
Burn

Burn

Deep Purple

Ajouté le 10 mai 2018
illustration : Nesbit, Phipps et Froome. photographie : Fin Costello. - David Coverdale (chant) - Ritchie Blackmore (guitare) - Jon Lord (orgue) - Glenn Hughes (basse, chant) - Ian Paice (batterie) L’un des succès majeurs du groupe qui voit pour la première fois son line up légendaire réunit, David Coverdale et Glenn Hugues rejoignant la rubrique crédits de la pochette. C’est une pièce tiraillée entre rock dur et blues brumeux qui nous est proposée, une série d’hymnes partagés entre les affres d’une époque troublée et les aspirations idéalistes d’une jeunesse occidentale sur laquelle souffle un vent de révolte. Le résultat musical est hautement paradoxal : dépouillé mais varié, à la fois technique et naturel, tantôt enjoué, tantôt dépressif. Riff brûlant rapide, lignes pianistiques en volutes et percussions survitaminées : tels sont les ingrédients du morceau d’ouverture, ‘Burn’, resté dans les mémoires pour les accords nostalgiques de son somptueux passage intermédiaire. Un son de guitare unique anime cette séquence : clair et caressant, pour 2 minutes vibrantes reprises par un chorus majestueux qu’on souhaiterait ne jamais voir s’arrêter. Les premiers accords sévères de ‘Sail away’ ont eux aussi un effet immédiat. Cette piste est devenue un des passages obligés de par ses riffs légers et dynamiques évoluant aux côtés d’un chant doublé enivrant. La musique de Deep Purple est rarement joyeuse, elle n’en distille pas moins une atmosphère positive, propice à l’embrasement d’une piste de danse; la faute à ses claviers aujourd’hui irrésistiblement rétros (‘Might just take your life’). ‘You fool no one’ et son intro estampillée années 70, basse tourbillonnante et batterie explosive semblent décidés à nous extraire de l’état lascif où ‘Sail Away’ nous avait plongé. Solo rapide et taping enjoué auront tôt fait d’entraîner vos cuisses dans de frénétiques et incontrôlables mouvements vibratoires. Les tonitruants ‘Burn’ ou ‘You fool no one’ côtoient le plus apaisant ‘Mistreated’ au tempo traînant pourvu d’un instrumental cinglant et porté par une voix implorante. Sans structure prévisible ni annonce, n’obéissant à aucune règle de format, les séquences ne se télescopent pourtant jamais et chaque pièce progresse avec fluidité. La sensation générale de légèreté, d’improvisation parfois, doit beaucoup aux moyens de production et de mixage de l’époque. Rugosité du son de guitare dans les graves qui sait se faire très perçant dans les aigus, c’est aussi une voix principale au timbre naturellement cassé, idéal tant dans les moments de chaude mélancolie que ceux de transe psychédélique. L’album ‘Burn’ évoque naturellement l’amour. Ses joies et turpitudes. Parfois languissant ou torturé à l’image de ‘Mistreated’ et son chant de velours si spontané, des titres plus directs et piquants savent aussi trouver leur place tels le mid tempo ‘Might just take your life’ ou ‘What’s going on here’ aux solis guitaristiques prolongés et entetânts sur lignes pianistiques de cabaret. Une bizarrerie au titre tout aussi singulier clôt l’album (‘« A » 200’). Claviers technoïdes et roulements de batterie montant pompeusement en intensité. La guitare y prend la parole pour une démonstration technique narcissique du plus bel effet. 8 titres figurent sur ‘Burn’. Ils illustrent à eux seuls une époque, un état d’esprit, un style musical inimitable et confèrent des sensations qu’aucun autre ne m’a jamais procuré. Vous l’aurez compris, il est l’un de ceux que « j’emmènerais sur une île déserte ». Profond, coloré, il se redécouvre à chaque écoute. Et si les messieurs profondément violet régalent encore aujourd’hui les foules de leur art, aussi bien en studio que sur scène, c’est simplement car leur musique est pourvue d’une âme. ‘Burn’ servira ainsi de manuel pour comprendre cette légende vivante.
Josefus: Dead Man

