C'est pas comme on croit le rock Hongrois, c'est de l'est et c'est pas laid.

un grand merci pour cette chronique !
Je cherche cet album depuis un bon moment.

Sur discogs on peut trouver quelques exemplaires signalés en bon état à pas trop cher !

Oasis - (What's The Story) Morning Glory?

Chez les frères Gallagher c'est Noël qui écrit les chansons et Liam qui les chante. Pas toujours d'accord les frangins, c'est compliqué chez les Gallagher, les qualités sont complémentaires mais répartis équitablement: c'est une farce de la nature.
Prenons Wonderwall, c'est Noël le compositeur, dans les studios, lors de l'enregistrement de l'album, le titre arrive en troisième position... Jusque là tout s'était bien passé ! Mais non, Liam n'est pas d'accord, il n'aime pas le titre qui ressemble à du trip-hop et s'éloigne trop de la forme rythmique habituelle. Six heures plus tard, après un bon paquet de prises, il change d'avis, le titre est bon, juge t-il... Il deviendra le single de l'album !
Passons sur la bataille à coup de batte de cricket qui interviendra entre les frères quelques jours plus tard et se soldera par deux fractures pour Liam, mais il faut finir l'album !
On le voit Noël mène deux à zéro, mais où cela finira t-il ?
Sur un tapis de $, non de £ ! Ce sera le troisième album britannique le plus vendu de tous les temps derrière le célèbre................. arrivé en première position et la compile de ce groupe pas trop fameux les .................. (enfin ce n'est que mon avis...)

....................

des noms ! des noms !

Un indice:

Steve Lacy joue du saxophone soprano, il en a exploré les possibilités même avant Coltrane, c'est dire si c'est un spécialiste de cet instrument particulièrement exigeant. Sur cet album de 1977 une face entière est consacré au soprano seul, deux pièces à l'abord un peu aride et austère. Nous sommes face à un étonnant jeu autour des timbres, des rythmes et des répétitions. Lors de cet exercice, les silences, nécessaires et inévitables, jouent le rôle d'un partenaire et nous voilà en quelque sorte, et par la force des choses, face à un duo. C'est en effet le silence qui sculpte le temps, donne sa respiration à la musique, la découpe et la ponctue, crée l'espace et le dessine.
Sur la seconde face deux membres de Musica Elettronica Viva, un groupe d'improvisation acoustique et électronique, se joignent à Steve Lacy. Le synthé joue sur les couleurs et tapisse un paysage autour duquel le saxophone et le piano gravitent créant un univers plus onirique.
(Merci à floyd et à son toutou dont c'était l'album préféré )

Le dernier album studio des Stones partage avec Exile trois caractéristiques, la première c'est la durée: un double album a été nécessaire pour le graver, la seconde c'est le sud de la France où il a été également enregistré, et la troisième, la principale, c'est un bon album, peut-être même un des meilleurs. Un ou deux morceaux un peu "en-dessous", pas plus, et encore pas des naufrages, justes moyens pour "the best rock band of...". C'est même probablement le meilleur Stone de la maturité. Beaucoup de titres mid-tempo, des ballades et des titres lents, ça blues, ça groove et ça pulse comme il faut, la production est superbe.
Certainement l'album à réévaluer dans la disco des Stones.

De rien c'est pour moi un grand plaisir que ce disque soit chez un passionné qui l'apprécie , mon chien écoutera bien autre chose

Je viens de le mettre sur la platine et je me disais que ce septième album de la bande à Florian Fricke datant de 1975 était diablement envoutant..

Ce n'est pas le Popol Vuh le plus recherché, ni le plus connu (dont la crème "In den Gärden Pharaos", mais il est à la hauteur de la réputation du groupe. Il est superbement travaillé et très réussi, avec ses chansons délicates, mêlant une ribambelle d'instruments et la voix divine de Djong Yu. A la clé, un délicieux voyage. Le progressif allemand dans toute sa splendeur..

J'allais ajouter qu'il était de plus accessible en matière de porte-monnaie, mais je viens d'aller jeter un oeil sur Discogs et tout compte-fait, il n'a pas l'air donné.. Il faudra donc se montrer un peu patient.. J'avais trouvé le mien (orig français) à un prix très correct sur Ebay..

Un beau rappel pour ce bel album que tu m'as donné envie de poser sur la platine, un peu folk et très planant, comme tu le dis un beau voyage!

Je l'ait jamais vu celui là. Par rapport à Hosianna Mantra et Aguirre (les deux seuls que j'ai) tu le trouve comment ?

Je le trouve très beau comme dit un peu plus haut.

Après c'est difficile de comparer. Popol Vuh a ciselé des albums aux univers différents.

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas écouté Hosianna Mantra, donc impossible de sous-peser les deux.

Concernant Aguirre, c'est assez différent de Hohelied Salomon.. D'abord parce c'est une BO.. Et comme souvent en pareil cas, le contenu est moins homogène et plus disparate. La face A d'Aguirre, avec des morceaux propices à la rêverie, s'en rapproche un peu, quoique sur Aguirre on a droit à des choeurs et du synthé (rien à voir avec le chant de Djong Yu sur Salomon). Le long et méditatif Vergegenwaertigung en face B d'Aguirre est très éloigné du voyage pastoral de Salomon.