Josefus: Dead Man

Josefus

Ajouté le 11 mai 2018
Photography By [Back Cover] – Jim Rockwell Photography By [Cover Photo], Design – H L Turner Vocals, Harmonica – Pete Bailey Bass – Ray Turner Lead Guitar – Dave Mitchell Percussion – Doug Tull De Houston, au Texas, Josefus a été crédité pour être "l'un des premiers modèles pour le son émoussé du Texas Hard Rock un heavy metal". Ils ont également été présentés dans Classic Rock dans un article intitulé: "The Lost Pioneers of Heavy Metal". Les membres du groupe Dave Mitchell et Ray Turner ont d'abord joué dans un groupe au lycée appelé Rip West. Les deux, avec Doug Tull enregistrerait une démo intitulée "Je t'aime". Le groupe a changé son nom pour Josefus, lorsque le chanteur Pete Bailey a rejoint le groupe. Phillip White, le deuxième guitariste du groupe, quitte le groupe en 1969. Plus tard, ils enregistrent un album Get Off My Case à Phoenix, Arizona en décembre 1969 avec le producteur Jim Musil, l'album n'a jamais été publié. Cela a incité le groupe à retourner au studio avec son propre argent et son disque Dead Man en mars 1970. Le groupe a rapidement attiré un énorme succès en direct, ouvrant pour des groupes comme ZZ Top et Grand Funk Railroad. Malheureusement, Dead Man un mélange lourd de rock acide de style Led Zeppelin, avec un twist Sud défini était destiné à l'obscurité en grande partie parce qu'il n'a pas été publié sur un label approprié (le groupe a réellement payé pour le pressage et l'a libéré sur leur propre label "Hookah".) Cette même année a vu la sortie de leur troisième album éponyme sur Mainstream Records. Ils ont également enregistré quatre singles sur l'étiquette de Hookah ( Esclave de la peur, Laissez-moi vous aimer, Hard Luck, &) Josefus présenterait leur dernier spectacle à Houston, au Texas, à un salon de l'automobile, bien que le groupe se réunirait à la fin des années 1970. En 1990, le groupe réunira encore une fois avec le batteur Leesa Harrington-Squyres) après que Doug Tull ait été retrouvé pendu dans une cellule de prison à Austin, TX, et enregistre Son of Dead Man sur Paradise Lost records. La page Josefus
Junkies Monkeys & Donkeys

Junkies Monkeys & Donkeys

Jericho Jones

Ajouté le 11 mai 2018
Pochette : Tony Kite. Haim Romano: guitares, mandoline, orgue Miki Gavrielov (Mike Gabrielle): basse, chœurs Robb Huxley: guitares, chœurs Danny Shoshan: chant, congas Ami Triebich: batterie, percussion C'est en arrivant en Angleterre que "The Churchills" changèrent leur nom en Jericho Jones. Fraichement signé par A&M Records, le label et le producteur Ellis Elias trouvant qu'un groupe venant d'Israel ne pouvait pas s'appeler "The Churchills", les musiciens se décidèrent pour Jericho (qui rappelait Israel) Jones (qui est typiquement anglais)1. L'album fut enregistré lors d'une session marathon de 24 heures aux studios Tangerine à Londres sur une console 8 pistes1. Il sera mixé plus tard par Ellis Elias qui décida aussi du nom de l'album, reprenant le titre d'une chanson qui y figure. C'est le label qui s'occupa du design de la pochette qui montre une main sortant des ruines de Jéricho Les titres sont encore marqués par le rock progressif et psychédélique, mais commencent à s'orienter vers un rock plus dur, ce qui se confirmera sur l'album suivant. Un seul single sera tiré de l'album, "Time Is Now", une composition du leader de Mungo Jerry, Ray Dorset. L'album sera réedité en 1990 par Repertoire Records avec cinq titres bonus provenant des singles et qui ne figurent sur aucun album du groupe. Il est à noter que les titres des face 1 et face 2 sont inversés sur la réédition.
Fire

Fire

Ohio Players

Ajouté le 13 avr. 2018
Len Willis - designer Stan Malinowski - photographie. Fire est le troisième des cinq albums de Ohio Players qui étaient également disponibles en quadriphonique (stéréo 4 canaux), sortis en tant que bande 8 pistes aux États-Unis et en vinyle au Japon. DTS Entertainment a sorti le mixage quad en tant que CD audio DTS en 2001. Le single "Fire" de l'album servait au milieu de l'année 2010 comme la chanson thème de la série télévisée américaine Hell's Kitchen . Le feu a dominé à la fois le graphique Billboard Pop Albums et le tableau Billboard R & B Albums (où il a tenu pendant cinq semaines) au début de 1975. Après avoir considérablement augmenté leur visibilité avec Skin Tight , les joueurs de l'Ohio sont devenus encore plus visibles avec le feu - un chef-d'œuvre imprévisible qui revendique des bijoux de funk explosifs tels que "Smoke" et la chanson titre follement addictif. Les joueurs étaient toujours mieux connus pour leur funk tranchant, mais en fait, il y avait beaucoup plus à leur héritage. «Je veux être libre», le «Ensemble» presque innocent, et le remords «It's All Over» démontrent que leurs ballades et leur matériel plus lent pourraient être des trésors d'âme de premier ordre. L'influence de l'imagerie évangélique et de l'expérience de l'église noire s'est affirmée sur Skin Tight's Is Anybody va être sauvé', et le fait encore une fois sur l'intense "What the Hell" et le tube "Runnin 'From the Devil". Incontestablement, le feu était l'un des plus grands triomphes des joueurs de l'Ohio - à la fois commercialement et artistiquement.
Acid: Expanded Edition /  Acid

Acid: Expanded Edition / Acid

Acid

Ajouté le 21 mars 2018
Artwork By – Jésus - Jaupart Peter
Skin Tight -

Skin Tight -

Ohio Players

Ajouté le 13 avr. 2018
Design – Len Willis. Photography By – Richard Fegley Skin Tight signifiait un tournant dans la carrière du groupe vers un son funk plus jazzy et poli. L'album a commencé la période de vente de platine dominante des joueurs, et leur apporterait un public beaucoup plus large. En fait, cette sortie surpasserait tous leurs précédents LP combinés. Le groupe a produit et enregistré l'album à Chicago , avec Barry Mraz comme ingénieur du son. Le mix final a été masterisé par Lee Hulko. Avec Skin Tight , les pochettes d'albums érotiques du groupe sont passées d'employer des images de S & M / bondage bizarres à être plus Playboy-ish, et sa musique est devenue moins abstraite (mais est restée assez risquée et imprévisible). La chanson titre et "Jive Turkey" sont des classiques sales et funk, et le "Heaven Must Be Like This" influencé par le jazz. pourrait aussi être captivant romantique.
Angel

Angel

Ohio Players

Ajouté le 13 avr. 2018
Photography By – Skrebneski Il y a trois éléments qui peuvent toujours être trouvés sur le Ohio Players 'albums qui ont été libérés au cours de leur apogée: pistes funky, ballades hyped et couvertures d'albums sexuellement suggestives. Ce LP n'est pas différent, avec trois sorties dans "Body Vibes", "OHIO" et "Merry Go Round". Le premier et le dernier ont culminé à 19 et 77 respectivement sur les charts Billboard R & B. La seconde des trois est une coupure rapide, dans laquelle le titre de la chanson est le seul lyrique; il est répété dans un chant chuchoté dans le verset et le mot lui-même est chanté tout au long du refrain. Cette formule a été couronnée de succès puisque le single a craqué le Top Ten au numéro neuf en 18 semaines. C'était aussi le dernier single du Top Ten pour l'agrégat de funk de Dayton, Ohio. "Angel", la chanson titre, et "Can You Still Love Me" n'ont pas été libérés, mais sont des compositions classiques Ohio Players. "Ange"Leroy "Sugarfoot" Bonner enveloppe son baryton de marque, complété par de superbes chœurs. Bonner maintient ce même appel vocal sur "Can You Still Love Me", laissant place à des chants de fond à saveur de falsetto qui sont arrangés de façon créative.
Sandman

Sandman

Nilsson (harry)