Donc, deux albums aux ambiances éloignées. Mais connaissant tes goûts luxfan, cet Hohelied Salomon, plus enjoué et qui penche vers le folk comme le dit justement cush, ne devrait pas te laisser insensible..

Merci Pehach, de toute façon, dès qu'on voit écrit Popol Vuh sur une pochette, on prend.

Avec "The Head Shop" on a droit à une pièce maîtresse de la musique psychédélique, avec son cortège de signes et de mystères. Le groupe d'abord, les musiciens qui le composent sont inconnus, une photo au verso nous les présente en contre-plongée avec uniquement un prénom sous chaque personnage. On attribue au producteur de l'album Milan, la paternité du projet.

La pochette pose également question, tous ces cubes avec des numéros et des lettres ont-ils un sens, cachent-ils quelques vérités dévoilées à ceux qui auraient la clef ? Et cette tête réduite au centre du labyrinthe, que signifie t-elle ? Le nom du groupe et de l'album, Head Shop, sortes de coffee Shop de l'époque où l'on peut trouver articles et denrées (en tous genres) en provenance du monde entier...
Déjà la magie fonctionne alors que le disque n'est pas encore sur la platine...

Bon, soyons synthétique, beaucoup des codes de la musique psyche sont là et c'est vraiment très bon. Quelques reprises disséminées au long de l'album, "Sunny" le titre est excellent et transformé, "révolution" la reprise des Beatles est plus convenue, la reprise de "yesterday" est peu conforme et, la surprise passée, représente sans doute un moment un peu faible de l'album. Pour le reste on reste dans l'excellence, guitares saturées, fuzz à tout va, rythmique de plomb, orgue nerveux, voix parfois inquiétantes. On peut entendre des extraits proposés par le plus Indien de notre tribu dans le post "garage Psyche".
Un classique de la musique psychédélique.

Un petit Sparks cuvée 1974, extrait de l'album Propaganda :

Allez une B.O. ! Ne vous imaginez pas que c'est un chef d’œuvre, on est bien loin d'Easy Rider et de sa kyrielle de stars, non juste une musique sympa, et parfois même un peu en-dessous, pour se souvenir de ce film culte...
Interdit en France à sa sortie, puis amputé de dix minutes (on se demande pourquoi...) il a fait quelques passages télés. En général les revues lui collaient 0 étoiles (zappez ailleurs svp)... Malgré tout ça le film a trouvé son public, peut-être maintenant a t-il vieilli, je ne saurais le dire, mais un bon souvenir reste un bon souvenir et il se prolonge avec cette BO signée Barry De Vozon, musique de fin des années 70, on y croise Mandrill et les passages un peu énervés sont très bons.
Le synopsis du film trouvé sur le net:
<< Cyrus, le chef charismatique du gang le plus puissant de l’état de New York a réuni l’ensemble des gangs de la ville pour une assemblée nocturne à Centrak Park. Son discours est celui d’un rassembleur qui invite les représentants conviés à déclarer une trêve afin de cesser leurs rivalités territoriales et à s’unir pour s’emparer de la cité et la dominer, insistant sur le fait que leur nombre dépasse de très loin celui des policiers.
Mais Cyrus est abattu d’un coup de revolver par un chef d’une bande rivale. Celui-ci accuse les Warriors d’avoir perpétré le crime. Commence alors pour les huit membres des Warriors une chasse à l’homme, dont ils sont la proie désignée par les Riffs, le gang orphelin de Cyrus. Les Warriors, poursuivis autant par la police que par les gangs, vont devoir traverser New York pour retourner sain et sauf sur leur territoire de Coney Island, en échappant aux multiples dangers qui les attendent à chaque coin de rue >>

on y croise Mandrill et les passages un peu énervés sont très bons

Une B.O avec Mandrill (très bon groupe funk 70's) je prends ! Me souvient pas avoir vu le film, ou alors j'avais dix ans.

bon Dieu quel film culte pour ceux que l'on appelle maintenant l'ancienne école ! si si cush..il a vieilli..mais quel souvenir ce film
merci cush

Sur un titre seulement: "Echoes in my mind"

Je crois qu'on est nombreux à l'avoir adoré cette série Z, un film impossible à faire aujourd'hui avec les téléphones portables... y'avait tout de même cette voix à la radio qui intervenait à intervalle régulier, ça rythmait savamment l'action...

La pochette gatefold est formée par un premier volet avec une ouverture dans laquelle un cache transparent, orné de symboles ésotériques, s'applique parfaitement sur la photo intérieure et sépare les visages des quatre membres du groupe. T.I.M.E. signifie "Trust In Men Everywhere", le psychédélisme du groupe se marie avec une pop de qualité, faite d'harmonies vocales et de belles mélodies. Les guitares saturent et fuzzent. Malheureusement les titres sont assez inégaux et l'excellent côtoient le banal. Le bassiste du groupe Nick St Nicholas a œuvré également pour Steppenwolf.