Ajouté le 13 avr. 2018
Artwork [Inside] – Klaus Voormann. Photography By [Cover] – Mal "The Pal" Evans. Design, Graphics – Gribbitt. Duit On Mon Dei à peine refroidi, Harry NILSSON retrouve le chemin des studios, à peu près entouré de la même équipe. On appréciera particulièrement la contribution de Perry Botkin Jr* qui intervient sur trois titres. LENNON quant à lui, le mentor, le grand frère, l’ami des soirées éthyliques, s’éloigne. Le lost week end se referme pour l’ex Beatle, laissant Harry à L.A, alors qu’il retrouve Yoko pour de bon. NILSSON semble de son côté vouloir poursuivre sur la voie de la rigolade entre potes, sans se soucier de sa carrière. Pourtant, cette période, pour excessive qu’elle fut, voit le chanteur renouer avec une activité créative intense. Certes, les pics d’inventivité atteints autrefois ne sont plus les mêmes, NILSSON s’est fracassé la voix et il ne fait pas grand chose pour assurer une autre voie, celle qui mènerait au succès. Déjà, il suffit de jeter un œil sur la pochette au grain très épais de Sandman pour s’apercevoir que le gars ne fait strictement rien pour se mettre en valeur. Au contraire ! On découvre un ivrogne hilare, assis sur le sable d’une plage ensoleillée, une bouteille de vin débouchée coincée entre ses cuisses. Et ce n’est pas celle d’eau gazeuse encapsulée qu’on a laissé trainer derrière lui qui nous fera penser que l’énergumène ait jamais eu l’intention de savoir quel goût pouvait avoir cet étrange breuvage. Au verso, on retrouve le même plan, si ce n’est qu’un crabe géant n’a fait qu’une bouchée du gaillard, après avoir dégluti ses affaires, chaussettes et baskets comprises. L’histoire ne dit pas si ce crabe marchait encore droit après ça, vu la teneur en degrés d’alcool du mets. Sandman sera à nouveau un échec commercial, il se hissera à la 111e place des charts, ce qui est un petit peu mieux que son prédécesseur, mais également mieux que ses successeurs. Autant dire que ce disque est désormais largement oublié, personne ou presque ne le ressort de la carrière de NILSSON contrairement, bien entendu, à Aerial Ballet ou Nilsson Schmilsson voire au Knnillson à paraître en 1977. Pourtant, c’est bien dommage car si Sandman ne paie pas de mine, il n’en demeure pas moins pétri d’énormes qualités. Le marchand de sable ne nous a pas vendu du vent, son coffre recèle une poignée de merveilles comme seul un artiste hors normes peut en créer. Injustement passé sous silence, Sandman mériterait vraiment d’être redécouvert car ce disque figure bel et bien parmi les plus belles réussites artistiques de son auteur. Pour cela, il s’agit également de passer outre l’absence (délibérée ?) de tubes et un emballage faisant beaucoup pour nous laisser passer notre chemin sans jeter un œil sur cet ivrogne qui rigole, seul, assis dans le sable.
Shades

Shades

Jarrett (keith)

Ajouté le 13 avr. 2018
Photography By – Harry Mittman. Art Direction – Frank Mulvey. Shades est le cinquième album sur lelabel Impulse du pianiste de jazz Keith Jarrett . Sorti à l'origine en 1976, il présente des performances du 'American Quartet' de Jarrett, dont Dewey Redman , Charlie Haden et Paul Motian avec Guilherme Franco ajouté aux percussions. En plus d'apparaître dans le coffret Mysteries: The Impulse Years 1975-1976 , Shades a été publié seulement sur un disque compact au Japon, emballé dans une réplique miniature du manchon LP en vinyle d'origine. En octobre 2011, il a été réédité internationalement dans le cadre de l' Impulse! Série 2-on-1 , emballé avec des mystères dans un seul format de disque intitulé Mysteries / Shades .
This Time

This Time

Jaguar

Ajouté le 1 mai 2018
Leur album This Time est sorti en 1984 par Roadrunner Records et marque un changement de direction musicale pour le groupe, vers un son plus austère et mélodique . A cette époque, ils étaient soutenus par la direction de Motörhead , mais à la fin de l'année, Jaguar se dissolvait car Roadrunner ne remplissait pas le contrat avec le groupe Sleeve [Sleeve Design] – Steve Joule
Redbone

Redbone

Redbone

Ajouté le 1 mai 2018
Design [Cover Design] – Richard Mantel Photography By [Back Cover Photo] – Yoram Kahana Photography By [Front Cover Photo] – Columbia Records Photo Studio Le premier album de Redbone est musicalement complètement accompli. J'ai découvert le groupe à travers ce double album à la fin des années soixante-dix. Pleines de rythmes antiques, de mélodies lancinantes et de ces solos de guitare géniaux qui sortent de nulle part, Redbone a su redoubler de talent dès le début. Écoutez Crazy Cajun ou Danse Calinda pour avoir des exemples parfaits de leur premier style. À mon avis, c'est peut-être l'album qui restera le plus intemporel à cause de ses sentiments très «roots».

Potlach

Redbone

Ajouté le 1 mai 2018
Design [Cover Design], Illustration – Nereus Bell Photography By – Yoram Kahana Le deuxième album "Redbone" contient leur premier succès: "Maggie". Ce n'est pas souvent que j'aime les grands succès (en général) mais celui-ci a quelque chose de spécial. Les deux frères partagent la voix principale (ils ont tous les deux de grandes voix). Des chansons plus courtes, pas d'instrumentales, Redbone essayait de monter le plus possible sur les radios. Mais ils n'ont pas perdu leur son unique, au contraire, il était condensé et plus fort. Lolly Vegas: vocals, guitar Pat Vegas: vocals, bass Tony Bellamy: vocal, guitar Pete DePoe: drums

Darkroom

Angel City

Ajouté le 2 mai 2018
The ANGELS était connu en France sous l'appellation ANGEL CITY. Il faut avoir entendu "No Secrets", "Ivory Stairs" ou encore "Face The Day" au moins une fois dans sa vie, pour savoir ce qu'est un chanteur qui se transcende et s'abandonne totalement dans une chanson. Doc n'interprétait pas ses textes, Il les vivait. Il chantait comme un possédé. Ce disque est une tuerie même si je lui préfère son prédécesseur (la compilation) "Face To Face". Et puis il avait derrière lui une formidable machine à faire monter la tension avec les frères John et Rick Brewster aux guitares (qui n'ont rien à envier au frères Young, ce qui n'est pas le moindre des compliments) sans oublier la section rythmique en béton armé composée par Chris Bailey (disparu l'an dernier) et Graham Bidstrup. Cette musique éclate parfois comme une de tempête de sable,elle possède en elle l'âpreté du désert, sa rigueur sans fioritures, ses tons ocres, sa dureté et sa violence subite également. Cette musique transpire par chacun de ses pores. Elle contient ses substances hallucinogènes. Pas de doute, on est au milieu de nulle part, perdu dans l'infiniment grand. Et il y a aussi ces p…… de refrains, mémorisables d'emblée, sur lesquels les chœurs font merveille quand ils y sont, prétextes surtout pour ce foutu chanteur pour s'abandonner corps et âme… "Face The Day". Un sommet. Pas moins. "Ivory Stairs" en est un autre. "The moment" en est un autre grand. Une ballade pour cowboy aussie, 0% de mièvrerie, toute en profondeur de champ. Tous les titres sont excellents et on finit avec un autre sommet, le bien nommé "Devil's Gate", et quelque chose nous dit que le Doc savait précisément de quoi il parlait. On lui souhaite d'aller vers d'autres cieux, dans une oasis où il pourra tailler le bout de gras et partager sa gnôle avec Bon et les autres…et puis jammer toute la nuit juste pour le plaisir de jouer du Rock'n'Roll, du vrai.
Silk Torpedo

Silk Torpedo

Pretty Things

Ajouté le 3 mai 2018
Artwork [Colouring] – Richard Manning Design [Sleeve Design], Photography By [Photos] – Hipgnosis Vocals – Jack Green Vocals, Percussion – Phil May Drums, Percussion, Vocals – Skip Alan Guitar, Bass, Keyboards, Vocals – Gordon Edwards Keyboards, Vocals, Percussion – John Povey Lead Guitar, Acoustic Guitar [Acoustic], Bass – Pete Tolson Silk Torpedo offre un regard intéressant sur l'ère glam. Commençant par "Dream" - un prélude instrumental fantomatique que les amis du groupe dans Led Zeppelin ont ensuite copié pour "In the Evening" - cet album se lance dans "Joey", une superbe combinaison de piano boogie, de percussions et de refrains mélodramatiques drapé dans l'orgue Hammond. Les voix de Phil May sur cette pièce se situent quelque part entre Ian Hunter et Steve Tyler, et sont tout aussi efficaces. "Maybe You Tried" est une tranche de glam rock étincelante, tout en moue et en hip-hop, avec un simple crochet de Pete Tolson. De ce début fort, cependant, l'album chancelle dans une sorte d'introspection torpide. Pourtant, "Belfast Cowboys" mérite des félicitations pour avoir abordé la question irlandaise bien avant que U2 ne prenne ses premières leçons de musique. La réédition de CD ajoute des versions live de "Singapore Silk Torpedo" et "Dream / Joey", tous deux enregistrés en 1974.
Sf Sorrow

Sf Sorrow

Pretty Things

Ajouté le 3 mai 2018
Phil May – sleeve design Dick Taylor – photography Phil May – vocals Dick Taylor – lead guitar, vocals Wally Waller – bass, guitar, vocals, wind instruments, piano Jon Povey – organ, sitar, Mellotron, percussion, vocals Skip Alan – drums (on some tracks, quit during recording) Twink – drums (on some tracks, replaced Alan), vocals S.F. Sorrow est un album du groupe de rock anglais The Pretty Things, paru en 1968. Il s'agit de l'un des premiers opéras-rock : basé sur une nouvelle écrite par le chanteur Phil May, l'album est structuré comme un cycle de chansons racontant l'histoire de la vie d'un certain Sebastian F. Sorrow qui connaît l'amour, la guerre, la folie et le désenchantement de la vieillesse. En 1998, à l'occasion du trentième anniversaire de S.F. Sorrow, l'album est interprété dans son intégralité en live aux studios Abbey Road par les Pretty Things de l'époque, accompagnés entre autres de David Gilmour et Arthur Brown. Ce concert, retransmis en direct sur Internet, a fait l'objet de l'album Resurrection, sorti en 1999. S.F. Sorrow est enregistré au cours de l'année 1967 dans les fameux studios EMI (devenus plus tard « studios Abbey Road ») à Londres, tandis que dans les mêmes locaux, les Beatles et Pink Floyd enregistrent respectivement Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (studio 1) et The Piper at the Gates of Dawn (studio 3), avec un budget nettement supérieur à celui des Pretty Things, dont l'album est mis en boîte pour seulement 3 000 £. L'argent manque tellement que Phil May doit se charger lui-même de dessiner la pochette de l'album, et le guitariste Dick Taylor, de prendre les photos qui apparaissent à l'intérieur. Les Pretty Things travaillent avec le producteur Norman Smith, qui a enregistré les premiers albums des Beatles, et l'ingénieur du son Peter Mew. Ils expérimentent les dernières innovations sonores, comme le mellotron ou les premiers générateurs de sons électroniques, utilisent souvent des techniques et des gadgets conçus sur place par les techniciens d'EMI et jouent sur les instruments des Beatles (notamment le sitar de George Harrison) lorsque ces derniers sont absents. Phil May a par la suite déclaré avec emphase que Smith était le seul à EMI qui soutenait vraiment ce projet, le qualifiant de « sixième membre du groupe », et que son expérience technique a été inestimable pour le résultat final. Cette attitude contraste nettement avec les difficultés rencontrés par Pink Floyd avec Smith à la même époque3. Le batteur Skip Alan quitte le groupe durant l'enregistrement de l'album, et les Pretty Things doivent lui trouver un remplaçant. Leur choix se porte sur Twink, dont le groupe, Tomorrow, vient de se séparer. Cependant, pour le convaincre de les rejoindre, les Pretty Things doivent lui accorder une part de leurs bénéfices en lui créditant la moitié des titres de l'album, alors que ce dernier était déjà entièrement écrit à son arrivée. Twink quittera le groupe moins d'un an plus tard pour incompatibilité d'humeur avec Wally Waller, et Alan reprendra sa place de batteur.

Cargo

Cargo

Ajouté le 4 mai 2018
Photography [Photo Supply] – Jan De Hont - Jan De Hont / guitar - Adrie De Hont / guitar - Dennis Whitbraad / drums With: - Hessel De Vries / vocals & Fender Rhodes (7,8) - Jan "Ador" Otting / Hammond organ (9,10) - Jerry Gobel / drums (7,8) - Frans Smit / drums (9,10) - Frans "Snuffel" Krachten / drums (11,12) Néerlandais à succès, Cargo a beaucoup à offrir aux auditeurs de hard rock / jamband / psychédélique / progressif. Avec un son de hard rock stable et une production, un peu comme la façon dont Camel sonnerait un an plus tard, et quatre longs morceaux avec des thèmes accrocheurs et de longues sections instrumentales, cet album est très bon tout le long, sans jamais atteindre un zénith. Juste une écoute stable et un grand son rock de 1972. Quelques saveurs psychédéliques, mais jamais "étranges", l'utilisation bien fondée des effets expérimentaux. Côté deux, les voix de Finding Out et Summerfair sont étonnamment bien placées. Ça me rappelle un peu Stephen Stills. La dernière piste Summerfair se démarque un peu de son accueil; Si tu étudiais ce solo de guitare, tu finirais par savoir comme tous les trucs de guitare rock dans le livre haha. Encore.. l'ambiance constante et constante du disque est aussi une de ses vertus. C'est très agréable à écouter, peut-être même à se détendre. Peut-être que ce joyau est génial juste à cause de son manque d'une vision qui change le monde. Ça berce. Comme beaucoup.
Perfect Strangers

Perfect Strangers

Deep Purple

Ajouté le 10 mai 2018
Illustration [Logo] – Glenn Dean. Photography By – George Bodnar, Mick Gregory. - Ian Gillian (chant) - Ritchie Blackmore (guitare) - Jon Lord (clavier) - Roger Glover (basse) - Ian Paice (batterie) DEEP PURPLE nous avait donc quitté en 1976 à l'issue d'une tournée au final pathétique. Le split était couru d'avance : une partie du public leur avait déjà tourné le dos et les carrières de RAINBOW et GILLAN promettaient du lourd (et l'on ne fut pas déçu). Mais DEEP PURPLE restait un groupe de légende, surtout concernant le line-up Mark 2. Nombreux étaient donc ceux qui rêvaient d'un retour de cette formation, et au diable les incompatibilités d'humeur entre Blackmore et Gillan ! Si Blackmore menait très bien sa barque et venait de sortir un "Bent Out Of Shape" d'excellente facture, il n'en était pas de même pour Gillan qui faisait désormais n'importe quoi (mettre un terme à son excellent groupe solo pour chanter chez BLACK SABBATH, vous le croyez vous ?). Les maisons de disques et autres managers aux dents longues poussèrent les deux têtes de cochons à enterrer la hache de guerre, fleurant le bon coup commercial. Blackmore sentait déjà depuis un bail que l'herbe serait plus verte avec le Pourpre Profond plutôt qu'avec son Arc-en-ciel, l'espoir de gagner quelques brouettes de biftons supplémentaires suffirent à le convaincre de saborder son propre navire, emmenant bien sûr avec lui le père Glover (toujours dans les bons coups celui-là) ! Du côté de Lord et Paice, réduits à jouer les guests de luxe dans leurs groupes respectifs, la partie était gagnée d'avance. Le DEEP PURPLE de légende fut donc de retour en cette année 1984, clairement LA reformation de la décennie, la plus attendue, un événement immanquable pour n'importe quel fan de Hard. Les espérances étaient énormes vis-à-vis de ce père fondateur, alors que l'époque voyait un déferlement de groupes de Hard, de Heavy, de Speed, tous largement inspirés par le Pourpre. "Perfect Strangers" est donc la nouvelle offrande de cette légende ressuscitée. Et ça commence fort, très fort, "Knocking At Your Backdoor" est une entame de choix ! Le groupe opte pour une intro qui fait monter la pression, à l'instar de celle de "Speed King" d'illustre mémoire, sauf qu'ici il ne s'agit pas de la guitare en ébullition de Blackmore, mais d'un motif rampant, allant crescendo, avec Jon Lord aux commandes : jusqu'à l'explosion du riff de Blackmore (et voilà, un nouveau grand riff dans son répertoire !). Ça ne pouvait pas commencer d'une meilleure manière : "Knocking At Your Back Door" est un classique instantané aux paroles salaces (du Gillan tout craché), qui remet aussitôt le groupe sur de bonnes rails. On est donc rassuré d'emblée quant à l'intérêt de cette reformation ! "Perfect Strangers" ne contient aucun mauvais morceau, tout au plus on pourra considérer "Nobody's Home" comme étant légèrement en-dessous du reste, avec ce titre qui sent bon les 70's. Une homogénéité que seul "Machine Head" était jusqu'à présent parvenu à atteindre. L'alchimie dans le groupe est de retour, c'est une évidence. Alors certes, le tout sonne moins aventureux, un peu plus formaté, sans doute l'époque qui voulait ça. Mais peut-être est-ce aussi le résultat d'une volonté des Anglais à ne pas demeurer sur la touche dans la course à la violence qui caractérise le Hard et le Heavy de cette décennie ? Les membres du groupe diraient certainement le contraire mais quand on entend la guitare ultra heavy de Blackmore sur le refrain de "Mean Streak" ou l'excellent "Gypsy Kiss" sur lequel Ian Gillan nous sert des couplets rageurs on peut se poser la question. Et même si la folie 70's n'est plus d'actualité (exit évidemment tout ce qui se rapproche de près ou de loin au Funk), le groupe n'en oublie pas de varier les plaisirs, ce qui l'a toujours caractérisé. Ainsi, la ballade "Wasted Sunset" est une belle réussite : on s'agenouille devant le feeling de Blackmore qui s'exprime mieux que jamais, fort de son expérience au sein de RAINBOW. Le riff obsessionnel de l'autobiographique "Hungry Daze" est tout aussi irrésistible. Et l'on ne saura que trop conseiller la version CD de l'album qui contient le très heavy "Not Responsible" et un superbe instrumental de 10 minutes, "Son Of Alerik", totalement dévoué à Ritchie, sur lequel tout est question de sensibilité. Bien sûr, impossible de parler de cet album sans évoquer son title track : "Perfect Strangers" s'impose comme un classique incontournable, un riff très lourd, une ambiance orientale qui ne fait pas kitsch (défaut dans lequel sombre régulièrement les groupes de Hard qui s'adonnent à cet exercice), et un Gillan qui survole le tout. DEEP PURPLE est donc au taquet sur cet album. S'il apparaît évident qu'il s'agit d'une reformation pour le fric, elle est loin d'être vaine artistiquement. Tout le monde y apparaît particulièrement motivé, notamment un Jon Lord qui ne déçoit jamais : sans surprise il est parfait avec son orgue Hammond, mais il parvient aussi à manipuler ses synthés de façon pertinente en étant très loin de sonner comme un groupe de Hard FM lambda des années 80. Le seul point d'interrogation est la performance de Ian Gillan. Bien que sa prestation soit de très bonne qualité, il est évident que le chanteur a perdu de ses capacités vocales : à force de brailler comme un damné avec GILLAN et SABBATH, ses cordes vocales en ont pris un coup, et plus jamais il ne pourra pousser des screamings aussi hauts et puissants qu'il le faisait par le passé (au sein de PURPLE en tout cas, car ce coquin gardera quelques réserves de scream pour ses albums solos !). D'autres pourront critiquer le son de l'album, la production, tout ça. Et oui, le son est plutôt années 80, c'est vrai. Mais ça ne sonne pas comme un album d'AOR pour autant, et on est bien loin aussi des derniers RAINBOW dont cet album se démarque clairement. Cette production est tout à fait adaptée aux compositions et à vrai dire, il s'agit tout simplement à mon sens d'une des meilleurs prod qu'ait eu DEEP PURPLE. "Perfect Strangers" est donc un très bon album de reformation, largement de quoi rassasier toutes les attentes, et se posant d'emblée comme une pièce de choix au sein de la discographie du groupe. Comme quoi, on peut se reformer avec des intentions par forcément louables, ça peut quand même donner du très bon. Mais la tournée qui suivra, sera malheureusement loin d'être à la hauteur de cet album...